Pendant l'intervalle, ses disciples le pressaient, en disant: " Maître, mange. " Mais il leur dit: " J'ai à manger une nourriture que vous ne connaissez pas. " Et les disciples se disaient les uns aux autres: " Quelqu'un lui aurait-il apporté à manger? " Jésus leur dit: " Ma nourriture est de faire la volonté de celui qui m'a envoyé et d'accomplir son oeuvre. Ne dites-vous pas vous-mêmes: Encore quatre mois, et ce sera la moisson? Ma nourriture c est de faire la volonté femme. Moi, je vous dis: Levez les yeux, et voyez les champs qui déjà blanchissent pour la moisson. Le moissonneur reçoit son salaire et recueille du fruit pour la vie éternelle, afin que le semeur et le moissonneur se réjouissent ensemble. Car ici s'applique l'adage: Autre est le semeur et autre le moissonneur. Je vous ai envoyés moissonner ce que vous n'avez pas travaillé; d'autres ont travaillé et vous, vous êtes entrés dans leur travail. "
Il est fatigué du voyage, Il est altéré et a faim. Comme vrai homme, Il éprouvait tout ceci aussi réellement que ses disciples, qui, poussés par la faim, étaient allés à la ville pour acheter des vivres (v. 8). Nous pourrions parfaitement comprendre qu'Il n'ait alors plus répondu aux sollicitations d'autrui, jusqu'à ce que ses besoins corporels soient assouvis. C'est cela qui nous entrave si souvent dans notre service. Mais Jésus voit une femme avec une cruche venir de la ville vers la fontaine et Il sait que son cœur réclame une autre eau qui puisse enfin étancher sa soif. Aussitôt, tout son intérêt est porté à aider cette âme. Ma nourriture c est de faire la volonté plus. Avec quelle délicatesse Il entre en contact avec elle! Il lui demande de lui donner à boire. Il s'agit avant tout pour Lui d'engager la conversation avec elle; nous ne lisons rien quant au fait qu'elle ait donné ou non suite à sa demande. Peut-être l'a-t-elle oubliée au cours de l'entretien qui la saisit au plus profond d'elle-même. L'homme qui est assis là sur la fontaine inspire confiance à cette femme qui, dans sa vie passée, « a fait » tant de choses qui la cataloguaient, devant ses semblables, comme une créature profondément dégradée.
C'est extraordinaire de se dire que nous pouvons être faibles, avoir peur, avoir des envies et des désirs différents de ceux de Dieu, mais que lorsque nous nous engageons à marcher selon sa volonté, nous nous retrouvons fortifiés pour le faire. "Ma nourriture" (Jean 4 : 34). En effet, même si nous ne sommes pas visités Par des anges comme Christ à Gethsémani, l'Esprit de Dieu par sa présence nous accompagne, et notre Père nous rassure qu'à cause de Christ, nous pouvons nous tourner vers le trône de la grâce et être secourus. Il ne s'agit donc pas d'une marche solitaire mais d'une marche avec Christ où note seule désir est de faire pleinement la volonté de Dieu. Max William ELOBO