Consécration de la justice restaurative et place de la victime. La victime peut désormais se constituer partie civile dès l'audience de culpabilité et est avisée de l'audience du prononcé de sanction, même s'il a déjà été statué sur l'action civile. La réforme de la justice pénale des mineurs consacre la procédure de justice restaurative qui peut être proposée au mineur et à la victime en parallèle de la procédure pénale. Une mesure de médiation ou de réparation peut être ordonnée tant au stade des alternatives aux poursuites que dans le cadre de la procédure de jugement (module réparation de la MEJ à titre provisoire ou de sanction).
Dans ce cadre, la victime n'est pas partie prenante dans le dispositif. A l'inverse, toute mesure ou activité d'aide ou de réparation à l'égard de la victime ne peut être ordonnée qu'avec l'accord de celle-ci. Les objectifs de la mesure de réparation sont multiples et il s'agit notamment de: favoriser le processus de responsabilisation du mineur; aider ce dernier à comprendre la portée de son acte et lui faire prendre conscience de l'existence de la loi pénale, prendre en compte la victime et réparer le préjudice subi; permettre au mineur de se réinscrire dans le corps social. À l'issue du délai fixé par la décision, en général 6 mois, le service ou la personne chargée de cette mise en ½uvre adresse un rapport au magistrat qui a ordonné la mesure ou l'activité d'aide ou de réparation. Enfin, cette mesure n'entraîne pas d'inscription au casier judiciaire. Vous êtes, ou l'un de vos proches, confronté à cette mesure pénale, contactez sans délai le cabinet RIGHINI AVOCAT afin d'obtenir conseils et assistance.
Par ailleurs, afin de mesurer l'impact de cette plaquette sur la participation des victimes à la mesure de réparation pénale, le groupe d'échanges de pratiques lancera une expérimentation très prochainement. Ces résultats seront communiquées en 2019. Téléchargez la plaquette dès à présent! Personnalisable, la plaquette a été conçue pour permettre l'insertion du logo des établissements ainsi que la modification des rubriques suivantes: logo: à droite du logo de Citoyens et Justice, possibilité d'insérer le logo du service concerné (Cf. mode opératoire), (page 1) adresses utiles: liste de partenaires ou institutions sur le territoire concernés, coordonnées et missions (page 1), plaquette envoyée par: espace destiné au tampon du service concerné (page 1), les témoignages (page 2): possibilité de modifier les trois témoignages anonymes choisis par le groupe par des paroles recueillis en interne de chaque service. Le reste du document est protégé afin de conserver le travail du groupe qui a pensé et parfois longuement débattu chacun des mots utilisés.
Infos › Justice La réparation pénale ou des TIG pour les mineurs Par 17/10/2017 - 10:09 • Mis à jour le 17/10/2017 - 10:09 Martinique Créée en 1993, la réparation pénale a mis du temps à s'installer dans les mœurs des juridiction. Désormais, les juges y ont de plus en plus recours. 204 mineurs martiniquais ont été sanctionnés de cette façon en 2017. Partager l'article sur: Le service territorial de la protection judiciaire de la jeunesse informait le public sur les mesures existantes pour protéger, mais également réinsérer les jeunes délinquants. La violence chez les jeunes est un phénomène de plus en plus présent dans notre société. Un phénomène de plus en plus marquant puisque ces actes sont enregistrés et diffusés sur les réseaux sociaux. "La mesure de réparation est une mesure qui favorise l'apprentissage de la responsabilité. Elle consiste à proposer aux mineurs la réalisation d'une activité positive. Parfois en faveur de la victime ou d'une collectivité. C'est une mesure qui est adaptée à chaque situation, qui favorise un processus de responsabilisation qui reconnait le mineur comme un sujet de droit, responsable de ses actes.
Admission Admission Il existe 4 possibilités d'orientation vers le service: Avant poursuites > le service est saisi par le Parquet sur décision du procureur pour une mesure de réparation pénale concernant un mis en cause, mineur au moment des faits. Au niveau d'un juge chargé d'une instruction > mise en examen pour une mesure de réparation pénale concernant un mis en cause, mineur au moment des faits. Au niveau de la juridiction d'ajournement de peine (Juge ou tribunal pour enfants, juge d'instruction) > jugement provisoire pour une mesure de réparation pénale concernant un mis en cause, mineur au moment des faits. Au niveau de la juridiction de jugement (Juge ou tribunal pour enfants) > prononcé d'une culpabilité avec décision de mise en œuvre d'une mesure de réparation pénale concernant un mis en cause, mineur au moment des faits. Équipe Équipe L'équipe est pluridisciplinaire Chef de service éducatif Coordinatrice Éducateurs spécialisés Secrétaire Agent de service Et en collaboration avec l'équipe du siège: Secrétaire administrative Gestion locative & Achats Comptabilité Service RH Agent technique Données techniques Données techniques 234 mesures de réparation pénale par an, en deux phases pour chacune: 1/ mise en situation éducative, 2/ mise en activité.
La période de mise à l'épreuve éducative est donc par la suite mise en place jusqu'à l'audience de prononcé de sanction. 2. La période de mise à l'épreuve éducative. La période de mise à l'épreuve éducative correspond à une période d'observation du mineur qui peut comporter des mesures éducatives et des mesures de sûreté. Peuvent ainsi être prononcés: Une expertise médicale ou psychologique du mineur; Une mesure judiciaire d'investigation éducative (enquête pouvant porter sur les antécédents du mineur, son rapport à l'école, son développement psychologique, son environnement familial etc. ); Une mesure éducative judiciaire provisoire (avec ou sans module, avec ou sans obligation ou interdiction); Un contrôle judiciaire; Une assignation à résidence sous surveillance électronique. Elle a pour objectif d'approfondir la connaissance de la personnalité et de l'environnement du mineur afin de permettre la mise en place d'un travail éducatif adapté. A l'issue de cette période, un rapport éducatif est transmis à la juridiction avant l'audience ce qui permettra de donner un éclairage sur l'évolution du mineur au cours des derniers mois.