Imprimer le PDF A. Martinot Clinique de Pédiatrie, H. Jeanne de Flandre, Av Avinée, 59037 Lille cedex Abréviations AJI: Arthrite juvénile idiopathique BU: Bandelette urinaire MICI: Maladie inflammatoire chronique intestinale OMA: Otite moyenne aigue SAUV: Salle d'accueil des urgences vitales VHB, VHC, HIV: Virus hépatite B, hépatite C, immunodéficience humaine Arbre diagnostique – Commentaires Le diagnostic d'une fièvre nécessite de distinguer les fièvres aiguës, prolongées et récurrentes. Les fièvres récurrentes ne sont pas ici détaillées (cf pas à pas spécifique) mais sont évoquées en cas d'épisodes fébriles réguliers, souvent stéréotypés survenant depuis au moins 6 mois. Pas à pas en pédiatrie en. Les fièvres au retour d'un pays tropical ont également été traitées par ailleurs ainsi que les situations particulières de la drépanocytose et des cardiopathies. (1) L'infirmière d'accueil et d'orientation doit repérer dès l'admission aux urgences les enfants présentant des signes de sepsis grave et recueillir les constantes vitales: altération de l'état de conscience, agitation, tachycardie, polypnée, signes de vaso- constriction, purpura fébrile ecchymotique et/ou rapidement extensif.
Ainsi, l'écriture peut être analysée à trois grandes étapes: la fin de maternelle (GSM: grande section de maternelle), le CE1, le cours moyen. (7) Le bilan d'efficience intellectuelle, théoriquement indispensable pour poser le diagnostic de trouble d'acquisition des coordinations, peut être réalisé secondairement. Pas à pas en pédiatrie al. Il a pour intérêts principaux de confirmer des doutes dans le cas d'une suspicion de retard global de développement, d'étayer les capacités sous-jacentes de l'enfant en cas de troubles sévères nécessitant des aménagements pédagogiques complexes, ou dans l'hypothèse d'un trouble d'attention associé. Ce bilan d'efficience intellectuelle ne permet en aucune façon de poser un diagnostic de TAC ou de dyspraxie, en revanche, certains de ses subtests apportent des informations complémentaires au diagnostic. (8) L'existence d'un trouble d'attention peut éventuellement conduire à suspecter puis à poser un diagnostic de trouble déficitaire de l'attention (TDAH), nécessitant une prise en charge spécifique comprenant le plus souvent un traitement médicamenteux par méthylphénidate, en parallèle des autres rééducations nécessaires.
De plus la comorbidité est fréquente entre TAC et troubles d'attention. (5) La première étape dans le diagnostic repose alors sur un bilan en psychomotricité, explorant les différents domaines de la motricité globale, fine, l'équilibre, la régulation du tonus, les praxies gestuelles, la motricité digitale, le graphisme, la visuoconstruction en 2 et 3 dimensions, les compétences visuospatiales, l'orientation dans le temps et l'espace. L'évaluation doit reposer sur l'utilisation d'outils normés, validés, avec dans le compte rendu le détail des résultats en référence à l'âge de l'enfant. Démarche de soins / Recueil de données - Étude de cas - Elie Gilboire. Dans le domaine spatial, plusieurs difficultés peuvent se rencontrer: difficultés pour percevoir l'orientation (visuospatial), difficultés pour cerner les limites entre objets entremêlés (visuoperception), difficultés pour tracer ou découper entre des repères ou le long d'une ligne (visuomotricité), reproduire des dessins en deux dimensions, des constructions en trois dimensions (visuoconstruction). (6) Dans le cas d'un trouble « pur » des praxies, la prise en charge en rééducation dépend principalement de la gêne fonctionnelle ressentie par l'enfant dans la vie quotidienne (maison, école), et guide la rééducation, puis les étapes de compensation du handicap.
