Exemple d'un plan de commentaire avec introduction et conclusion du chapitre 1, de l'incipit de Dernier jour d'un condamné, 1829, Victor Hugo. (Ceci n'est évidemment pas un modèle, mais un exemple. Votre réflexion personnelle peut mener vers d'autres pistes de lecture). Introduction: Texte engagé de Victor Hugo contre la peine de mort, Le dernier jour d'un condamné s'impose dans l'oeuvre du grand romantique à côté de son grand roman Les Misérables, ou de son poème Melancholia comme un engagement fort. Il a d'ailleurs porté sur la scène politique cette conviction de l'abolition de la peine de mort, et du changement de la politique carcérale quand il fut député sous la seconde république (1848-1851). (accroche) Le texte présenté ici est l'incipit de l'oeuvre. Il donne au lecteur une première impression sur la manière dont Victor Hugo a construit son livre. C 'est un monologue intérieur qui prend la forme d'un journal contant les pensées et les émotions d'un condamné à mort la veille de son exécution.
Dans l'attente de son exécution, il consigne ses dernières pensées et sensations: son journal suit le flot chaotique de sa conscience, avec des moments de panique, des sursauts d'espoir ou de révolte, et une hantise - celle de la mort qui vient. Texte d'une inaltérable actualité et premier acte d'un combat dont Hugo demeurera le symbole, Le Dernier Jour d'un condamné (1829) se présente comme « la plaidoirie générale et permanente pour tous les accusés présents et à venir ». Et reste sans doute le plus grand réquisitoire jamais écrit contre la peine de mort. Date de parution 09/03/2011 Editeur ISBN 978-2-08-126105-1 EAN 9782081261051 Format PDF Nb. de pages 195 pages Caractéristiques du format PDF Pages 195 Taille 4 803 Ko Protection num. Contenu protégé Transferts max. 6 copie(s) autorisée(s) Imprimable Non Autorisé Copier coller Non Autorisé
Victor Hugo: « Le Dernier Jour d'un condamné ». Étude intégrale 1. Introduction – déroulement de la lecture – documentation – genèse de l'œuvre – analyse de l'œuvre 2. Lecture suivie des trois premiers chapitres – le temps et les temps – l'expression de l'affectivité 3. L'auteur, le narrateur, le personnage – le problème du « je » – le problème de l'écriture 4. Éléments pour une lecture méthodique des chapitres 6 et 7 – qu'est-ce qu'un homme? – pourquoi écrire? – une écriture exemplaire 5. Le condamné – portrait du condamné – un mort vivant 6. Les autres – lecture suivie du chapitre 13: le ferrement des forçats 7. La peine de mort 8. L'adaptation de Jean-Christophe Averty L'article est suivi d'une bibliographie sur le même thème, ainsi que d'un tableau synthétisant l'étude du temps dans l'ouvrage. l'École des lettres septembre 9, 2021 Programmes: lecture - récits du 19e siècle Fichier(s) lié(s): Abonnez-vous pour acceder aux fichiers...
Une horrible, une sanglante, une implacable idée! Je n'ai plus qu'une pensée, qu'une conviction, qu'une certitude: condamné à mort! Quoi que je fasse, elle est toujours là, cette pensée infernale, comme un spectre de plomb à mes côtés, seule et jalouse, chassant toute distraction, face à face avec moi misérable, et me secouant de ses deux mains de glace quand je veux détourner la tête ou fermer les yeux. Elle se glisse sous toutes les formes où mon esprit voudrait la fuir, se mêle comme un refrain horrible à toutes les paroles qu'on m'adresse, se colle avec moi aux grilles hideuses de mon cachot; m'obsède éveillé, épie mon sommeil convulsif, et reparaît dans mes rêves sous la forme d'un couteau. Je viens de m'éveiller en sursaut, poursuivi par elle et me disant: – Ah! ce n'est qu'un rêve! – Hé bien! avant même que mes yeux lourds aient eu le temps de s'entre ouvrir assez pour voir cette fatale pensée écrite dans l'horrible réalité qui m'entoure, sur la dalle mouillée et suante de ma cellule, dans les rayons pâles de ma lampe de nuit, dans la trame grossière de la toile de mes vêtements, sur la sombre figure du soldat de garde dont la giberne reluit à travers la grille du cachot, il me semble que déjà une voix a murmuré à mon oreille: – Condamné à mort!
Il est poursuivi par l'idée de sa mort prochaine, qui devient une obsession: « Quoi que je fasse, elle est toujours là ». Quatrième paragraphe constitué par la métaphore filée de cette pensée en monstre fantastique: « pensée infernale », « comme un spectre de plomb », « ses deux mains de glace », « Elle se glisse…sous la forme d'un couteau ». Vision cauchemardesque toujours reliée à la mort, comme si cette idée devenait la grande faucheuse, allégorie de la mort. (phrase de conclusion de la partie lors de la rédaction) Conclusion: L'incipit de ce grand texte engagé de Victor Hugo nous immerge directement dans l'oeuvre. L'utilisation du registre lyrique et du point de vue interne apporte émotion et force au texte. De plus, le thème de la peine de mort est mis en avant dès les premières lignes, ainsi que la prison, lieu unique du récit. Ce réalisme se montre encore à travers la description de la vie passée du personnage, et de son emprisonnement physique autant que psychologique. (réponse à l'annonce de plan) Victor Hugo construit un incipit à la fois traditionnel par les informations données au lecteur, pour qu'ils puisse rapidement s'immerger dans le récit, et aussi un incipit puissant et original par sa construction qui insiste sur l'enfermement du personnage.
