Un film adaptant le roman de Pierre Lemaître sur la thématique de la première guerre mondiale, mais surtout de l'après-guerre. On retrouve dans ce film une atmosphère poétique est douloureuse, traitant du traumatisme de cette guerre chez des soldats et du profit économique que cette dernière a rapporté par la suite. Les produits culturels traitant des thématiques de la première et seconde guerre mondiale m'ont toujours beaucoup intéressé, mais ce film est une véritable « pépite d'or » par rapport à tout ce que j'ai pu voir, lire, admirer, jusqu'à présent, sur le sujet. Sans équivoque, le film Au revoir là-haut d'Albert Dupontel est l'un des meilleurs films français que j'ai pu voir. Au revoir là haut d’Albert Dupontel – Laurane Inspiration. Cela traite en effet du traumatisme de la Grande guerre, mais aussi de scandale sur les industries s'occupant d'enterrer les hommes morts pour la France. L'univers du film n'est pas noir comme nous pourrions nous y attendre, mais poétique, enivrant, avec nos deux personnages principaux très attachants. La structure narrative du film est pensée d'une manière à ne jamais ennuyer le spectateur, plein de rebondissement, apportant de la surprise même jusqu'à la fin.
Les deux soldats d' Au revoir là-haut reviennent de la Grande Guerre pour s'apercevoir que personne ne s'intéresse à eux. Ils montent une arnaque, mais dans ce domaine, il y a plus fort et plus méchants qu'eux. Madeleine, déjà présente dans le précédent tome, est le personnage principal de Couleurs de l'incendie. Ruinée, mais prise à tort pour une incapable, elle construit sa vengeance avec détermination. Les personnages de Miroir de nos peines se retrouvent face à l'exode de juin 1940. Déjà qu'ils sont empêtrés dans leurs contradictions. La trilogie de Pierre Lemaitre, Les enfants du désastre, trois chefs-d'œuvre haletants au style littéraire impeccable. En janvier 2022, paraît un nouveau livre, Le Grand Monde. Au revoir là-haut – prosedumonde. Sommaire Au revoir là-haut Couleurs de l'incendie Miroir de nos peines Les années glorieuses Au revoir là-haut Premier tome de la trilogie de Pierre Lemaitre, Les enfants du désastre. Fin de la première guerre mondiale et après l'armistice La France envoie ses jeunes hommes se faire tuer, même à quelques heures de l'armistice.
Il est peut-être temps pour ce gentil chien à l'esprit joyeusement décalé de découvrir à quelle bande il appartient vraiment…
Pour deviner deviner deviner qui il est, il faut comprendre son goût pour le dessin dès son plus jeune âge, la mort de sa mère et le désintérêt de son père. L'artiste cherche la reconnaissance (cf Birdman). Édouard cherche l'attention de Marcel. Une fois réconciliés, sur le toit du Lutetia, il peut s'en aller pour toujours. Son suicide est noble. Son père lui a donné la permission de partir. Contrairement aux chirurgiens esthétiques qui ne l'ont pas réparé, les mots de son père l'ont définitivement soulagé. La guerre fait la part belle aux escrocs car il s'agit d'un moment où la notion d'éthique devient relative. On se débrouille (cf La traversée de Paris). Chacun essaie de s'en sortir comme il peut (cf Le Pianiste). Impressions sur livres: Au revoir là-haut, de Pierre Lemaitre, éditions Albin Michel. On recolle les morceaux. Édouard avait un peu de grandeur. Il a le mensonge noble. À ce titre, il peut décoller vers la postérité qui l'attendait en tant que héros de guerre tandis que personne ne se souviendra de Pradelle, menteur minable. Ce ne sont pas tes affaires qui ne m'intéressent pas, c'est toi.
Fin de la guerre donc roman sur l'après-guerre, sur la vie en société après la guerre, comment se reconstruire et comment se réinsérer. L'incipit donne des informations sur le genre: il s'agit d'un roman historique conforme avec la réalité. La mise en place de l'intrigue: Le narrateur adopte un point de vue omniscient et utilise la prolepse (« or c'est exactement ce qui allait se passer). L'incipit suscite ainsi la curiosité du lecteur. Il éveille l'horizon d'attente du lecteur en ménageant du suspense. Questions que se pose le lecteur à l'issue de ces premières pages: « Albert va-t-il réellement mourir? Au revoir la haut personnages principaux pour. » « S'il meurt, comment cela va-t-il se passer? Si non, va-t-il réussir à se réinsérer dans la société et comment? » « Qui est Cécile, quel est son rôle dans le roman? » « Qui est vraiment Pradelle, quel rôle va-t-il jouer dans la vie d'Albert? Est-il lié à la mort d'Albert, s'il meurt ou va-t-il jouer un rôle dans sa réinsertion, s'il ne meurt pas? » Il s'agit donc d'un incipit traditionnel mais paradoxal puisqu'il annonce la mort du personnage qui semble être le personnage principal.
Ces masques sont d'autant plus importants et intéressants car ils créent l'originalité du film, et c'est à travers eux que les émotions du second personnage principal (autour duquel l'histoire tourne) sont partagées aux spectateurs. C'est là que le jeu d'acteur est évidemment important: tandis que tous les acteurs, y compris le personnage principal joué par Dupontel, ont l'avantage d'avoir en possession tout leur corps, c'est le rôle d'Edouard qui est le plus difficile. Au revoir la haut personnages principaux d. Et Nahuel Perez Biscayart est à la hauteur. Grâce aux gros plans sur ses yeux et son investissement corporel et vocal, la transmission sentimentale est réussie. De plus, les deux heures en salle volent rapidement grâce aux connections entre tous les personnages. Aussi, la caméra a évidemment son rôle majeur pour ne pas laisser le public tomber dans l'horreur de la guerre: avec la représentation très réaliste des champs de bataille ou encore de Paris dans les années 20, les plans pour caricaturer par exemple le commandant de l'armée nous fait rire malgré nous.