Protection environnementale [ modifier | modifier le code] La Clape abrite le plus vaste site naturel classé du Languedoc-Roussillon (décret du 9 mars 1973) [ 4]. Le massif est inclus dans le parc naturel régional de la Narbonnaise en Méditerranée. Agriculture [ modifier | modifier le code] La culture de la vigne est la principale activité agricole dans le massif. La plus grande partie, au nord-est et au centre, fait partie de l' AOC la-clape. Une autre petite partie au sud-ouest, sur le territoire de la commune de Gruissan, fait aussi partie de l'AOC Corbières [ 5]. De nombreux domaines viticoles sont implantés dans le massif. Il y a même une station viticole expérimentale de l' INRA [ 6]. Notes et références [ modifier | modifier le code] Voir aussi [ modifier | modifier le code] Articles connexes [ modifier | modifier le code] AOC La Clape, vin du massif de la Clape Massif des Corbières Grotte de la Crouzade Gouffre de l'Œil Doux Parc naturel régional de la Narbonnaise en Méditerranée Lien externe [ modifier | modifier le code] « Site natura 2000 Zone spéciale de conservation FR9101453 massif de la Clape » « Site natura 2000 Zone de protection spéciale FR9110080 montagne de la Clape »
Le massif de la Clape fut autrefois une île, reliée au continent vers le XIV e siècle [ 2] par l'accumulation d' alluvions de l' Aude. Climat et flore [ modifier | modifier le code] Le climat est méditerranéen. Le massif est en grande partie couvert de chênes kermès et de pins d'Alep. La centaurée en corymbe est une plante endémique dans le massif de la Clape sur le ban de la commune de Gruissan. Histoire [ modifier | modifier le code] Objet gallo-romain trouvé au XIX e siècle. La Clape était une île, Lykia, la Lycie, pour les navigateurs phéniciens, l' Insula Laci des Romains, l'île d' Ellec, à cette époque les Romains commencèrent à y cultiver de la vigne. Au Moyen Âge, les alluvions de l' Aude, en comblant une partie des étangs, la rattachent au continent. À la fin du Moyen Âge, en même temps qu'elle perdait son caractère insulaire, un déboisement intensif – que ce soit pour la mise en culture, l'extension des pâturages ou l'obtention de bois de chauffage et de construction – lui fit prendre un aspect désertique [ 3].
Les falaises mortes de Karantes | Narbonne-Plage Les paysages du massif de la Clape Articles connectés ⇑ Les paysages de la Clape ↑ Le lido et les lagunes de la Clape → Les lagunes de Mateille et des Ayguades → L'ancien port romain de Tintaine le Haut Impressions Les falaises de Karantes à Narbonne-Plage Les Karantes f. au terroir de la Clape, dépendait de la seigneurie de Saint-Pierre-del-Lec. Labastide de Tour Quarante, 1389-1589 Quarante, 1734 Las Quarantes, 1763 (c. dioc. Narb. Dillon) Las Quarante, XVIII e s. (c. de Cass. ) Les Quarante, XIX e s. d'Etat Major. ) Les Karantes, 1901 Cette promenade sur la facade orientale du massif de la Clape est l'occasion d'aller à la rencontre de l'ancien rivage qui, à l'époque romaine, s'étendait de Tintaine à Saint-Pierre La Mer. Témoin de ce passé, les falaises mortes de Pech Rouge, Rouquette et Narbonne-Plage érodées, creusées, fendues par la mer, sont encore là pour nous restituer du haut de leur 25 m cette impression de majesté qu'elles avaient lorsqu'elles dominaient la mer.
