Ces bouteilles étant opaques, il n'est pas possible à l'œil nu de distinguer celles qui contiendraient de la MDMA, souligne encore l'Agence. Dans un tel cas de figure, le champagne ne pétillerait pas, aurait une couleur brune rougeâtre, qui s'assombrit avec le temps et aurait une odeur ressemblant à celle de l'anis, détaille-t-elle. L'origine de cette contamination n'est pas encore connue.
L'enquête policière menée depuis indique à présent qu'un deuxième numéro de lot peut être concerné par la problématique, explique l'Afsca. Il s'agit concrètement de bouteilles de 3 litres des lots LAJ7QAB6780004 et LAK5SAA6490005 (des codes se trouvant sur l'étiquette au dos de la bouteille, NDLR). Ces produits ont été vendus en ligne et via quelques points de vente en Belgique. Il n'y a actuellement aucun incident connu relatif à cette problématique, rassure toutefois l'Agence, qui est en contact étroit avec les autorités et fédérations concernées. " Dans l'état actuel de l'enquête, il n'est pas exclu que d'autres bouteilles de la même marque contiennent également de la MDMA ", avertit-elle. Bouteille de 3 litres acier. L'Afsca demande aux consommateurs qui auraient acheté ce produit d'être extrêmement vigilants et de ne surtout pas le consommer. " Vu le risque associé à la MDMA, le simple fait de tremper votre doigt dans le liquide et de le goûter peut entraîner de graves problèmes de santé, même sans ingestion ", insiste-t-elle.