« Nous avons une relation quotidienne avec Tinubu Square avec qui nous avons noué une relation de proximité. Tinubu Square a su comprendre parfaitement nos besoins et nos spécificités. » Philippe Duthoit, Directeur Géneral d'Eurotoll. Telepeage poids lourdes . Eurotoll a également pu mettre en place un programme d'assurance-crédit plus adapté aux spécificités de son activité et a pu optimiser ses coûts et ses couvertures d'assurance. Depuis la plateforme RMC SaaS, Eurotoll prend en charge la gestion des polices, des limites, des alertes, des sinistres et surtout évalue les risques liés à chaque client. « Nos équipes soumettent entre 10 et 20 dossiers par jour et le RMC nous permet de traiter ces demandes en moins de 30 minutes », déclare Philippe Duthoit. Enfin, en s'appuyant sur les reportings de la solution de Tinubu Square, Eurotoll a pu renégocier et maintenir un montant de garantie sur des clients stratégiques, même au niveau international. Tinubu Square
Dans ce cadre, les personnes privées remplissent alors une mission de service public. Le Conseil d'État a rappelé que relevaient de la compétence du législateur, d'une part, la définition d'un régime cohérent et complet concernant l'assiette, le recouvrement, le contrôle et le contentieux du nouvel impôt, conformément aux dispositions de l'article 34 de la Constitution, et, d'autre part, la fixation du contenu des obligations principales incombant à l'État et au prestataire ainsi que les modalités générales d'exécution du contrat. Job Egis - Stage - Chargé.e de développement offres (H/F). Enfin, le législateur devait définir l'organisation générale du contrôle de l'État sur cet organisme. Ainsi, si le Conseil d'État n'interdit pas le recours à un prestataire privé pour les missions de collecte et de recouvrement d'une taxe, il a cependant assorti cette faculté de conditions très strictes: en particulier, l'exercice des missions purement régaliennes - le recouvrement forcé, le contrôle physique ou les sanctions, c'est-à-dire tout ce qui recouvre des prérogatives de puissance publique nécessitant le recours à la force, quelle que soit sa forme - relève exclusivement de l'État et ne saurait faire l'objet d'une délégation à une personne privée.
La nature de la saisine portait notamment sur la possibilité de confier à un prestataire privé, sous le contrôle de l'État, non seulement la conception, la réalisation et la gestion des moyens électroniques de télépéage, mais aussi l'établissement de l'assiette de la taxe, sa liquidation et son recouvrement. Selon le Conseil d'État, « a ucun principe de valeur constitutionnelle ne s'oppose à ce que le législateur confie à un prestataire privé la mission de réaliser les prestations de collecte des éléments d'assiette, de liquidation et de recouvrement de la taxe «poids lourds» sous réserve que cet organisme soit placé dans cette mesure sous le contrôle de l'État, que soient constituées des garanties de nature à assurer le reversement intégral des sommes facturées et que l'exécution du service public soit assurée dans le respect des règles comptables appropriées ». Cet avis s'appuie en partie sur une jurisprudence du Conseil constitutionnel du 28 décembre 1990 18 ( *), dans laquelle ce dernier a jugé que les personnes privées pouvaient recouvrir un impôt - en l'espèce, il s'agissait de la contribution sociale généralisée (CSG) - sous réserve qu'elles soient strictement contrôlées par l'État.
Il semble que le contexte politique de 2007-2008, marqué par la révision générale des politiques publiques (RGPP) et la volonté partout affichée de diminuer les effectifs de fonctionnaires, ait été largement favorable aux contrats de partenariat. Ceux-ci permettaient en théorie de transférer le risque et le déficit d'investissement inhérent à tout projet sur la personne privée, tout en préservant la soutenabilité, au moins apparente, des finances publiques. Stage - Chargé.e de développement offres (H/F) - EGIS - Guyancourt (78) - Stage étudiants avec l'Etudiant.fr. Il paraît ainsi que le choix d'un contrat de partenariat global, c'est-à-dire intégrant la collecte et le recouvrement de la taxe, a été autant le résultat d'une analyse objective permettant de peser les avantages et les inconvénients d'un tel choix, que la conséquence d'une préférence gouvernementale, comme le montre sans doute la question posée au Conseil d'État en 2007. 2. Un choix finalement limité à deux hypothèses et le rejet des procédures classiques Dans ce contexte, l'évaluation en 2008 et 2009 des procédures envisageables peut être relativisée.