Auricularia auricula-judae
Auricularia auricula-judae, communément appelée Oreille-de-Judas, est une espèce de champignons basidiomycètes comestibles du genre Auricularia, dont la forme extérieure rappelle celle d'une oreille. À l'état jeune, les sporophores sont gélatineux et cartilagineux. Ils deviennent ensuite plus fermes et se racornissent en séchant. Nomenclature et taxonomie [ modifier | modifier le code]
L'espèce fut pour la première fois décrite en 1753 par Carl von Linné dans son Species plantarum sous le nom de Tremella auricula. Elle fut ensuite renommée Tremella auricula-judae en 1789 [ 1] par Pierre Bulliard par traduction du nom vernaculaire oreille de Judas [ 2]. Le genre Tremella est maintenant réservé aux espèces fongiques qui vivent comme parasites sur d'autres champignons [ 3]. En 1791, Bulliard a transféré l'espèce au genre Peziza [ 2]. Oreille de diable le. En 1822, Elias Magnus Fries transfère l'espèce à Exidia. En 1860, Miles Joseph Berkeley décrit l'espèce comme un membre de Hirneola, un genre décrit par Fries en 1848, aujourd'hui considéré comme synonyme de Auricularia.
Oreille De Diable Au
Références [ modifier | modifier le code]
↑ a et b (en) Référence MycoBank: Auricularia auricula-judae (Bull. ) Quél. (consulté le 7 février 2021)
↑ a et b Pierre Bulliard, Histoire des champignons de la France; ou, Traité élémentaire, renfermant dans un ordre méthodique les descriptions et les figures des champignons qui croissent naturellement en France ( lire en ligne), p. 242. ↑ a b et c Patrick Harding, Mushroom Miscellany, Harper Collins, 2008 ( ISBN 978-0-00-728464-1), p. 120. ↑ (la + fr) Félix Gaffiot, Dictionnaire Latin-Français, Paris, Hachette, 1934, 1701 p. ( lire en ligne)
↑ Sans pied ou pied latéral contracté. ↑ a et b (en) Bernard Lowy, « The genus Auricularia », Mycologia, vol. 44, n o 5, 1952, p. 658. ↑ Guillaume Eyssartier, Pierre Roux, L'indispensable guide du cueilleur de champignons, Belin, 2017, p. 208. ↑ « Trémelle orangée », sur (consulté le 2 novembre 2020). ↑ (en) Johnny Acton, Nick Sandler, Mushroom, Kyle Cathie, 2001, p. La Laitue Oreilles du Diable - Graines de Vie. 134. ↑ Didier Borgarino, Christian Hurtado, Champignons de Provence, Édisud, 2001, p. 86.
Ils tirent leur nom de leurs cris sataniques et de la lueur rouge de leurs oreilles.