Chaque année, la presse française en publie plus de 1000. Les sondages sont devenus un élément quotidien de la vie politique pour les Français et pour les dirigeants qui en perçoivent ce qu'on appelle « l'opinion publique ». " C'est l'histoire d'un ivrogne qui cherche sous un réverbère ses clefs de maison qu'il a perdues à quelque distance de là. Comme on lui demande pourquoi il ne les cherche pas…. ma communication 696 mots | 3 pages TITRE DU TEXTE Ce texte de DANIEL BOURDIEUX intitulé « l'opinion publique n'existe pas » est extrait d'un exposé fait à NOROIT (Arras) en janvier 1972 et paru dans les temps modernes, 318, 1973 pp: 1292-1309. Repris « in » Question de sociologie, paris, les éditions de minuit, paru en 1984, pp222-235. 1) THEME MAJEUR: Dans ce texte l'auteur procède à une longue et rigoureuse analyse des fonctions et fonctionnements de l'opinion publique. 2) DEFINITION DE LA PROBLEMATIQUE DE L'AUTEUR:…. Influence Sondage 2 1021 mots | 5 pages L'influence des Sondages d'opinion Un sondage est une enquête visant à déterminer la répartition des opinions sur une question, en recueillant des réponses auprès d'un échantillon de la population.
La forte augmentation des dépenses de l'Élysée pour les sondages sous la présidence de N. Sarkozy illustre parfaitement ce phénomène. Ces sondages sont aujourd'hui réalisés par la méthode des quotas. On interroge un échantillon de personnes qui ont les mêmes caractéristiques que la population totale. On peut ainsi en tirer des résultats fiables à partir d'un échantillon de 900 à 1 000 personnes. Ces sondages sont affectés de marges d'erreurs (notamment pour des cas particuliers comme le vote pour le Front National). Plus l'échantillon est important, moins cette marge est forte. Les instituts de sondages doivent communiquer sur la nature du sondage, sa méthode et le redressement des résultats, entre autres, afin d'être validés par la commission des sondages. b. L'influence des sondages Les sondages peuvent paraître influents sur l'opinion publique et sont même parfois accusés de la fabriquer. En effet, les individus vont quelquefois avoir tendance à s'identifier aux résultats des sondages en faisant confiance dans la majorité (en référence au despotisme de l'opinion publique dénoncée au XIX e siècle par Tocqueville).
Clémence-L'extrait: Le chapitre 4 est intitulé « Les causes persistantes de la ségrégation ». Nous nous intéresserons à ces causes identifiées par les auteurs dans un premier temps, avant de nous pencher sur leur méthode de travail: une argumentation construite à partir de nombreuses sources secondaires, et complétée par leurs propres statistiques. Enfin, nous verrons les limites et la portée du texte. I- Les causes de la ségrégation raciale A- Le problème de la ségrégation résidentielle est un problème de race et non de classe 1-L'isolement spatial des noirs n'est pas lié à des facteurs socio-économiques Hypothèse: aux Etats-Unis, les riches et les pauvres vivraient dans des quartiers différents, donc le fait que les Noirs soient pauvres et les Blancs riches expliquerait que les deux groupes vivent loin l'un de l'autre. La ségrégation résidentielle s'expliquerait alors par des facteurs économiques. Les auteurs rejettent cette idée qui réduit la ségrégation raciale à une ségrégation sociale.
B-Le comportement des Blancs: préjugés et stratégies d'évitement La ségrégation spatiale perdurerait dans les villes américaines du fait du comportement des Blancs. Ils auraient toujours de nombreuses idées reçues sur les Noirs et leur style de vie. Par exemple, deux-tiers des Blancs interrogés à lors de différentes enquêtes estiment que les Noirs sont plus paresseux que les autres. Plus de la moitié affirment qu'ils sont plus enclins à la violence et au délit et qu'ils sont moins intelligents. Ces a priori raciaux font que les blancs ne veulent pas habiter dans les mêmes quartiers que les noirs. Ils estiment que la présence des Noirs ferait diminuer la valeur immobilière de leur logement et augmenter le taux de criminalité du quartier. En somme, ils perçoivent un voisinage noir comme une menace directe pour leur statut social. -Ces préjugés peuvent paraitre paradoxaux puisque les auteurs constatent que la plupart des Blancs acceptent le principe de la mixité et de l'intégration sociale.
Ainsi, la présence ou l'absence d'un point médian sur une échelle, du type « autant l'un que l'autre », « juste comme il faut », est un enjeu de taille. Est-il plus judicieux d'inciter l'enquêté à choisir un camp au risque de forcer sa réponse ou est-il au contraire plus pertinent de lui laisser la possibilité plus confortable de se placer au milieu de l'échelle? De la même façon, présenter une échelle équilibrée ou déséquilibrée en nombre de modalités positives et négatives a une influence certaine. Faut-il proposer ou non les non-réponses? L'enquêté a, bien entendu, toujours le choix de répondre ou de ne pas répondre à une question d'enquête. Mais, il est possible pour l'enquêteur de ne pas lui signifier explicitement qu'il en a la possibilité. Au contraire, l'enquêteur peut proposer la modalité « ne sait pas » au même titre que les autres possibilités de réponses. Or, le choix fait ici influe sur les résultats: le pourcentage de « ne sait pas » est sensiblement plus élevé si la réponse correspondante est explicitement proposée [... ].