Aide-moi à rechercher ta volonté de tout mon coeur, de toute mon âme, de tout mon esprit et de toutes mes forces. Illumine mon esprit pour que je connaisse ta divine volonté sur moi. Enflamme mon coeur pour que je l'aime avec passion et affermis ma volonté pour que je l'accomplisse à la perfection. Fais-toi connaître à mon âme. Demande Seigneur, fais que je me voie avec humilité comme un serviteur inutile. Points de réflexion 1. Pourquoi moi? Quand un drame nous frappe ou que la vie devient trop difficile, on s'écrie en protestant: Pourquoi moi? Qu'ai-je fait pour mériter cela? Comme si Dieu nous devait quelque chose. Cette attitude révèle notre égoïsme et notre conviction que tout nous est dû. Au fond, nous nous croyons le centre de l'univers. Nous ne nous rendons pas compte que nous sommes rien, que nous ne méritons rien. Tout serviteur qui sert son maitre les. Posons-nous la question: D'où est-ce que je viens? C'est par l'amour infini de Dieu que j'existe. Il m'a créé et me garde en vie. Tout ce que j'ai et tout ce que je suis est don de Dieu.
Augmente mon espérance. Je t'aime par-dessus toutes choses, mais donne-moi de t'aimer aujourd'hui un peu plus. Demande: Seigneur Jésus, crée en moi un cœur d'apôtre de ton Règne! Points de réflexion: 1. « Le serviteur n'est pas plus grand que son maître ». Je suis ton serviteur, ô Jésus-Christ, et tu es mon maître. Que peut espérer un serviteur? Seulement d'être aimé de son maître; et être traité comme lui: « Si les gens ont traité de Béelzéboul le maître de maison, ce sera bien pire pour ceux de sa maison » (Mt 10, 25). Quelle grâce de pouvoir me dire serviteur aimé de Jésus-Christ! Aimé du Fils de Dieu. Cet amour est gratuit: un maître ne doit rien à son serviteur. Mais Jésus veut m'aimer. Quelle joie de pouvoir souffrir avec ce maître si bon, de pouvoir être méprisé parce que chrétien. De ne pas être compris, au travail, en famille, comme Jésus n'était pas compris de ses amis. Tout serviteur qui sert son maitre une. Compter sur la bonté et l'attention de Jésus est la meilleure part, et j'accepte le reste avec joie. 2. « Heureux êtes-vous, pourvu que vous le mettiez en pratique ».
Il a donc une livrée pour son service, mais aussi des habits de travail, et il se change dans la journée en fonction de ce qu'il a à faire.
Vassili Andréitch erre dans la tourmente, essayant de toutes ses forces de s'en sortir, éprouvant une terreur bouleversante. Alors il revient au traîneau. Et cet homme, qui, égoïstement avait abandonné son serviteur, craignant qu'il ne meurt, se couche sur lui pour le réchau ffer. Qu'est-ce qu'être « serviteur » ?. Il est alors saisi d'une joie inconnue, jamais éprouvée jusqu'alors, qui le transporte au-delà de la vanité de sa vie, dans des régions de bonheur indicible. Beaucoup aimé.
Il y a un au-delà de tout ce qui nous mobilise et nous préoccupe. Comme pour les serviteurs de Luc 12, notre attente est marquée par l'espérance, qui est la certitude de l'ultime et plénière rencontre de Dieu, de cet Être qui nous fonde. Bref, quoi que nous fassions, nous sommes habités par cette attente. À nous d'en prendre conscience et, dans la mesure du possible, de la cultiver. C'est plus facile quand on prend de l'âge et que l'on est amené progressivement à se centrer sur l'essentiel. Combien de choses avons-nous fortement désirées et obtenues et qui, une fois possédées, nous sont devenues indifférentes! Nos serviteurs du chapitre 12 n'ont d'autre occupation et préoccupation que l'attente. D'une certaine façon, ils rejoignent la conclusion de ceux de notre lecture: « Nous sommes des serviteurs inutiles », ou « oisifs », « quelconques », selon les traductions. Tout serviteur qui sert son maitre d. Eux aussi doivent attendre que le maître vienne les trouver. Tout ce qu'ils ont fait jusqu'à présent est dépassé. Les voici dans une nouvelle attente.
Surtout, nous n'avons pas à nous prévaloir de nos actions, aussi généreuses soient-elles. Dieu aurait pu aussi bien passer par d'autres que nous. Ailleurs, l'Écriture nous dit que tout ce que nous faisons de bien a Dieu pour origine. Tout ce que nous pouvons faire consiste à laisser passer à travers nous l'énergie amoureuse de Dieu. Ainsi, notre liberté épouse la liberté divine. Le serviteur et le Seigneur ne font plus qu'un et ce que nous produisons, actions, pensées, désirs, devient oeuvre d'alliance. L'attente Dans notre évangile d'aujourd'hui, le point de départ est n'importe lequel d'entre nous pourvu de quelque autorité. En Luc 12, le maître qui revient des noces, c'est Dieu. Première chose à remarquer, Dieu s'est absenté. Tout serviteur qui sert son maître - Cultura de Noste. Dans la lecture du jour, il y avait aussi séparation du maître et des serviteurs, mais ceux-ci avaient beaucoup d'occupations en attendant leur rencontre avec lui. Ici, ils ne sont occupés que par l'attente. Comprenons que dans nos vies, tout ce que nous faisons, y compris le nécessaire, ne peut être que préparation et anticipation de l'ultime rencontre.