Boulevard René-Lévesque, la Cathédrale Marie-Reine-du-Monde attire le regard par son architecture qui contraste avec les gratte-ciel de verre qui l'entourent. Réplique au tiers de la basilique Saint-Pierre de Rome, cette cathédrale catholique d'inspiration néo-renaissance italienne a été construite à la fin du XIX e siècle à partir des plans de l'architecte Victor Bourgeau, en plein cœur de ce qui était alors le quartier anglo-protestant de la ville. Si son extérieur évoque la célèbre basilique de la ville éternelle, son intérieur est plus modeste. Mais la nef, la voûte à caissons en bois blanc et doré, et surtout le baldaquin néo-baroque aux colonnes torsadées qui rappelle celui du Bernin à Rome, valent le détour au même titre que les tableaux du transept réalisés par Georges Delfosse qui racontent l'histoire de la ville. La Cathédrale, comme on l'appelle familièrement, fait partie du paysage montréalais depuis des lustres et demeure un élément important de son patrimoine religieux. Elle est dotée d'un sanctuaire, d'une abside, de la chapelle funéraire des évêques de Montréal, d'un baptistère, de la chapelle des mariages et de la chapelle du souvenir.
Du lundi 25 avril au vendredi 13 mai, la Cathédrale Marie-Reine-du-Monde (située au coin de la rue Mansfield et du boulevard René-Levesque) accueillera une exposition itinérante sur les miracles eucharistiques dans le monde conçue par le bienheureux Carlo Acutis. Vous êtes cordialement invités à venir la visiter, ci-dessous tous les détails de l'événement: Exposition de Carlo Acutis sur les miracles eucharistiques L'exposition se tiendra principalement dans le narthex de la cathédrale.
À l'époque, c'était la plus grande église du Québec. Benoît XV l'a proclamée basilique mineure en 1919. À la demande du cardinal Paul-Émile Léger, par la bulle du pape Pie XII, elle fut renommée basilique-cathédrale Marie-Reine-du-Monde-et-Saint-Jacques-le-Majeur le 12 novembre 1955. En 1954, année mariale, le pape avait officialisé ce titre dans son encyclique Ad caeli Reginam et institué la fête liturgique de Marie Reine. Au sommet de la façade de la basilique Saint-Pierre du Vatican se trouvent des statues des douze apôtres, mais ici, le devant de l'église est embelli par les statues des saints patrons de treize paroisses montréalaises qui ont mis en commun leurs biens religieux. L'intérieur, également copié de la basilique Saint-Pierre, inclut un baldaquin à l'échelle de celui du Bernin. Ces dernières années, l' esplanade et le narthex de la cathédrale ont subi d'importantes réparations. Devant l'église a été dévoilé, le 24 juin 1903, le monument de l'évêque Ignace Bourget, œuvre de Louis-Philippe Hébert.
Lieu historique national du Canada de la Cathédrale-Marie-Reine-du-Monde Marie-Reine-du-Monde Cathedral Cathédrale Marie-Reine-du-Monde Saint-Jacques-le-Majeur Basilica Basilique Saint-Jacques-le-Majeur Marie-Reine-du-Monde Basilica-Cathedral Basilique-cathédrale Marie-Reine-du-Monde Description du lieu patrimonial La cathédrale Marie-Reine-du-Monde est un édifice imposant de style néo-baroque de la seconde moitié du 19e siècle. La cathédrale adopte un plan en croix latine couvrant près de 4700 mètres carrés. Elle se caractérise entre autre par un narthex proéminent conçu en pierre de taille, surmonté de treize statues et par un dôme monumental atteignant 77 mètres de hauteur dominant l'édifice à la croisée des transepts. Les autres murs de la cathédrale sont de pierre calcaire dont la surface est bosselée. La nef est coiffée d'une toiture à deux versants en cuivre. À l'intérieur, s'élève un baldaquin en cuivre rouge orné de feuilles d'or. La cathédrale fut érigée dans le «mille carré doré», quartier privilégié de la haute bourgeoisie de Montréal qui émergea, dès le milieu du 19e siècle.