Parce que de conte de Noël, mêlant magie d'Irlande, et magie de Noël, dans le folklore irlandais, ça n'existe pas. Et en cette période morose et covidienne où j'étais à nouveau confinée depuis de longs mois, j'avais vraiment envie d' offrir du rêve pour Noël. J'en avais besoin moi-même, sans doute. L'idée était là. Oui, mais quoi écrire? Un leprechaun, petit personnage du folklore irlandais? Oui, un leprechaun, c'est sympa, ça parle aux petits, aux grands, et c'est plein de magie, plein d'Irlande. Deux semaines de macération, consultant ma fille de temps en temps, entre deux toasts au petit déjeuner. Finalement, ça parlerait d' un leprechaun qui rêve de rencontrer le Père-Noël. J'ai écrit l'histoire en un jet, elle est sortie comme ça. Séamus était né, sans pour autant avoir d'apparence physique. Problème: j'illustre tous mes articles de mes photos, toujours (sauf parfois lors d'interviews). Une ligne de conduite à laquelle je tiens, même si je sais que ces photos ne sont pas toujours qualitatives.
Mais avec mes mots, je tiens à joindre mon œil. Or, je n'ai encore jamais rencontré le Père-Noël, et jamais réussi à prendre de leprechaun en photo. Par défaut, j'ai pris mon crayon de bois, moi qui ne dessine pourtant jamais. Est apparu un leprechaun, assis sur un rocher, une chaussure dans les mains, qui regarde, rêveur, les étoiles au-dessus de sa tête. Toutefois, comme j'avais décidé de publier ce conte en trois articles distincts, il fallait donc que je fasse au moins deux dessins supplémentaires pour illustrer chaque publication. J'ai publié ce conte sur le blog en décembre 2020. Vous pouvez toujours le lire, en cliquant ici. Comment un article de blog s'est transformé en livre Le conte de Séamus publié, je l'ai laissé à ce qu'il était: un article sur le blog, et je suis passée à autre chose. Séamus, lui, en avait décidé autrement. Janvier 2021, c'est l'hécatombe: on nous annonce ici en Irlande que les écoles ne réouvriront pas comme prévu fin janvier, que notre confinement à 5 km est prolongé.
Petit Pingouin Il fait un froid de pingouin en ce mois de décembre et Noël approche. Petit Pingouin est un peu inquiet car il a appris que la nuit de Noël, on devait poser ses chaussons au pied de la cheminée. Vite, une histoire de banquise. Petit Escargot Noël approche. Petit Escargot traverse péniblement son pré pour rejoindre sa famille. Pendant sa promenade, il croise Petit Poulain, Petit Lapin et Petite Hirondelle qui galopent, sautillent et volent à la vitesse de l'éclair. Une histoire de voyage. Petite Marmotte En ce soir de décembre, le Père Noël descend du traîneau. Les bottes plantées dans la poudreuse, il relit en souriant la lettre que lui a adressée Petite Marmotte. Une histoire de réveil. Petite Souris Pfff! Moi, je l'ai jamais vu le Père Noël! dit Petite Souris d'un air triste. "Ecoute! lui dit Petit Lapin. Ce soir, nous essaierons de le voir! Tu veux bien? " Une histoire de rencontre.
Jolies histoires pour les petits, « Les Elfkins, opération pâtisserie » et « Le Mystère de Noël » si bien titré. (Sortie le 8 décembre) Traditionnellement, la fin d'année est une période importante pour les salles de cinéma, mais la fin 2020 avait été particulièrement perturbée. Prévus pour sortir il y a un an, voici deux contes et de biens jolies histoires pour les fêtes et les petits: le film norvégien si bien titré « Le Mystère de Noël » (qui est disponible en vod), et « Les Elfkins, opération pâtisserie », film d'animation allemand de la réalisatrice Ute von Münchow-Pohl. La maladroite petite Elfie va se rendre compte qu'elle est douée pour les gâteaux ainsi que pour aider les humains. Les Elfkins sont de sympathiques lutins, des farfadets en fait, sorte de nains de jardin avec un bonnet rouge sur la tête. Ils vivent sous Terre et fuient les humains qui ont la réputation d'être affreux, « ne seront jamais gentils », et qui en plus sont bien trop grands pour ces minuscules créatures.
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Le repas partagé ne saurait se concevoir seulement comme l'occasion d'ingérer une source d'énergie. La table signifie toujours plus qu'elle-même; c'est une figure: elle est métonymique d'un contexte (la richesse de l'hôte, une période de crise), métaphorique d'une attitude (le raffinement, la générosité, l'avarice), symbolique d'une situation (Noël, la nation, le mariage, la rencontre amoureuse). Mais quelle est la nature exacte de cette trouble fascination que les artistes éprouvent pour le repas partagé? Pourquoi ressentons-nous, nous-mêmes, une telle excitation à prendre part à un repas de famille, et à en voir une représentation? Un premier élément de réponse relève de l'évidence: si nous tenons tant à voir ou à vivre un tel spectacle, c'est que ce que nous mangeons, comment nous le mangeons, avec qui nous le mangeons, où et quand nous le mangeons, structure l'histoire même de l'humanité: les « arts de la table », si l'on peut dire, sont des opérateurs de sociabilité, qui nous rappellent que nous sommes cet animal qui prépare sa nourriture, qui la partage, et qui en parle.