Les auteurs ont fait au fil des ans le gros effort de synthétiser sous forme simple et commentée l'essentiel des réponses à une question ou des choses à faire devant une situation. Ils ont aussi actualisé les protocoles si besoin, avant cette mise en ligne, selon l'évolution des connaissances. Pas à Pas en Pédiatrie - Site de la Société de Néphrologie Pédiatrique. Qu'ils en soient remerciés, leurs compétence, leur travail associés à une diffusion large sous un format accessible contribuera à améliorer les soins aux enfants. "
(3) En l'absence d'autres éléments d'orientation, l'analyse de la plainte, l'examen clinique détaillé, les difficultés fonctionnelles rassemblées lors de l'interrogatoire et l'évaluation clinique simple de la motricité fine, la motricité globale et de l'équilibre orientent vers un trouble d'acquisition des coordinations (TAC), dont les signes de dyspraxie sont l'une des expressions. Pas à pas en pédiatrie wikipedia. Le concept de TAC répond aux classifications internationales (correspondant au Developmental Coordination Disorder), que l'ancienne nomenclature française classait sous le terme de dyspraxie. Les performances motrices sont alors très en dessous de ce que le niveau intellectuel laisserait en attendre, en l'absence de pathologie motrice ou pédopsychiatrique. (4) Parmi les questions systématiques pour le pédiatre dès cette première étape, l'existence d'un trouble d'attention. En effet, si l'enfant « turbulent » attire rapidement l'attention de son entourage, celui impulsif ou inattentif peut longtemps faire l'objet d'interprétations erronées: maladroit, fainéant, in-intéressé, « pas dans son rôle d'élève ».
(5) Le premier élément de la prise en charge d'un enfant présentant des tics consistera à rassurer le patient et sa famille, et à informer: les mouvements sont involontaires, il ne faut pas punir l'enfant ni le pénaliser du fait des tics; il peut être proposé aux parents de transmettre cette information auprès de l'entourage scolaire. ORL | Pas à Pas en Pédiatrie. Un soutien psychologique est souvent utile, une thérapie comportementale peut être envisagée chez les plus grands. Le recours à un traitement pharmacologique doit rester l'exception: il faut savoir ne pas traiter. Plus rarement, un traitement est nécessaire; le choix de la substance doit être guidé par le symptôme le plus invalidant, identifié par un interrogatoire minutieux du patient et de sa famille (tics, troubles de l'attention, hyperactivité, tocs), en optant pour le traitement spécifique du symptôme prépondérant [4]. Ainsi, lorsque les tics constituent le symptôme le plus invalidant, un traitement par Clonidine est proposé en première intention; en cas d'hyperactivité et de troubles de l'attention associée, le méthylphénydate peut être proposé; devant des troubles des conduites, la risperidone est souvent utile, la sertraline en cas de TOCS envahissants.
Imprimer le PDF A. Roubertie 1, 2, M. Carneiro 1, M. Thibault 1 1 Service de Neuropédiatrie, CHU Gui- de- Chauliac, 80 avenue Augustin- Fliche, 34295 Montpellier, France 2 Institut des Neurosciences de Montpellier, INSERM U 1051, 80 avenue Augustin- Fliche, 34295 Montpellier, France Arbre diagnostique – Commentaires (1) Les tics sont des manifestations motrices intempestives brusques et rapides résultant de la contraction involontaire d'un ou plusieurs groupes musculaires. Ils sont involontaires, stéréotypés, récurrents, imprévisibles, non rythmiques, temporairement contrôlés par la volonté, exacerbés par le stress, la colère. Ils peuvent être atténués par la distraction ou la concentration, parfois précédés par une sensation prémonitoire ou un « besoin ». Les tics sont classés en moteurs ou vocaux, simples ou complexes [1]. Les tics simples se manifestent par des mouvements ou des sons soudains, brefs, répétitifs (clignements des yeux, raclements de gorge). Les tics moteurs complexes réalisent des mouvements coordonnés, en séquence, ressemblant à des séquences motrices normales mais inappropriées par leur caractère intense et répétitif: secousse répétitive de la tête, balancement du tronc, toucher ou taper, sauter, répéter le gestuel d'autrui (échopraxie), faire des gestes obscènes (copropraxie).