Explication De Texte Spinoza Traité Théologico Politique Chapitre 16 Collection complète Explication De Texte Spinoza Traité Théologico Politique Chapitre 16 Spinozattp Xvi Et X125e6ccwk Par Philippe Fouillaron Critique Religieuse Et Engagement Politique Chez Spinoza Traite Theologico Politique Spinoza Pas Cher Ou Doccasion Corrigés De Dissertations Philosophiques Informations sur explication de texte spinoza traité théologico politique chapitre 16 l'administrateur collecter. Collection de Texte blog Administrateur 2019 collecte également d'autres images liées explication de texte spinoza traité théologico politique chapitre 16 en dessous de cela.
SPINOZA inverse la représentation ordinaire de la liberté: l'opinion s'en tient à la question de savoir si l'on agit sur l'ordre d'un autre, ou de sa propre initiative, appelant esclave le premier, libre le second. Pour SPINOZA, est libre celui qui agit raisonnablement, conformément à ses intérêts, même si pour cela, il agit sur l'ordre d'un autre ou obéit à une loi, non à sa volonté. SPINOZA conclut cette analyse de la liberté: est libre celui qui choisit de guider sa vie sur la raison, c'est-à-dire aussi, celui qui vit sous la conduite des lois qui en tiennent lieu objectivement. C - REFLEXION CRITIQUE L'intérêt de la pensée de SPINOZA tient à une analyse de la liberté qui renverse la première représentation qu'on en a. Explication De Texte Spinoza Traité Théologico Politique Chapitre 16. Elle permet de penser la liberté dans le cadre de l'Etat, alors que l'opinion voit ordinairement dans l'Etat et l'obéissance des entraves à la liberté. On pouvait aussi interroger la rationalité politique postulée par SPINOZA. La logique même du pouvoir politique ne le conduit-il pas à abuser de son pouvoir et à perdre de vue sa finalité raisonnable, à savoir, l'intérêt général?
Celles‑ci ne visent pas à donner une idée vraie de Dieu, dotée d'une certitude mathématique, au sens qu'elle serait entièrement démontrable, mais une certitude seulement morale qui vient donner des règles de vie. Il ne faut pas lire la Bible pour y trouver une connaissance de Dieu, mais un message éthique sur la justice et le bien. La révélation prophétique est certes toujours susceptible de doute, mais on ne peut lui reprocher de ne pas délivrer de connaissance, puisqu'elle n'expose que les contenus moraux ou éthiques de la révélation de Dieu par les prophètes, consignés dans des livres qui n'ont d'ailleurs pas tous été écrits de la même main. Contre la tradition théologienne, l'auteur en vient ainsi à affirmer que l' Écriture est le fruit d'une multitude d'auteurs. Explication de texte spinoza traité théologico politique chapitre 16 décembre. Il n'y a ainsi pas à rejeter la certitude morale de la révélation prophétique sous motif qu'elle n'enseigne pas une connaissance philosophique de Dieu. D'une certaine manière, Spinoza met en place la compatibilité de la religion avec la philosophie, à condition de les séparer selon leur objet, leur mission, leur méthode.
Enfin de la phrase " Nous reconnaissons donc" jusqu'à "et par conséquent aussi par lui-même. " l'auteur conclue en résumant les trois définitions qu'il donne de l'esclave, du fils et du sujet. Spinoza, Traité théologico-politique, Chapitre XVI : commentaire. Dans la première partie, Spinoza énonce une pensée commune qui définit l'esclave comme étant un homme qui agit par commandement, c'est-à-dire qui n'est pas totalement, voire pas du tout libre de faire ce qu'il veut comme il le veut. Il obéit à un maître ou un supérieur et fait ce qu'on lui demande sans se poser de question. Par opposition, il y aurait l'homme libre qui agit se Accédez à la suite de ce contenu Accèdez aux contenus premium de 20aubac gratuitement en proposant votre propre corrigé, ou en obtenant un accès payant.
Si en effet, les parents veulent ce qui sert l'intérêt de leurs enfants, de ce fait, en obéissant, les enfants agissent en conséquence dans leur propre intérêt. Par opposition, l'esclave, lui n'agit qu'en fonction d'un intérêt qui lui est extérieur, celui de son maître qui ne cherche que son intérêt propre indépendamment de celui de l'esclave. Spinoza arrive à la conclusion qu'une conduite raisonnable consiste à agir suivant son propre intérêt; Une nouvelle question émerge, à savoir, « pourquoi le sujet agit il « aussi dans son intérêt particulier » lorsqu'il accomplit « des actions visant l'intérêt général »? Nous voyons ainsi qu'il y aurait une convergence entre l'intérêt général et particulier car dans les deux cas, il y a obéissance aux lois de la raison. Explication de texte spinoza traité théologico politique chapitre 16. Mais si au contraire, les lois répondaient aux décisions subjectives et arbitraires d'un despote, alors on ne pourrait plus dire qu'elles serviraient l'intérêt général voire même l'intérêt particulier. On retrouverait la situation de l'esclave.
Être dépendant de ses passions, c'est être incapable d'y résister et de les contrarier, c'est être tout entier à la merci des humeurs imprévisibles de son caractère et des caprices de ses désirs, c'est être absolument déterminé par notre nature parce que nous ignorons ce qui lui convient vraiment. L'homme qui tombe ainsi dans la satisfaction excessive des désirs est bien convaincu qu'en assouvissant ses envies au maximum il est le plus libre possible, mais en réalité il ne fait que s'emprisonner lui-même en se condamnant à être son propre esclave. Il se croit libre tout en s'enfermant lentement dans une prison dont il est lui-même l'artisan, la prison de la passion. Explication de texte spinoza traité théologico politique chapitre 16 octobre. Prisonnier de lui-même, captif de la tyrannie des désirs qui le font agir sans qu'il soit capable de les maîtriser, il est incapable de raisonner sa nature et ses tendances impulsives. Toutes les expériences addictives le prouvent par exemple de toute évidence: en proie à une addiction, on devient incapable d'y résister, et même quand on prend conscience de sa puissance et de la dépendance qu'elle a occasionnée.
Tout d'abord, quelle est la finalité de l'Etat, de l'organisation politique et du pouvoir politique? Ensuite, peut-on être libre et obéir en même temps? Comment déterminer l'idée de liberté: comme capacité de faire ce que l'on veut, ou comme capacité d'agir conformément à ce que la raison conseille? L'enjeu de cette détermination de l'idée de liberté n'est rien moins que celui-ci: le citoyen peut-il être libre au sein de l'Etat? En quoi consiste la liberté véritable? III - LES GRANDES LIGNES DE REFLEXION On pouvait distinguer deux moments dans le devoir: celui de l'explication précise de la pensée de l'auteur dans cet extrait; celui de la réflexion suscitée par la ou les problématiques que l'on vient de dégager. IV - UNE DEMARCHE POSSIBLE A - L'ETAT ET SA RATIONALITE SPINOZA souligne d'abord la rareté d'un pouvoir politique gouvernant de manière absurde ou à l'encontre de l'intérêt général. SPINOZA ne pêche pas par optimisme: simplement, il s'appuie sur la rationalité propre au pouvoir politique qui lui commande d'agir dans son intérêt et celui de sa conservation.