La nature symbolise aussi la joie et le bonheur. Les oiseaux explicitent leur contentement, et la « belle », « heureuse », rit. Par la suite, une antithèse confronte la première moitié avant l'hémistiche à celle qui est située après l'hémistiche. Au début du poème, le poète invite la belle fille vers les champs. Il s'agit d'un lieu ouvert, aéré et lumineux. Contrairement à cela, dans la partie suivante, le personnage masculin propose à la femme de le rejoindre parmi les arbres, dans les bois. Il ne s'agit plus du même endroit. V. Hugo, Elle était déchaussée, Les Contemplations, lecture analytique. Ce dernier est sombre, et plus intime. La ponctuation forte de la fin de certains vers (comme les vers 4, 8, 12, 13) indiquent le ton et prouvent le lyrisme. L'interjection du vers 12, « Oh! Comme les oiseaux chantaient au fond des bois! », complète cette idée de béatitude, et d'étonnement devant une si belle personne, ce qui évoque l'étude de la description de la nature. De même, le temps joue un rôle relativement important dans Elle était déchaussée, Elle était décoiffée, comme dans beaucoup de poèmes romantiques, l'amour étant étroitement lié au temps qui s'écoule.
Lire la suite Pour aller plus loin: consultez les documents du site Date de dernière mise à jour: 27/07/2021 Les commentaires sont clôturés
L'adjectif donne un caractère sensuel à la scène. Le personnage masculin est d'abord évoqué par le pronom personnel « moi ». Il s'agit du poète. Il est, comme souvent dans les poèmes de V. Hugo, un passant, un promeneur. L'échange des regards est ici réciproque: "je crus voir une fée", "elle me regarda", "elle me regarda pour la seconde fois", "je vis venir". L'insistance sur le regard comme vecteur de la rencontre passe par la répétition du verbe « regarder ». La rencontre entraîne à l'invitation amoureuse: « Veux tu t'en venir dans les champs? ». Elle était déchaussée, elle était décoiffée... - Poème de Victor Hugo - Les Contemplations. L'expression a une connotation sensuelle. La périphrase: « le mois où l'on aime » accentue cette impression de même que l'expression « les arbres profonds » et le tutoiement amoureux (vers 4, 7 et 8). Le verbe « triompher » (vers 6) ne laisse aucun doute sur l'issue de la scène. Le jeu sur les pronoms met en scène la réciprocité du sentiment amoureux qui passe par l'hymne à la nature. IIè axe: Une nature complice Il s'agit d'une scène printanière.
Les romantiques avaient préconisé de simplifier la langue poétique et les métaphores: le lexique utilisé ici est élémentaire, voire répétitif (« veux-tu », « regarder »). La syntaxe n'est pas complexe. Seul le champ lexical de la nature est présent: joncs, champs, arbres, oiseaux, bois, eau, rivage. Toute autre trace d'humanité a disparu, faisant de ce couple un couple édénique. Elle était déchaussée hugo. En revanche, on assiste à une présentation anthropomorphique, à une personnification de la nature: « Comme l'eau caressait doucement le rivage! » Cette représentation permet de montrer l'accord entre cette scène et la nature. b) L'accord entre la scène et la nature On remarque un parfait accord entre cette jeune fille et la nature qui l'environne. La femme semble sortir de l'eau. C'est une sorte de sirène, une naïade. Tout est naturel en elle: pieds nus, cheveux décoiffés, sauvage... Comme le poète, la nature semble appeler à l'amour: les oiseaux chantent et l'eau caresse (c'est la seule métaphore du texte) le rivage.
La question est reposée à deux reprises, sous formes légèrement différentes. Cela est suivi d'une courte allitération en [p] avec « les pieds nus, parmi les joncs penchants; Moi qui passais par la ». Elle illustre le clapotement des eaux le long du « rivage » (v. 13) sur lequel la créature divine est accroupie. En outre, deux périphrases décrivent la jeune fille sauvage: « belle folâtre » (v. 11) et « belle fille » (v. 15). Ces périphrases ont pour but la 'décentralisation' du personnage féminin dont il est question et ainsi la rendre accessible à n'importe quelle interprétation que le lecteur pourrait en faire. Peut être n'est elle-même pas humaine. Une « fée »? Un rêve? Ou simplement une envie de fraîcheur, de vie, de mystère, qu'incarnerait une telle femme? Elle etait dechaussee elle etait decoiffe. HUGO s'est sans doute inspiré du charme de sa fille, et du corps de sa femme, afin d'écrire des sentiments qui appartiennent à sa propre histoire. Cependant, malgré sa beauté éblouissante, l'héroïne est sauvage. « Elle » est libre comme le vent qui déchaîne ses cheveux, et insaisissable comme l'eau qui caresse ses pieds nus.
4): « Veux-tu t'en venir dans les champs? »: Invitation oral de Victor Hugo à la femme, première approche vocale. Mais la femme ne répondra pas oralement. 5): « regard suprême »: Divinisation de la femme, le poète insiste encore une fois sur le fait que la rencontre se joue principalement sur le regard malgré qu'il essaye d'engager la conversation. « Suprême »: voc. hyperbolique. 6): « Qui reste à la beauté quand nous en triomphons »: Le poète dit ici qu'il a réussi à ne pas regarder la beauté de la femme mais seulement ses yeux, qui en disent beaucoup sur elle. « Beauté » et « Triomphons »: voc. hyperbolique(v. 7-8): Le poète insiste envers la femme, il répète pour la troisième fois sa demande à la femme avec la même formulation « Veux-tu ». « C'est le mois où l'on aime »: Il essaye de persuader la femme en mettant en avant une évidence. Cette répétition insiste sur la musicalité du poème. Nature: « Champs » et « Forêt ». Elle etait dechaussee hugo analyse lineaire. Contact avec la parole qui se faisait avant avec le regard. Admiration entre les deux par le / Le poète est désorienté par cette rencontre Accélération du déroulement de la scène.