Les rites funéraires musulmans sont spécifiques. Ils obéissent aux règles imposées par le Coran. En voici quelques caractéristiques de la pierre tombale musulmane qui vous guidera dans votre choix: La fosse dans laquelle est inhumé le défunt est très fine car le corps est déposé de profil, le regard portant vers La Mecque. De même, les pierres tombales présentent des différences quant aux monuments funéraires utilisés dans les autres religions. Le monument funéraire musulman ne comporte pas de tombale qui recouvre la sépulture. Toutefois, ils peuvent comporter une partie verticale, appelée la stèle. Celle-ci a une forme particulière: le haut de la stèle évoque le toit de La Mecque avec une forme de coupole. Il convient toutefois de préciser que beaucoup de tombes musulmanes ne comportent pas de stèle. En l'absence d'une stèle, une plaque funéraire avec le nom du défunt et un verset du Coran, peut être posée à même le sol. Tombe chez musulmans. Les musulmans doivent être inhumés en pleine terre, sans cercueil.
L'enterrement musulman doit être fait selon les recommandations de l'Islam. Toilette de purification du corps, présence d'un imam pour la récitation de sourates et rituel spécifique à la religion caractérisent les funérailles musulmanes. Le choix de l'enterrement musulman Tout serviteur d'Allah doit être inhumé selon la cérémonie funéraire musulmane. C'est dans le respect de la volonté du défunt et pour honorer sa croyance que cette pratique doit être observée par sa famille. Comment organiser un enterrement musulman? Les musulmans ne gardent pas longtemps le corps du défunt. L'enterrement doit avoir lieu avant le coucher du soleil si le décès a eu lieu la matinée et le lendemain si le décès se produit le soir ou la nuit. Deuil dans l'Islam : particularités du deuil dans l'Islam. Ce délai est prolongé en France compte tenu des obligations légales et des démarches administratives obligatoires (constat du décès, déclaration à la mairie, autorisation d'inhumer…). Un imam doit être appelé expressément pour les rites religieux et les proches informés au plus vite.
Les coutumes, le style de la tombe, l'enterrement peuvent varier en fonction des régions. [réf. nécessaire] La tombe doit être alignée perpendiculairement à la Qibla. Le corps est placé dans la tombe, sans cercueil, couché sur son côté droit, et faisant face à la Qibla [ 9]. Dès le XII e siècle, l'usage du cercueil se généralise [ 4]. Tombe chez musulmans de france. La sépulture doit être profonde d'au moins 30 centimètres. [réf. nécessaire] Dans les pays du Moyen-Orient, les femmes sont généralement découragées de participer aux processions funéraires. Dans l'Arabie préislamique, il était, en effet, d'usage que les femmes portent le deuil en pleurant bruyamment. Les familles riches embauchaient souvent des « pleureuses » pour assister aux funérailles de leur parent décédé [ 4] Les lamentations lors des funérailles ne sont plus autorisées selon le Sahih Bukhari [ 10]. [réf. nécessaire] L' orthodoxie sunnite demande de verser trois poignées de terre dans la tombe, tout en récitant un verset du Coran [ 6]: « C'est d'elle (la terre) que Nous vous avons créés, et en elle Nous vous retournerons, et d'elle Nous vous ferons sortir une fois encore [ 11].
Toutefois, certaines conditions sont à respecter lorsque l'on enterre le défunt en terre non-musulmane. Il doit être placé dans ce que l'on appelle: un carré musulman. Ce dernier est une parcelle de terre, réservée aux musulmans afin d'y être inhumés. Si ce dernier n'est pas accessible pour diverses raisons, il est conseillé de faire rapatrier le corps dans son pays d'origine afin d'y être enterré dans les rites funéraires islamiques. L'enterrement musulman et ses pratiques - Obsèques et pompes funèbres. Quand le corps est dans la tombe, chaque individu présent jette trois poignées de terre comme le préconise la Sunna. Abu Hourayrah (que Dieu l'agrée) rapporte que le messager d'Allah (bénédiction et salut de Dieu sur lui) pria sur un mort, puis on fit venir le mort et il jeta du côté de sa tête trois creux de terre (Ibn Maja). Lorsque le défunt est enterré, que la terre eut recouverte sa dépouille, il est recommandé d'élever un peu la tombe du sol de près d'un empan (à peu près une vingtaine de centimètres) afin que l'on puisse la distinguer comme le mentionne le hadith de Jabir (qu'Allah l'agrée).
Adeptes des saints de la région de Tlemcen, Paris, CNRS Editions. ARZOUMANIAN Ana, 2016 « Saddam Hussein. De la politique de la cruauté à une dramaturgie de l'enterrement », Garabian Sévane (dir. ), La mort du bourreau: Réflexions interdisciplinaires sur le cadavre des criminels de masse, Paris, Petra (Les cadavres dans les génocides et les violences de masse). ARIÈS Philippe, 1977, L'homme devant la mort, Paris, Seuil. ASSMANN Jan, 2010, La mémoire culturelle. Écriture, souvenir et imaginaire politique dans les civilisations antiques, trad. D. Meur, Paris, Aubier. AUBIN Jean, 1956, Matériaux pour la biographie de Shah Ni'matullah Wali Kirmāni: textes persans, Téhéran, Département d'iranologie de l'Institut franco-iranien. AUBIN-BOLTANSKI Emma, 2013, « Objectiver une présence sainte: le cas de la tombe de Moïse en Palestine », Archives des sciences sociales des religions, 161 (2013), p. La croyance en la vie aprs la mort - La religion de l'Islam. 201-219. BELLANGER Emmanuel, 2008, La mort une affaire publique. Histoire du syndicat communal funéraire de la région parisienne, Paris, l'Atelier.