Quand c'est non c'est non. Clip - YouTube
Elle a notamment été l'instigatrice du projet Private Domain qui a réuni des musiciens appartenant au domaine classique et de la musique électronique (à l'instar d'Émilie Simon). Pour toutes ses contributions en lien avec les musiques actuelles, Laurence Equilbey officie sous le pseudonyme d'Iko (pour « iconoclaste »). C'est sous ce nom qu'elle est créditée dans la pochette de l'album Histoire de J. La polyphonie vocale de la coda donne à entendre un ensemble d'artistes féminines et féministes réunies sous le nom des Françoises: Camille, La Grande Sophie, Emily Loizeau, Olivia Ruiz et Rosemary Standley. Si on ne tient pas compte de la présence du piano, la conduite mélodique des voix semble directement inspirée des chansons polyphoniques de la Renaissance et notamment de compositions de Pierre Passereau (1509-1547) ou de Clément Janequin (1485-1558). Il serait par exemple intéressant de faire une écoute comparée de « Quand c'est non c'est non » avec « Il est bel et bon » de Pierre Passereau.
Rien ne s'affiche? Cliquez ici. Pour utiliser cette vidéo, lisez nos conditions. Interprété par la chanteuse Andy, personnage de fiction. Musique de Vincent Bosc. Paroles de Sébastien Brochot. Réalisé par Sébastien Brochot, préventeur-formateur au CRIAVS Île-de-France. Le CRIAVS Île-de-France est un service des Hôpitaux de Saint-Maurice dirigé par Dr Walter Albardier. + En savoir plus Une chanson parodique pour expliquer aux 15/25 ans la notion de consentement, en s'inspirant du style des années 80! À sa sortie, ce clip a été vue près de 4 millions sur les réseaux sociaux, en seulement quelques semaines. Il a été largement diffusé dans les médias, et à donner lieu à des dizaines de milliers de commentaires et de partage, surtout chez les adolescents et les jeunes adultes. Des paroles et une musique qui restent la tête: « Quand c'est oui, c'est oui. Quand c'est non, c'est non. Et quand on ne sait pas, on garde ses doigts pour soi. » Des affiches et dépliants reprenant le slogan de la campagne « Quand c'est oui, c'est oui.
Découvrir des chansons sur les violences sexuelles Barbara, « L'Aigle noir », L ' Aigle n oir, 1970. Linda Lemay, « On m'a fait la haine », Y, 1994. Stromae, « Dodo (Ceci n'est pas un clip) », Cheese, 2010. Cœur de Pirate, « Je veux rentrer », En cas de tempête, ce jardin sera fermé, 2018. Analyse musicale de « Quand c'est non c'est non » Une Renaissance pour les femmes? * * Titre emprunté à l'article de Joan Kelly (1928-1982) intitulé « Did Women Have a Renaissance? ». Voir la traduction: « Les femmes ont-elles connu une Renaissance? », Tracés. Revue de Sciences humaines, n° 36, 2019. La coda de « Quand c'est non c'est non » a été arrangée par Laurence Equilbey, cheffe de chœur et d'orchestre, reconnue internationalement grâce à la qualité des ensembles qu'elle a créés et qu'elle dirige ( Accentus créé en 1991, le Jeune Chœur de Paris créé en 1995, l'Insula Orchestra créé en 2012). Issue du monde de la musique savante classique et contemporaine, Laurence Equilbey a par ailleurs tissé des liens avec les musiques actuelles.
« Dans la préface de son premier livre de madrigaux dédié à Isabelle de Médicis, mécène ayant elle-même composée de la musique, Casulana explique que par ses faibles madrigaux, elle veut montrer au monde la sotte erreur des hommes qui sont tellement persuadés d'être les maîtres des performances intellectuelles, qu'ils ne pensent pas que ces performances puissent aussi être partagées par les femmes. » « La place des femmes dans l'histoire de la musique occidentale », émission Histoire de… d'Anne-Charlotte Rémond, France Musique, février 2014. Une série d'émissions était dédiée à la place des femmes dans la musique. Grâce à la partition, nous pouvons suivre les différents procédés contrapuntiques utilisés: au premier système, les entrées en imitation; au deuxième système, un canon quasiment stricte sauf à la troisième voix, qui est contrainte d'aller chercher un si (au lieu du sol attendu) pour des raisons harmoniques dues à l'accompagnement du piano. La CODA sur une seule piste et dans le ton original L'extrait de partition lui aussi dans le ton original (pdf, 75 Ko) Lexique Coda (it., du latin cauda, « queue »): section formelle conclusive d'une œuvre ou d'un mouvement d'une œuvre.
Ainsi, Jeanne Cherhal construit un espace de réflexion sur la question du consentement en confrontant le point de vue d'un homme de mauvaise foi, et les voix polyphoniques des femmes qui s'opposent à ses propos brutaux, hérités de la culture du viol. Grâce à un ensemble de métaphores à l'ironie grinçante qui transforme le symbole de la virilité masculine en phallus ridicule, « ton crayon, ta plume », la dénonciation est rendue accessible à un public adolescent. La figure de la métaphore permet aussi d'élargir la notion de consentement en ne traitant pas uniquement l'acte sexuel, mais aussi les paroles, puisque le crayon et la plume sont les symboles de l'écriture. Alors, il s'agit de dénoncer tous les agissements qui outrepassent l'accord du partenaire, y compris les mots déplacés. L'apprentissage de cette chanson en classe semble un support idéal à la sensibilisation et à l'éducation. Elle a d'ailleurs été choisie pour un clip de la campagne « Prévenir et protéger » visant à dénoncer les violences sexuelles.