Ainsi, les termes aériens et éthérés qui font penser à l'Idéal, à la liberté « ciel / esprit / horizons / jour» (v. 1-4) sont immédiatement contrecarrés par termes qui expriment la fermeture: « couvercle », « ennuis », « cercle », « nuits »(v. 1-4) Rappelant le sentiment d'enfermement du poète Le poète est passif ^ se réduit à un « esprit gémissant » (v. 2). Le participe présent « gémissant » (v. 2) __ l'absence de force pour surmonter le spleen. Champ lexical de la tristesse et de la plainte « gémissant »(v. 2), « longs »(v. 2), « ennuis »(v. 2), « noir »(v. 4), « triste »(v. 4). accentue le caractère funèbre de ce premier quatrain B – Un effacement du poète (2ème et 3ème quatrain) Deuxième quatrain poursuit la métaphore filée entre le monde et un espace carcéral: « cachot » (v. 5), « murs » (v. 7) « plafonds »(v. 8)., « prison »(v. 10), « barreaux »(v. 10) le monde devient ainsi une prison angoissante ^ sans issue. Terme « Espérance » au v. 6 est une allégorie de l'Idéal. Mais la comparaison « comme une chauve-souris »(v. Spleen quand le ciel bas et lourd baudelaire en. 6) assimile l'Espérance à un animal de nuit, symbolisant la mélancolie ^ le vampirisme.
Commentaire de texte: Baudelaire Spleen LXXXVIII « Quand le ciel bas et lourd... ». Recherche parmi 272 000+ dissertations Par • 5 Décembre 2021 • Commentaire de texte • 1 362 Mots (6 Pages) • 180 Vues Page 1 sur 6 Baudelaire, poète de la modernité, publie son grand recueil Les Fleurs du mal en 1857. Il expérimente en passant du romantisme, au mouvement parnassien, puis en insufflant le symbolisme. De même, il remet au goût du jour la forme oubliée du sonnet, et popularise le poème en prose (Spleen de Paris, 1869). Spleen (Quand le ciel bas et lourd...) | Speakerty. Il mène une vie de tourments et de difficultés dont l'angoisse se retrouve dans son concept central du Spleen (humeur dépressive). D'ailleurs ce poème est un des quatre qui porte le titre de Spleen. Le poète nous immerge dans un moment de sa vie douloureux, dépressif où il se sent emprisonné par son environnement jusqu'à succomber au désespoir. Comment Baudelaire montre-t-il la montée du Spleen dans ce poème? Dans un premier temps, nous les caractères angoissants de l'environnement du poète, avant de montrer la progression inéluctable du Spleen.
La première strophe exprime déjà de manière claire cette idée d'enfermement. En effet, le ciel est comparé à un couvercle, au moyen du verbe « pèse ». Cette comparaison évoque l'image d'un récipient fermé, amenant ainsi une idée d'emprisonnement, de restriction de l'espace pour ce qui se trouve à l'intérieur. Cette figure est renforcée par les deux adjectifs qualifiant le ciel, « bas » et « lourd ». Spleen quand le ciel bas et lourd baudelaire de la. Ils participent à la comparaison au sens où ils amènent et renforcent cette idée d'écrasement. La polysémie du verbe y contribue également: il peut être envisagé dans le sens de « appuyer, exercer une pression » ou celui de « être difficile à supporter ». Il s'associe de la sorte parfaitement avec l'adjectif « lourd », qui possède également deux sens en adéquation avec les précédents: « dont le poids est élevé » ou « oppressant, difficile à supporter ». Ce deuxième sens, commun aux deux termes, évoque également l'idée de l'ennui, qui est d'ailleurs exprimée clairement au vers suivant et rappelée par l'adjectif « triste » au quatrième vers.