La photogrammétrie est une technologie passive basée sur le principe de la stéréoscopie. Elle permet de reconstruire un modèle 3D et des orthophotographies à partir d'images acquises selon des points de vue différents. Associé à des capteurs multispectraux, elle permet de caractériser la végétation plus précisément que la lumière visible. Une modélisation 3D précise de vos espaces L'avantage de la photogrammétrie est qu'elle peut être utilisée sur des prises de vues aériennes acquises par drone ou par avion, ce qui rend particulièrement modulable la superficie, la résolution et la précision. En avion, elle est particulièrement adaptée aux grandes surfaces ou aux zones difficiles d'accès. En drone, elle permet d'étudier des objets à des résolutions millimétriques. Dernières actualités de la catégorie: Photogrammétrie & Multispectrale L'atout majeur de la photogrammétrie est qu'elle permet de générer des modèles 3D en couleurs du terrain (colorisation du nuage de point, texturation du nuage 3D, plaquage d'orthophoto…), ce qui la rend particulièrement adaptée lorsqu'une inspection visuelle est nécessaire.
Ne pas recourir à cette compression permet donc d'espérer améliorer certains modèles. Limites liées à la nature des surfaces Malgré toutes les précautions prises lors de la prise de vue et en dépit des atouts de la photogrammétrie, la technique possède tout de même certaines faiblesses majeures. En effet, puisque tout repose sur l'image, l'apparence même des objets est alors garante de la bonne reconstruction tridimensionnelle. Or, certains objets peuvent avoir une apparence variable. Le miroir de votre salle de bain n'en n'est-il pas le parfait exemple? Quand vous le regardez il vous ressemble, mais il sait aussi ressembler à votre conjoint(e) lorsque cela s'avère nécessaire! Repensez à l'exemple de l'immeuble que nous voulions numériser et appliquez-le à votre miroir. Lorsque vous le regarderez depuis votre premier point de vue vous verrez peut-être le reflet du sèche-serviette dans l'angle inférieur gauche, alors qu'en regardant depuis un autre point de vue, ce même reflet se sera déplacé au centre du miroir.
C'est notamment une technique fortement utilisé dans la géographie, la cartographie, l'agriculture, l'urbanisme, etc. d'un environnement/lieu: Ce procédé contrairement à la photogrammétrie aérienne, a plutôt recours à des captures d'images numériques terrestres. Il est utile dans la métrologie d'outils industriels, l'architecture ou pour recueillir des données sur des édifices, des monuments, etc. Subaquatique: Il s'agit dans ce cas de figure des principes de photogrammétrie dans le spectre sous-marin. Reconstruction d'objets en 3D: Il est ici question, à partir d'images en 2D, de parvenir à modéliser et reconstituer un objet en 3D. Ces objets sont divers et variés et de tout ordre. Cette méthode est aussi utilisée dans la reconstruction en 3D d'un visage ou d'une tête humaine, comme employée dans certains domaines à l'instar de la chirurgie, de la science, de l'archéologie et même du jeu vidéo (par exemple la reconstruction des visages de célèbres joueurs de football dans les jeux Fifa ou le Pro Evolution).
La photogrammétrie permet de prendre des photos verticales et obliques qui permettent d'obtenir une image précise du terrain, ce qui aide à la cartographie 3D d'une zone. Grâce aux photographies aériennes, il est désormais facile d'accéder à des zones difficiles à atteindre pour cartographier le terrain, y compris les zones sous-marines. Le génie civil Les techniques photogrammétriques offrent des informations détaillées sur la disposition de la surface terrestre, ce qui est de première importance dans le domaine du génie civil. Grâce aux images et à la représentation en 3D de la zone, il est possible de réaliser une conception précise. Les cartes photogrammétriques aident également à établir des plans de développement urbain. Elles aident à bien comprendre le terrain afin que les routes et les pistes puissent être planifiées avec précision pour un transport plus facile et adéquat. Géologie La photogrammétrie est un moyen très efficace de déterminer les types et les couches de sol. Grâce au nuage de points généré par la photogrammétrie, il est possible de comprendre la forme des roches, leur formation et leur composition.
3), à savoir: comment passer d'un repère à l'autre dans l'espace (par exemple d'une caméra à l'autre), comment obtenir l'orientation et la position relative des deux caméras, comment faire la triangulation d'une position 3D à partir des données de calibrage et d'une position donnée d'un point dans chaque image et finalement comment modifier les paramètres de calibrage pour trianguler dans un repère autre que celui de la caméra. Il est à noter que ce chapitre n'a pas pour vocation d'être un cours complet de stéréo-vision. Le but est d'avantage de permettre aux néophytes du domaine de bien comprendre les principes essentiels de la stéréo-vision. Il ne se veut donc ni exhaustif, ni trop détaillé, mais suffisamment explicite pour permettre une bonne compréhension du contenu du travail de thèse réalisé.
Orientation externe [ modifier | modifier le code] L'orientation externe oriente les rayons qui sont formés dans l'appareil photogrammétrique: elle forme le modèle stéréoscopique et attribue à ses points des caractéristiques géométriques et de position qui correspondent au terrain. L'orientation externe est déterminée à partir de deux processus dépendants l'un de l'autre: l'orientation relative et l'orientation absolue. L'orientation relative est le processus permettant de couper les pareils de rayons homologues [C'est-à-dire? ] en formant le modèle plastique tridimensionnel dans l'espace. L'orientation absolue est le processus permettant d'utiliser le modèle à une échelle donnée. Elle donne la situation planimétrique dans la position correspondante, et les niveaux indiquant la position en hauteur par rapport au plan de référence. [à vérifier] Ainsi, l'orientation externe peut faire la reconstruction avec les mesures dépendant de la position de l'appareil photo au moment de la prise de l'image.
Cependant l'exactitude et l'exhaustivité ne sont pas des fins en soi. Les orthophotographies et les nuages de points ne sont que des supports de travail qu'il est très souvent impératif de compléter par des levers manuels. Ces deux techniques sont donc complémentaires et il n'y a pas lieu d'opposer le lever manuel et lever numérique. Au final, l'existence de logiciels libres et le faible coût des appareils photographiques numériques augurent une démocratisation de cette technique dans le domaine de l'archéologie. À terme, cette méthode pourrait être utilisée de manière régulière sur d'autres chantiers de ce type.