LA COMPAGNIE DES BOCAUX - IRCE - Institut Régional des Chefs d'Entreprise Skip to content Naît d'une envie de partager des saveurs authentiques et de cultiver un art de vivre au rythme des saisons, LA COMPAGNIE DES BOCAUX est une conserverie artisanale qui récolte et cuisine des produits frais de Provence. En s'appuyant sur des producteurs locaux qui pratiquent une « agriculture paysanne », Thomas et Saïda PALMIERI proposent de s recettes saines et gourmandes qui vont faciliter la vie des gourmets pressés. Apéritifs à tartiner, plats cuisinés, soupes, confitures, compotes… sont autant de recettes proposées par cette jeune entreprise qui a reçu en juillet dernier la certification BIO. Thomas et Saïda cuisinent eux-mêmes leurs bocaux, et assurent une sécurité alimentaire optimale via un laboratoire d'analyse indépendant. Les produits sont aujourd'hui disponibles dans des réseaux de distribution comme les marchés de producteurs, les magasins bio et Internet…
Dirigeants Le dirigeant actuel de la société LA COMPAGNIE DES BOCAUX LA COMPAGNIE DES BOCAUX est actuellement dirigée par 1 mandataire social: 1 Prsident. Le mandataire social de LA COMPAGNIE DES BOCAUX est responsable de la totalité de ses actes qui sont ainsi susceptibles d'engager des responsabilités civiles voire pénales. Le dirigeant mandataire doit aussi rendre compte de la gestion de LA COMPAGNIE DES BOCAUX devant ses mandants qui sont souvent les actionnaires de LA COMPAGNIE DES BOCAUX. Prsident Les bénéficiaires effectifs de la société LA COMPAGNIE DES BOCAUX
Écrivez comment est le travail chez LA COMPAGNIE DES BOCAUX, avez-vous de l'expérience? Notez-le Dites aux autres à quoi ressemble le travail ou le recrutement dans l'entreprise LA COMPAGNIE DES BOCAUX. Les avis sur sont vérifiés par les candidats, les employés, les employeurs et les clients! Spécifie simplement 2 options et clique sur Ajouter - cela ne prend que 5 secondes omettre On peut compter sur un contrat ici omettre Existe-t-il un système de bonus équitable dans cette entreprise? - omettre Une journée de travail dure heures Votre résumé - champ facultatif:
Il peut s'agir de surplus lorsque la récolte a donné plus que ce que peut absorber leur réseau de distribution". Mais aussi de légumes de deuxième catégorie, ces " légumes moches" boudés par la grande distribution. " Cela représente 60% de notre approvisionnement". Ils sont ensuite lavés avant d'être découpés et cuisinés à la marmite ou au chaudron dans la plupart des cas. Reste à stériliser les conserves dans des autoclaves qui fonctionnent comme des cocottes minutes. " C'est la même chose que les bocaux de nos grands-mères", compare la fondatrice. " C'est un process naturel, sans conservateurs". Car le naturel est un maître-mot. Pas question de recourir à des exhausteurs de goûts. " Ceux-ci servent à compenser le manque de goûts d'ingrédients de basse qualité ". Ni à des épaississants. " L'industrie les utilise pour épaissir des soupes qui contiennent peu de légumes et beaucoup d'eau, pour des raisons économiques". Un atelier pour tripler les capacités de production En 2019, La Compagnie des Bocaux a pris un nouvel essor en se dotant de son propre atelier au cœur des Fabriques, cet écoquartier inclus dans le projet Euroméditerranée II.
Sur les 2 500 m2, la Compagnie disposera de 200 m2 " d'ici, nous l'espérons, fin juillet ". Un atelier primordial pour le développement de la société. " Il va nous permettre de nous rapprocher de notre lieu de vie, de faciliter la distribution de la zone de Marseille et surtout de disposer de plus de temps pour la fabrication. Nos 7 saisonniers pourront disposer d'un emploi pérenne. Nous espérons passer à une production de 120 000 bocaux cette année et doubler à nouveau l'année prochaine ". Suivez La Tribune Chaque jour dans votre newsletter, recevez l'actualité économique de votre région
Avec la volonté de multiplier les leviers de croissance, via la mise en place d'une offre à la carte, de formations type team building à l'occasion des entreprises... ce pour optimiser l'outil de production dans toutes ses dimensions. " Nous nous positionnons également pour que d'autres acteurs de l'agroalimentaire nous confient leur production ", poursuit Saïda Palmieri. C'est déjà le cas: les deux fondateurs réalisent des recettes de légumes pour des acteurs qui se lancent ou leur demandent de réaliser une gamme particulière, des restaurateurs voulant par exemple avoir une sauce tomate à leur nom, des bouchers désirant proposer des produits complémentaires en boutique... " Le BtoB représente aujourd'hui un peu moins de 10% de notre activité, nous voudrions nous positionner davantage sur cet axe de développement ". Des bocaux référencés dans les chaînes bio Le reste, c'est donc essentiellement du BtoC, via distribution majoritairement dans les magasins bio, qu'il s'agisse de chaînes ou d'indépendants. "
Des études qui permettront de définir le montant de la levée de fonds envisagée. L'atelier, quant à lui, verra probablement le jour dans les quartiers Nord de Marseille. " Nous envisagions plutôt Gardanne ou Aubagne, mais la mission économique à Londres à laquelle nous avons participé l'année dernière nous a permis de rencontrer tous les acteurs, toutes les institutions locales, et de réaliser qu'il y avait à Marseille aussi de véritables opportunités pour s'implanter ". Multiplier les leviers de croissance L'atelier serait coopératif, ce qui veut dire qu'il pourrait être loué à d'autres acteurs. " Nous avons pu nous-mêmes réaliser nos bocaux parce que nous avons eu accès à l'outil de production d'un autre conserveur, en louant ses locaux à la journée... C'est toutefois le seul qui fait ça en région Sud-Est, ce qui pose parfois des soucis en termes d'agenda, mais aussi de temps de transport, car il se situe en dehors de Marseille. Nous aimerions donc proposer le même type de formule lorsque nous aurons notre propre atelier ".