En effet, si \(n\) était impair, son carré devrait être pair: il en suit que \(n\) est forcément pair. Le raisonnement utilisé ici est un raisonnement par contraposée. Nombres premiers Soit \(a\in\mathbb{N}\). On dit que \(a\) est premier s'il possède exactement deux diviseurs positifs distincts, qui sont alors \(1\) et \(a\). On dit que \(a\) est composé s'il est différent de 0 ou 1 et s'il n'est pas premier. Ensemble des nombres entiers naturels n et notions en arithmétique 1. Exemple: 2, 3, 5 et 7 sont des nombres premiers. En revanche, 4 n'est pas un nombre premier, puisqu'il possède 3 diviseurs: 1, 2 et 4. Cette définition permet d'exclure 1 de l'ensemble des nombres premiers, ce qui est bien pratique pour le théorème qui suit… Tout entier naturel non nul se décompose de manière unique en produits de facteurs premiers, à l'ordre des facteurs près. Exemple: \(24 = 2 \times 2 \times \times 3 = 2^3 \times 3\) et \( 180 =2^2 \times 3^2 \times 5\). La décomposition en facteurs premiers de \(24 \times 180 \) est donc \(2^3 \times 3 \times 2^2 \times 3^2 \times 5 = 2^5 \times 3^3 \times 5\).
Le processus s'arrête quand on obtient 0, le PGCD est alors le dernier nombre non nul. Exemple: d'un PGCD par divisions successives: algorithme d'Euclide Cette méthode est basée sur le fait qu'un diviseur de deux entiers naturels a et b, est aussi un diviseur de b et du reste de la division euclidienne de a par b. On réitère jusqu'à obtenir un reste nul, le PGCD est alors le dernier reste non nul. Remarque: A travers cet exemple, on perçoit l'efficacité de cet algorithme par rapport à celui des soustractions successives, puisqu'il permet d'arriver à la réponse en trois étapes au lieu de six précédemment. Aussi, on priviligiera systématiquement cet algorithme, quand on a le choix. 2. Nombres premiers entre eux. Fractions irréductibles. 2. 1. Nombres premiers entre eux. Définition: Deux nombres entiers non nuls sont dits premiers entre eux si leur PGCD vaut 1. Exemples: 135 et 75 ne sont pas premiers entre eux car leur PGCD vaut 15. 45 et 28 sont premiers entre eux car leur PGCD vaut 1. Nature des Nombres - Arithmétique. 2.
\Collège\Troisième\Algébre\Arithmétique. 1. Diviseurs communs à deux entiers. PGCD. 1. 1. Diviseur d'un nombre entier naturel. 1. Rappels: Un nombre entier naturel est un nombre entier positif. Rappel sur la division euclidienne: Propriété: Soient a et b deux entiers naturels avec b non nul. Ensemble des nombres entiers naturels n et notions en arithmétique l. Il existe un couple unique d'entiers (q, r) tels que: et tel que:. q est appelé le quotient de la division euclidienne de a par b et r le reste de la division euclidienne de a par b. Remarques: Si le reste de la division euclidienne d'un nombre entier a par un nombre entier d est nul, alors d est appelé un diviseur de a. Il existe alors un nombre entier k tel que a=kd. On dit aussi que a est un multiple de d. 1. 2. Rappels sur les critères de divisibilité: Propriété: Un nombre est divisible par: 2 si il se termine par 0; 2; 4; 6; 8. 3 si la somme de ses chiffres est un multiple de 3. 5 si il se termine par 0 ou 5. 9 si la somme de ses chiffres est un multiple de 9. 10; 100 … si il se termine par 0; 00 etc… 1.
On dit que $n=p_1^{\alpha_1}\cdots p_r^{\alpha_r}$ est la décomposition en produit de facteurs premiers de $n$. Si $n\geq 2$ et $p$ est un nombre premier, on appelle valuation $p$-adique de $n$, et on note $v_p(n)$, le plus grand entier $k\geq 0$ tel que $p^k|n$. Ensemble des nombres entiers naturels n et notions en arithmétique francais. La valuation $p$-adique de $n$ est l'exposant de $p$ dans la décomposition en produit de facteurs premiers Application au calcul du pgcd et du ppcm: si $a, b\geq 2$ se décomposent sous la forme $$a=p_1^{\alpha_1}\cdots p_r^{\alpha_r}$$ $$b=p_1^{\beta_1}\cdots p_r^{\beta_r}$$ où les $p_i$ sont des nombres premiers et $\alpha_i, \beta_i\in\mathbb N$, alors \begin{eqnarray*} a\wedge b&=&p_1^{\min(\alpha_1, \beta_1)}\cdots p_r^{\min(\alpha_r, \beta_r)}\\ a\vee b&=&p_1^{\max(\alpha_1, \beta_1)}\cdots p_r^{\max(\alpha_r, \beta_r)}. \end{eqnarray*} Congruences Soient $a$ et $b$ deux entiers relatifs et $n$ un entier naturel. On dit que $a$ et $b$ sont congrus modulo n s'il existe $k\in\mathbb Z$ tel que $a-b=kn$. On note $$a\equiv b\ [n].