Ici, on compare la civilisation humaine aux ruches d'abeilles, ce qui pourraient bien prouver, au passage, la pertinence d'une organisation avec un ou une souveraine. Le loup et le chien philosophie au. Là, on invente des métaphores avec des grenouilles, des scorpions, des loups… les uns meurent, les autres piquent. Dans notre actualité, certaines peuvent inquiéter et faire rire. Mais en fait, ces contes plus ou moins gentillets font négliger le fait même que nous faisons partie du monde animal, mais avec cette différence, c'est que nous avons une instrumentation mentale développée sur plusieurs aspects que n'ont pas les autres espèces: nous avons le potentiel de la conscience de notre conscience, nous pouvons l'exprimer, et en retirer la possibilité de réfléchir à nos actions plus que toute autre espèce, de les imaginer comme si nous les réalisions, de les tester, de les confronter à différents types de doutes qui nous permet de développer l'usage de la rationalité. Nous disposons ainsi d'un moyen extraordinaire qui fait de notre potentiel d'intelligence une ressource originale et distinctive de toute autre espèce.
Comment séduire les électeurs tentés par les extrêmes sans y laisser sa réputation ni se salir les mains, sans choquer le reste de son public ni appeler directement au ralliement à des idées nauséabondes? Cette stratégie tient en un mot: dogwhistle (« sifflet à chien ») – en référence aux ultrasons que seuls les canidés peuvent entendre. L'enjeu de ce double langage consiste à tenir un discours en apparence innocent en intercalant des propos seulement compréhensibles par une frange de l'électorat. Le loup et le chien philosophie des. Le dogwhistle est une arme redoutable en période de campagne: puisqu'elle joue sur le sous-entendu, il est impossible de démontrer son utilisation volontaire. Mais aussi de la réfuter! Jean-Luc Mélenchon en a récemment fait les frais, lui qui a été accusé de faire appel à l'imaginaire antisémite pour avoir lancé: « L'ennemi ce n'est pas le musulman, c'est le financier! » L'ambiguïté du dogwhistle fait sa force et sa faiblesse. Comme le notaient les politologues Robert E. Goodin et Michael Saward dans un article paru en 2005, « le même phénomène sur lequel on compte pour accroître son électorat sape en même temps l'autorité que l'on pourrait emporter en gagnant l'élection ».
Le gnou ou le zèbre, immobilisé, tétanisé, parfois même victime d'une crise cardiaque, est alors déchiqueté sur place. La meute, épuisée, rentre, puis régurgite la viande aux individus restés à la tanière. La régurgitation se fait indistinctement vers jeunes, vieux, malades. Les deux individus reproducteurs, qualifiés de « alpha », laissent la priorité aux petits. Le lycaon anarchiste. Au Botswana, on a observé une femelle « alpha » perdre l'usage d'un membre … Incapable de chasser, elle est néanmoins restée femelle alpha plusieurs années. Nourrie par la meute, elle a continué à faire des petits... Chez les loups, cette blessure aurait signifié une mort certaine. Chez les lycaons, les relations sont pacifiques, si bien que leur mode social a parfois été qualifié d'altruiste. La seule trace de hiérarchie, si l'on peut utiliser ce terme, est que c'est la femelle alpha qui donne le signal du départ pour la chasse. Les règles qui régissent notre « vivre ensemble » doivent être discutées rationnellement entre nous, et la nature ne nous est d'aucune aide pour cela.