J'aimais être entourée d'adolescents au quotidien, de leur énergie, de leur spontanéité. J'aimais les voir grandir, changer, acquérir de la maturité. J'aimais transmettre des connaissances. J'aimais planifier des projets créatifs et éducatifs. J'aimais mes collègues et mes directions, la plupart du temps. Alors pourquoi avais-je le désir d'un ailleurs? Ce fut une longue réflexion que de trouver pourquoi, après si peu de temps en éducation, j'avais déjà envie d'aller voir ailleurs. Après presque deux ans hors du système scolaire, je pense avoir mis le doigt dessus. J'ai été déçue. Pas par les jeunes ni par les autres membres du personnel. Déçue, car je n'avais pas le sentiment de réellement pouvoir changer le monde de l'éducation, d'avoir un réel impact à grande échelle. J'ai toujours eu envie de changer l'éducation. Je suis une enseignante « différente » qui adore utiliser des pédagogies qui peuvent déranger et une gestion de classe hors norme. Quitter l'enseignement - quelques conseils. Une fois entrée dans le système, j'avais l'impression que d'être différente n'était qu'être un minuscule grain de sable dans un engrenage gigantesque.
J'ai terminé mon DEC plus tard, mais en sciences humaines. À 26 ans, j'ai commencé à enseigner pour le programme de secrétariat du Cégep de Drummondville qui avait été mis sur pied par le ministère de l'Éducation deux ans auparavant. Pour enseigner dans ce programme, l'expérience sur le marché du travail était la condition requise, car les formations universitaires dans ce domaine n'existaient pas. Puisque j'avais 10 ans d'expérience, j'ai été engagée. J'ai enseigné pendant 25 ans. À l'intérieur de ces 25 ans, et durant une dizaine d'années, j'ai aussi enseigné au cégep de Saint-Hyacinthe, mais aux adultes, le soir. Toujours pour le programme de secrétariat/bureautique. Hé oui, j’ai quitté l’enseignement ! Voilà pourquoi... - Optania. Pourquoi avez-vous quitté l'enseignement? D. L. : Quand les ordinateurs sont arrivés dans les cégeps, en 1982, le gouvernement a complètement changé le contenu du programme de secrétariat pour le remplacer par un cours de techniques bureautiques. La venue des ordinateurs a non seulement bouleversé les contenus du programme, mais aussi nos vies.
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Vous allez me dire: "Mais comment avoir cette réponse? ". Pas facile en effet... Pour ma part, j'avais déjà cette réponse, bien avant de me l'avouer. Mais pour en être réellement sûre, j'ai utilisé une méthode simple mais efficace. J'ai pris une feuille de papier et j'ai tracé deux colonnes: (+) et (-). Vous l'aurez compris, l'objectif était de noter dans la première colonne les points positifs / les satisfactions dans mon travail. La seconde colonne concernant tous les points négatifs, ce que je n'aimais pas dans mon travail, les éléments rédibitoires pour mon épanouissement professionnel (et donc personnel). Le constat a été très simple: aucun élément dans la colonne (+)! Je dis bien aucun! Quitter l'enseignement - Derniers posts. Le constat était clair pour moi! Il ne faisait que confirmer mes impressions... Je précise qu'il faut prendre son temps pour se prêter à cet exercice, et bien analyser le résultat. Après, encore faut-il savoir ce que l'on recherche réellement au niveau professionnel... Pas toujours évident non plus.
Comme quoi il faut parfois reculer d'un pas pour être en mesure d'en faire deux vers l'avant un peu plus tard. C'est donc environ neuf mois plus tard que je cognais à nouveau à la porte de l'éducation. Cette fois avec une idée très juste de ce qui m'attendait. Je suis donc arrivé dans un tout autre environnement avec des nouveaux collègues, une nouvelle école et de nouveaux étudiants, c'était un nouveau départ. Je ne regrette en rien, mais absolument en rien, mon premier départ. Il fallait que je le fasse, pour moi. Ça m'a permis de revenir dans l'éducation mieux armé, mieux préparé et sur un territoire que je connais. Le jeune enseignant de 28 ans que j'étais en commençant a eu l'occasion de réfléchir, d'acquérir une certaine maturité supplémentaire. Est-ce que j'ai eu peur lorsque j'ai quitté? Oui. Quitter l enseignement un. Après tout, j'adorais ce que je faisais. Cependant, il n'y a pas une profession, aussi honorable soit-elle, qui justifie l'échange de votre état mental contre un salaire. Un enseignant heureux est un enseignant qui saura transmettre sa joie de vivre et son plaisir d'enseigner à ses élèves.