Les spécialistes établissent le plan de récolement uniquement en fin d'ouvrage. Pas avant la fin du chantier. Un plan de récolement permet de décrire les travaux qui ont été effectivement réalisés. Il indique, géométriquement, l'emplacement des ouvrages réalisés, les implantations précises des réseaux et des installations tout en tenant compte des modifications éventuelles apportées pendant la réalisation des travaux de construction. Ce document graphique définissant le type et la localisation d'un ouvrage après la fin des travaux tient compte des modifications apportées au cours des travaux. Ainsi, la nature et la position exacte des équipements réalisés sont bien identifiées en vue de vérifier la conformité des ouvrages au regard des plans d'exécution. Il s'agit d'un relevé des travaux qui ont été réellement effectués. Il est issu d'un levé qui est souvent topographique. Après l'exécution de ces travaux, le plan de recollement liste tous les travaux réalisés. Il fait partie des éléments du dossier complet des ouvrages exécutés qui est remis par l'entrepreneur au Maître d'Ouvrage ou au futur exploitant de l'ouvrage.
» Dès lors, passé le délai de récolement des travaux, l'administration ne pourra plus exiger du pétitionnaire qui réalise de nouveaux travaux sur sa construction initiale, le dépôt d'un permis de construire portant également sur des éléments de la construction existante. Le pétitionnaire n'aura pas à régulariser la construction initiale. >> Décision CE, 26 nov 2018, req. n° 411991
( CE, 26/11/2018, n°411991) Il convient de rappeler ici que la jurisprudence ancienne et constante du Conseil d'Etat exige du propriétaire qui souhaite réaliser des travaux sur une construction existante irrégulière qu'il sollicite une autorisation pour l'ensemble de la construction ( CE, 9/07/1986, Thalamy, n°51172). Cette règle s'applique même si les nouveaux éléments de construction ne prennent pas directement appui sur une partie de l'édifice réalisée sans autorisation ( CE, 13/12/2013, Mme Carn et autres, n°349081). L'arrêt Sormonte permet donc de contourner la règle de principe des jurisprudences Thalamy et Carn, à condition d'avoir déposé une DAACT. En effet, passé le délai de récolement, elle vaut certificat de conformité vis-à-vis de l'administration. Alors que la procédure de récolement est facultative pour l'administration, elle bénéficie désormais de conséquences pratiques redoutables. Les constructeurs sont donc désormais fortement incités à déposer une déclaration attestant l'achèvement et la conformité des travaux.
Ce formulaire doit mentionner la nature et les quantités des produits, des équipements et des matériaux réemployés ou destinés à l'être et celles des déchets, effectivement réutilisés, recyclés, valorisés sous forme de matière ou en vue d'une production d'énergie ou éliminés, issus de la démolition ou de la rénovation significative 3, ainsi que les entreprises ou les centres de collecte ou de valorisation dans lesquels ces produits, équipements, matériaux et déchets ont été déposés et fournit les éléments attestant ce dépôt. Un arrêté doit préciser les informations devant figurer dans le formulaire de récolement. VI – Transmission du diagnostic au CSTB et statistiques (D., art. 1, 9°; CCH, art. R. 111-50) Le nouvel article R. 111-50 du Code de la construction et de l'habitation prévoit que le maître d'ouvrage doit transmettre au centre scientifique et technique du bâtiment: le diagnostic préalablement à l'acceptation des devis ou à la passation des marchés relatifs aux travaux de démolition ou de rénovation significative; le formulaire de récolement dans un délai de 90 jours suivant l'achèvement des travaux de démolition ou de rénovation significative.
Par conséquent le Tribunal retient de bon droit que la SCI a été privée d'une garantie, et que la décision qui en suit, à savoir la mise en demeure, est prise consécutivement à une procédure irrégulière. Par ailleurs, les juges soulèvent également une irrégularité concernant la mise en demeure envoyée une seconde fois à la bonne adresse de la SCI et respectant le formalisme en matière de preuve d'envoi, au-delà du délai prévu en matière de contestation de conformité des travaux (trois mois en vertu de l'article R 462-6 du Code de l'urbanisme). En l'espèce, la mise en demeure est annulée et la ville a l'obligation de délivrer une attestation de conformité dans les quinze jours suivants la notification du jugement, en plus du paiement des dépens. Pour la juridiction administrative, la décision contestant la conformité des travaux qui méconnaît le respect des formalités d'information préalable d'une visite de récolement, est entachée d'un vice de procédure justifiant son annulation. Référence de l'arrêt: TA Paris 17 mai 2019 n°1709925 VILA AVOCAT
Lorsque des travaux ont été réalisés en méconnaissance de l'autorisation obtenue, peuvent-ils être régularisés? Dans l'affirmative, cette régularisation peut-elle prendre la forme d'un permis modificatif? Peut-elle être exigée par la commune lors du dépôt d'une nouvelle demande d'autorisation? Autant de questions auxquelles le Conseil d'Etat vient de répondre dans une décision du 25 novembre 2020 et qui est riche de trois enseignements. Premier enseignement: la régularisation peut être effectuée par la délivrance d'un permis de construire modificatif tant que la construction n'est pas achevée.
De plus, le diagnostic doit fournir une estimation de la nature, de la quantité et de la localisation dans l'emprise de l'opération de démolition ou de rénovation significative: des matériaux, produits de construction et équipements constitutifs des bâtiments ainsi que de leur fonction; des déchets potentiellement générés par ces produits, matériaux et équipements avec l'indication de la classification du déchet conformément aux dispositions de l' article R. 541-7 du Code de l'environnement; des déchets résiduels issus de l'usage et de l'occupation des bâtiments.