Yves Klein et ses contemporains, Centre Pompidou Metz, Metz, 2020-2021 MUSÉES Musée d'Art Moderne et d'Art Contemporain, Nice Musée Soulages, Rodez Centre Pompidou, Paris Musée des Beaux-Arts de Bordeaux FONDATIONS Fondation Louis Vuitton, Paris Principaux écrits sur Yves Klein Yves Klein, Yves Peintures, Éditions Dilecta, 1954, rééd. 2006 Pierre Restany, Yves Klein le monochrome, Librairie Hachette, 1974 Catherine Millet, Yves Klein, Éditions Art Press Flammarion, 1983 Pierre Restany, Yves Klein: le feu au cœur du vide, Éditions de La Différence, 1990 Sidra Stich, Yves Klein, Cantz Verlag, Éditions Stuttgart, 1995 Jean-Paul Ledeur, Yves Klein, catalogue raisonné des éditions et des sculptures, Éditions Guy Pieters, Knokke-le-Zoute, 2000 Annette Kahn, Yves Klein, Éditions Adam Biro, 2000 André Bonet, Yves Klein. Le peintre de l'infini, Éditions du Rocher, 2006 Alain Jouffroy, Manifeste pour Yves Klein, Éditions Virgile, 2006 Klaus Ottmann, Yves Klein, Éditions Polígrafa, 2010 Hanna Weitemeier, Yves Klein, Éditions Taschen, 2016 Robert Fleck, Yves Klein – L'aventure Allemande, Éditions Manuella, 2018 Expertise et Estimation des œuvres d'Yves Klein Certaines œuvres d'Yves Klein sont très demandées sur le marché de l'art et peuvent se vendre à des prix importants.
Yves Klein: Amsterdam, Stedelijk Museum, 1965 (cat. n° 49) Yves Klein: New York, Jewish Museum, 1967 (cit. p. 62) Yves Klein: Humlebaek, Louisiana Museum for moderne Kunst, 1968 (cat. n° 46, repr. coul. 12) Wember (Paul). - Yves Klein, catalogue raisonné. - Cologne, DuMont Schauberg, 1969 (reprod. 22) Yves Klein, 1928 - 1962: A Retrospective: Houston, Rice museum, 1982 (cat. n° 59, reprod. 172) Yves Klein: Paris, Musée national d''art moderne, Centre Georges Pompidou, 3 mars - 23 mai 1983 (cat. n° 62, cit. 227, 422 et reprod. 132-133). N° isbn 2-85850-189-0 Voir la notice sur le portail de la Bibliothèque Kandinsky Anciens et Nouveaux: choix d''oeuvres acquises par l''Etat ou avec sa participation de 1981 à 1985: Paris, Galeries nationales du Grand Palais, 5 novembre 1985-3 février 1986. - Paris: éd. Réunion des musées nationaux, 1985 (cit. et reprod. 279). N° isbn 2-7118-2. 025-4 1960 Les Nouveaux Réalistes: Paris, Musée d''art moderne de la ville de Paris, 15 mai - 7 septembre 1986 / Mannheim, Kunsthalle, 27 septembre 1986 - 4 janvier 1987 / Winterthur, Kunstmuseum, 25 janvier - 22 mars 1987 (cat.
Le peintre se lance ainsi dans une quête de l'immatériel au cours de laquelle il utilise des techniques peu répandues comme l'anthropométrie ou encore la technique des pinceaux vivants. Dans le même temps, Yves Klein adopte un bleu outremer qu'il nomme International Klein Blue (IKB) et qu'il utilise dans une très grande partie de ses compositions. L'artiste délaisse ainsi la figuration au profit de l'expression de sa sensibilité. Une œuvre également sculpturale Si sa carrière de peintre est celle qui l'a rendue le plus célèbre, Yves Klein a également produit une œuvre sculpturale assez importante. Avant d'avoir recours à la peinture au rouleau, l'artiste, fasciné par la capacité d'absorption des éponges naturelles, les utilisait pour peindre. Il a d'ailleurs fini par les utiliser comme une matière première. Il crée ainsi des Reliefs éponges et des Sculptures éponges qu'il imprègne entièrement de sa peinture IKB. Yves Klein réalise même des portraits sur ces créations monochromes. D'ailleurs, le bleu n'est pas la seule couleur qu'il utilise dans ses œuvres: le rose et l'or sont également des couleurs que l'on retrouve en monochrome chez lui puisqu'il considère que ces trois couleurs forment une seule et même « trilogie chromatique ».
