Promo! Description Fiche du film Accompagner un mécanicien à bord de sa locomotive, c'est ce que vous propose cette collection Locovision. Parcourez avec ce film la ligne des Cévennes à bord de l'autorail historique X-2403. C'est un des plus beau parcours de France avec sa succession de tunnels et viaducs dans les gorges de l'Allier. Informations complémentaires Réalisateur Jacques Chaussard Durée 1h 46min Produits apparentés Vous regardez: La ligne des Cévennes: Nîmes – La Bastide (Partie 1) 5, 79 € 4, 13 € Commander le film
Les lignes de desserte fine du territoire jouent un rôle fondamental pour l'équilibre et la continuité du territoire français. En Occitanie, elles représentent 1 800 kilomètres de lignes, autant de kilomètres nécessitant entretien et renouvellement à l'image des chantiers programmés en 2021. Ainsi, sur la ligne des Cévennes sont prévus la modernisation de la voie dans le tunnel de Gajan, des remplacements de traverses, la modernisation de plusieurs tunnels et le confortement de murs de soutènement.
De gros travaux ont débuté cette année sur les ouvrages de la ligne, principalement côté sud de la ligne. Le début d'un "grand" plan de rénovation prévu jusqu'en 2022 selon la SNCF. Voilà qui soulagera les usagers des Cévennes et du Haut Allier peut-être, s'ils ne sont pas tous partis d'ici là, tant les coupures totales de circulation des trains dues aux travaux, récurrentes depuis près de dix ans maintenant, sont handicapantes pour les territoires. Le reportage diffusé jeudi 11 mai sur France 3 Pays gardois sur les travaux actuels à Chamborigaud ainsi que la version texte: Il n'y a plus de train régional entre Alès et Langogne. La circulation sera interrompue jusqu'à fin juin, c'est la conséquence d'importants travaux de maintenance menés par la SNCF, comme ici à Chamborigaud. Les responsables des travaux tiennent les chronos. La ligne doit être rendue aux clients dès le 30 juin 13 heures précises. A Chamborigaud, le planning est très serré. Certaines équipes doivent même travailler en roulement de 8 heures nuit et jour.
Bien évidemment, ce projet d'envergure ne pourra pas se réaliser en une seule fois. Les opérations ont été phasées jusqu'au moins 2022. Les premiers travaux concerneront donc la réalisation de deux tronçons et la consolidation des ouvrages d'art nécessaires sur l'ensemble du parcours. Le premier tronçon sera celui entre Florac et Saint Julien d'Arpaon avec notamment la mise en place d'une passerelle au niveau du «Pont manqué» pour rétablir la continuité du parcours en site propre. Et le deuxième tronçon sera celui situé entre Le Collet de Dèze et Sainte Cécile d'Andorge à l'autre bout du parcours. Pour suivre les travaux, l'agence départementale Lozère Ingénierie a été missionnée pour aider les communes et le Syndicat dans ses démarches afin que les délais soient respectés et que les tranches suivantes puissent être engagées le plus rapidement possible. Le Département participe par ailleurs à hauteur de 30% soit 1, 380 M€ sur la totalité du projet (4, 6 M€) à parité avec les autres financeurs (Région et État).
Parmi les propositions un tracé Le Puy, Grandrieu, Rieutort-de-Randon, Mende, Florac, Nîmes; la Haute-Loire fait aussi étudier un tracé par la vallée de la Loire, entre Le Puy et Issarlès, pour rejoindre celle de l'Ardèche; l'Ardèche se prononce pour un tracé par Langogne et Luc pour atteindre la haute vallée de l'Ardèche à travers le tunnel de Masméjean de 4 800 m de long; dans le Gard la Cie du chemin de fer de Bessèges à Alès propose de rejoindre Villefort par la vallée de la Cèze. Dans chaque département les projets sont confiés à des ingénieurs des Ponts et Chaussées chapeautés à Paris par Alfred de Franqueville directeur général des Ponts et Chaussées et des Chemins de fer au ministère des Travaux publics. Les enquêtes d'utilité publique d'une durée d'un mois sont ouvertes entre le 24 février et 10 mars 1861 dans les 4 départements (Gard, Lozère, Ardèche et Haute -Loire). Les dossiers d'enquête sont acheminés au Conseil général des Ponts et Chaussées qui constitue une commission chargée de faire rapport sur l'avant-projet.
Du point de vue technique, la force de l'homme prime. L'outillage se limite à des pelles et des pioches, avec comme explosifs la poudre noire, jusqu'à l'invention de la dynamite en 1866. Pour mener à bien cette tâche immense, il fallait beaucoup d'ouvriers. La population sur les chantiers a été estimée entre 6 000 et 7 000 personnes, dont des piémontais et des espagnols. Le village du Nouveau Monde, à la limite de la Lozère, garde le souvenir de l'installation de ces ouvriers venus pour ce chantier qui ouvrait une porte vers des contrées juque là peu accessibles Le patrimoine ferroviaire La densité des ponts et viaducs sur les 100 km du parcours est surprenante. De Langeac à Villefort, on compte 71 tunnels et 5 galeries couvertes, représentant plus de 17 km de parcours en sous-sol. Mais le plus spectaculaire réside dans les 24 viaducs d'au moins 50 mètres de longueur qui ponctuent le franchissement d'une topographie tourmentée. Le plus impressionnant est sans conteste le viaduc de Chapeauroux: afin d'enjamber la vallée dans un méandre (courbe sinueuse) de l'Allier, à sa confluence avec l'Auroux, 28 arches de 12 mètres d'ouverture, 433 mètres de longueur et 17 mètres de hauteur sont nécessaires