Grâce à la donation consentie en 2019 par sa fille, ce sont 1300 pièces qui entrent dans les collections françaises, dont des textiles anciens, des accessoires mais surtout 75 pièces de haute-couture dont une partie sera présentée dans cette exposition exceptionnelle. 6, place d'Iéna, 75116 Paris
Ainsi les couleurs et la soie étaient réservées aux castes supérieures, les gens du peuple étant vêtus essentiellement dans des tenues en lin ou rami blanc. Les coiffes des femmes évoluèrent aussi avec la disparition à la fin du XVIII e siècle des lourds accessoires. Reconstitution de hanbok traditionnel par Lee Young Hee L'exposition se poursuit avec les hanbok modernes réalisés par Lee Young Hee, au cours de sa carrière. En tant que pionnière de la renaissance du costume coréen, la styliste a reçu des commandes de stars et de femmes aisées pour les habiller dans un style coréen moderne. Jouant sur les codes, Lee Young Hee coud alors des hanbok étonnants et chics. Elle joue avec les superpositions de matières et les transparences. Elle intègre des motifs modernes et réinvestit le bojagi (patchwork coréen) pour remplacer les bandes colorées des manches. Séoul-Paris ; l'étoffe des rêves - Young Hee Lee. Elle use alors du gris comme une couleur référante pour harmoniser la profusion de couleurs de ses pièces. Jeogori, tenues de fiançailles ou hanbok de cérémonie défilent ainsi sous les yeux des visiteurs.
A nouveau, celle-ci témoigne de la politique dynamique du musée dans la présentation toujours renouvelée du monde asiatique dans sa globalité. Cette quasi rétrospective permet d'appréhender le travail pluriel de Lee Young-Hee par deux typologies clairement séparées au sein de l'exposition: son travail de "re-création" du costume traditionnel coréen puis ses interprétations personnelles de ce dernier. Ce parti-pris crée une certaine dichotomie en présentant une dimension plus historique, l'autre davantage esthétique. De la reconstitution… Coloriste hors-pair, elle favorise l'emploi des teintures naturelles, comme l'indigo, qu'elle applique sur une sélection raffinée de matériaux traditionnels issus de fibres naturelles (comme la ramie, la fibre d'ananas ou le lin) ou animales (la soie essentiellement). L’étoffe des rêves de Lee Young-Hee - Parisienneries, expositions à Paris. Finesse et transparence dictent ses choix. La présentation met d'ailleurs très bien en exergue ces qualités en faisant flotter les jeogori (veste qui compose le costume traditionnel coréen) comme des mirages d'insectes volants ou d'oiseaux.
Lee Young-hee met en place un processus de « recréation » de ces pièces qui inclut la fabrication des soieries à l'identique, l'emploi de teinture naturelle, la couture et la broderie à la main; son travail s'alimente également de la collection de ces précieuses pièces Choson – vêtements ou accessoires – qu'elle rassemble peu à peu tout au long de sa carrière. Pour plus d'informations, voir le site du Musée Guimet.
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Jusqu'au 9 Mars 2020 Musée National des Arts Asiatiques – Guimet 6 place d'Iéna 75116 - Paris Pour en savoir plus: Article du 5 Décembre 2019 Page Précédente
Ensemble elles s'attèlent à une minutieuse reconstitution de vêtements d'après les peintures des rouleaux dépeignant les cérémonies de cour de la fin de la période Choson (1394-1910). Lee Young-hee met en place un processus de « recréation » de ces pièces qui inclut la fabrication des soieries à l'identique, l'emploi de teinture naturelle, la couture et la broderie à la main; son travail s'alimente également de la collection de ces précieuses pièces Choson – vêtements ou accessoires – qu'elle rassemble peu à peu tout au long de sa carrière. L étoffe des rêves de lee young here to read. Elle explore tous les matériaux traditionnels (ramie, soie) tout en expérimentant des mélanges nouveaux (fibre de bananier et soie), jouant tour à tour des effets de transparences et de matières rugueuses, faisant de la combinaison traditionnelle, un vocabulaire versatile, librement et constamment réinventé. Grâce à la donation consentie en 2019 par sa fille, ce sont 1300 pièces qui entrent dans les collections françaises, dont des textiles anciens, des accessoires mais surtout 75 pièces de haute-couture dont une partie sera présentée dans cette exposition exceptionnelle.