Notes: 1. Yves Klein. « Quelques extraits de mon journal en 1957 », Klein. Le dépassement de la problématique de l'art, La Louvière, Belgique, Éditions Montbliart, 1959, p. 43–44. 2. « Le vrai devient réalité », Zero, Düsseldorf, juillet 1961, 3, p. 86. 3. Nan Rosenthal. « Assisted Levitation: The Art of Yves Klein », Yves Klein, 1928-1962, catalogue d'exposition, Houston, Institute for the Arts, Rice University, 1982, p. 122. Sources: Denys Riout. « Yves Klein », Colección del Museo Guggenheim Bilbao, Bilbao, Guggenheim Bilbao Museoa; Madrid, TF Editores, 2009. Nancy Spector. « Yves Klein », Spector. Éd. Guggenheim Museum Collection: A to Z. 3ème rév. éd. New York, Solomon R. Guggenheim Museum, 2009. Voir l'information de Google Arts & Culture.
Pigment pur et résine synthétique sur toile 200 x 500 cm © Succession Yves Klein c/o ADAGP, Paris
n° 52, repr. 163) La Collection du Musée national d''art moderne. Catalogue établi par la Conservation du Musée. du Centre Pompidou, 1986 / rééd. 1987 (sous la dir. d''Agnès de la Beaumelle et Nadine Pouillon) (cit. 321). N° isbn 2-85850-292-7 Beaux-Arts Magazine, Paris, 1987, février, n°43 (Monod-Fontaine (Isabelle). - Beaubourg fête ses 10 ans. - reprod. 45) Libération, Paris, 1989, 31 mars (Gauville (Hervé). - "Paris-Moscou en toile de fond", cit. pp. 35-36) Criqui (Jean-Pierre). - "La leçon d''anatomie", in Les Cahiers du Musée national d''art moderne, hiver 1992, n°42 (cit. 7). N° issn 0181-1525-18 Hors limites, l''art et la vie 1952 - 1994: Paris, Musée national d''art moderne/ Centre de création industrielle, 9 novembre 1994 - 23 janvier 1995. - Paris: Centre Georges Pompidou, 1994 (cit. p 33). N° isbn 2-85850-796-1 La Collection du Centre Georges Pompidou: les chefs-d''oeuvre du Musée national d''art moderne: Tokyo, Museum of Contemporary Art, 20 septembre-14 décembre 1997 (cat.
Soucieux de rompre avec toute forme d'Expressionnisme, Klein « refusé le pinceau » pratiquement depuis les tout débuts de sa carrière, parce qu'il le considérait comme un instrument « trop psychologique ». Il le remplaça par des rouleaux, plus « anonymes », qui lui permettaient « de créer une "distance" entre la toile et moi »[2]. Entre 1958 et 1960, il perfectionna une technique qui lui permit d'approfondir cette idée, en utilisant des modèles nus en guise de pinceaux vivants qui créaient des marques et des empreintes sous sa supervision. Les Anthropométries, telles qu'elles furent baptisées par le critique Pierre Restany, ami de Klein, maintenaient la séparation insistante de Klein entre l'œuvre et son propre corps, tout en lui permettant de recréer le nu sans avoir recours aux moyens de représentation traditionnels. Klein fit une démonstration de cette technique à la Galerie Internationale d'Art Contemporain de Paris le 9 mars 1960 devant une centaine d'invités. Pendant que les musiciens interprétaient la Symphonie Monoton Silence, l'artiste en smoking dirigeait les actions de trois modèles nues enduites de peinture, qui apposaient les empreintes de leur corps sur des feuilles de papier blanc.