Voici quelques pages et sites internet pour comprendre l'évolution (surtout du XVIIè au XXè siècles) de: - l'écriture théâtrale - le jeu du comédien sur scène - la mise en scène, le rôle du metteur en scène 1) Une page assez générale et rapide mais qui donne les étapes essentielles de l'évolution historique du théâtre: D'autres pages sur le site rappellent, page par page, les étapes du théâtre depuis ses origines antiques jusqu'au XXè siècle. A voir ici: 2) Le site s'adresse à de futurs comédiens de théâtre et offre de nombreuses pages qui permettent de s'interroger sur la manière d'envisager le jeu du comédien sur scène: - Faut-il s'identifier totalement au personnage ou rester à distance? - Est-il possible d'apprendre des gestes, des attitudes, des intonations afin de rendre compte d'émotions du personnage tout en restant à distance de celui-ci, en ne s'identifiant jamais à lui? - Ou faut-il que l'acteur aille chercher dans son vécu personnel, dans ses propres expériences humaines émotionnelles afin de jouer de la manière la plus juste possible, la plus naturelle?
Où en sommes-nous avec le jeu aujourd'hui? Jouons-nous comme il y a 40 ans, au moment de la mise à niveau de notre modernité théâtrale? La formation et la pratique du jeu ont-elles changé? Si oui, avons-nous progressé ou régressé? Sommes-nous meilleurs, moins bons, pareils, différents? Dans Jeu, ce qui alimente le plus souvent la réflexion est le texte ou la mise en scène, ce qu'on pourrait appeler « le lisible ». Le jeu, lui, parce qu'il est plus manifeste que lisible, se dérobe à la description écrite et brouille l'analyse. Or, cet élément primordial et difficile à cerner du théâtre est, paradoxalement, le moteur de ce qui fait la force de l'art dramatique: son pouvoir de saisissement. Nous décrivons souvent le jeu à l'aide d'un lexique qui n'a guère changé depuis 50 ans. Critiques comme praticiens en usent comme s'il allait de soi. Pourtant, personne ne semble s'entendre précisément sur ce qu'on veut dire par le jeu stanislavskien, par exemple, ou par la Méthode de l'Actors Studio, la distanciation brechtienne, la cruauté d'Artaud, le jeu postdramatique ou le non-jeu, si cher au regretté Robert Gravel.
En général, les revues spécialisées de cinéma abordent très rarement le jeu des comédiens, au profit (et à juste titre) d'analyses formelles et, selon le cas, théoriques. Certains films se prêtent cependant à une appréciation de cet exercice où s'incarnent souvent comme par magie gestuelle, jeux de masques, expression, mouvement, danse, autant d'éléments de l'art d'interprétation qui, parfois, subjuguent notre attention jusqu'à perdre pendant quelques secondes le fil de l'intrigue. Dans son remarquable recueil d'entrevues avec quelques comédiens (de théâtre et de cinéma), Figures of Light: Actors and Directors Illuminate the Art of Film Acting 1, Carole Zucker (professeure de cinéma à l'Université Concordia) déclare sans ambages que « the film actor's poetic resonance, and his or her capacity to transcend the mundane, is an extraordinary feat …» Elle suggère donc la notion d'exploit, de prouesse lorsque le comédien, par son jeu, arrive à transcender le banal, le quotidien, le terre-à-terre.
» Ce qui fait un grand comédien c'est donc sa capacité d'adaptation permise grâce à l'étude de l'homme et l'imitation de ses attitudes. Un grand comédien peut l'être uniquement de part ses dispositions naturelles mais cela est rare. Le plus souvent le jeu reposant sur la sensibilité fait qu'un acteur peut exceller lors d'une représentation et être médiocre lors d'une autre. Dès lors le jeu de l'acteur doit reposer sur un travail d'observation du monde, des gens, des passions mais aussi d'imitation. Pour atteindre la perfection du jeu il faut que l'acteur soit dénué de sensibilité pour interpréter la sensibilité. Diderot oppose ici deux manières concevoir le jeu de l'acteur: un jeu reposant sur la sensibilité, l'autre sur la réflexion. Aujourd'hui cette question reste d'actualité, notamment dans le jeu de l'acteur de cinéma. La vision qui prédomine est opposée à celle de Diderot: à Hollywood par exemple l'acteur doit devenir le personnage et cela de part un processus de métamorphose, physique notamment.
Entre ces quatre personnages, des moments d'une puissance dramatique inégalée. Tour à tour, face à face, l'un contre l'autre, les uns avec les autres, ils s'approprient l'espace cinématographique, donc le cadre, pour inventer des êtres en chair et en os historiquement vrais qui nous ressemblent par leurs forces, leurs faiblesses, leurs émotions innées, à la fois drôles, libres-penseurs, prisonniers de leurs doutes, paradoxaux comme l'est l'expérience humaine. Élie Castiel — Rédacteur en chef 1 New York: Plenum Press, 1995, p. 5 2 La sortie du film à Montréal est prévue pour le 12 février
Résumé du programme Le nom d'un comédien est proposé aux deux candidats de ce jeu cinéphilique. Ceux-ci doivent citer tour à tour le plus grand nombre de films dans lesquels ce comédien tient un rôle principal ou secondaire. Deux journalistes de la rédaction assistent chaque candidat. La suite sous cette publicité Publicité Casting principal Franck Vallières Publicité