Dernière mise à jour le 17 janvier 2014 à 12:09 par sante-medecine. La Société Française d'Hygiène Hospitalière ( SFHH) a actualisé en octobre 2013 ses recommandations de bonne pratique sur la gestion préopératoire du risque infectieux, près de 10 ans après la conférence de consensus de 2004. Ces préconisations visent à renforcer les mesures de prévention du risque d'infection du site opératoire (ISO), à différentes phases de préparation du patient et du site opératoire. Introduction La Société Française d'Hygiène Hospitalière indique que cette mise à jour est motivée par la disponibilité de données scientifiques mettant en évidence l'effet bénéfique de nouvelles stratégies de prévention du risque infectieux sur site opératoire: comme celui de la décolonisation nasale ciblée des patients dépistés positifs à S. aureus ( staphylocoque doré) dans la réduction des infections du site opératoire (ISO), en chirurgie cardiaque. Cours. La SFH indique par ailleurs que d'autres mesures de prévention, comme la décolonisation oro-pharyngée et corporelle répétée, sont associées depuis peu à la décolonisation nasale comme stratégie de prévention adaptée.
Résultats Il est recommandé d'effectuer une douche préopératoire mais le moment de celle-ci importe peu. L'utilisation d'un simple savon semble suffisant. En urologie le shampoing ne semble pas indispensable ni le retrait des vernis. Les tissus imprégnés, les champs adhésifs et les pellicules bactério-isolantes sont peu utiles pour réduire le risque infectieux. La dépilation n'est pas nécessaire en routine. Il est recommandé de réaliser une détersion sur une peau souillée. L'utilisation d'un antiseptique alcoolique est à privilégier, l'application successive de 2 antiseptiques de gamme différente est possible. Conclusions La mise à jour des recommandations sur la préparation cutanée du malade avant chirurgie urologique était nécessaire. Elle a modifié certaines recommandations qui devraient apparaître dans notre pratique quotidienne. Summary The surgical site infections (SSI) are rare adverse events that may have severe consequences in terms of morbidity, mortality and costs. Guidelines on the preparation of the patient can reduce the risk of SSI.
Tous les intervenants, en particulier l'équipe d'anesthésie responsable entre autre de la pose des cathéters veineux et périduraux, sont donc concernés par les mesures préventives recommandées.