Comment vivre le temps qui reste? Une fleur à la bouche est un long métrage hybride, diptyque mi-documentaire, tourné dans le plus grand marché aux fleurs du monde, mi-fiction, sur un homme atteint d'une maladie incurable, adapté d'une pièce de Luigi Pirandello. Le premier acte est une plongée intense dans le rythme effréné du plus grand marché aux fleurs du monde à Aalsmeer, en Hollande. Un deuxième acte très intime se déroule la nuit et se termine par une conversation dans un café, Gare de l'Est, adaptée de Pirandello. Ces deux actes explorent une libre poétique des fleurs dans une allégorie des catastrophes de notre époque, un vis-à-vis de deux possibilités de cinéma où la question du regard sur le réel devient le sujet primordial. Alors que la partie documentaire s'ancre dans des sensations visuelles et sonores dénuées de mots, la fiction explore les possibilités immersives du langage. Le voyageur est anxieux, désemparé par les heures qu'il doit occuper jusqu'à ce que le train du matin le ramène dans sa campagne.
Nous voilà en pays connu. Pirandello… Le théâtre dans le théâtre… Mais cette fois-ci, nous n'y sommes pas. A la terrasse d'un café, un homme qui vient de rater son train se réfugie au buffet de la gare. Il y fait la connaissance d'un autre individu assez étrange. De là, la conversation va s'engager et prendre une tournure très inattendue. La pièce est courte mais ô combien riche et dense. La vie et la mort sont au cœur de cette intrigue qui brille par son écriture et sa portée philosophique. Le temps qui s'écoule est un des axes principaux de la pièce, et son traitement s'avère remarquable. Œuvre sur la liberté et la force de l'imagination, « La fleur à la bouche » trouve un retentissement salutaire dans notre époque contemporaine. Il faut saluer bien bas la prestation des deux comédiens qui sont pour beaucoup dans la réussite du spectacle. Dans une mise en scène sobre et pleine de sens signée Florian Miazga, l'enfermement se fait sentir. Il est aussi l'interprète de la pièce aux côtés de Mathieu Petriat, qui campe un personnage lunaire et secret.
Écrit en 2013 - français Une nuit, deux hommes se retrouvent attablés à la terrasse d'un café et engagent la conversation. L'un a raté son train et patiente en attendant l'aube, ses paquets à la consigne. L'autre se sait condamné par un mal incurable, « la fleur à la bouche », qui ne lui laisse plus que quelques mois. Durant ce court répit, il s'accroche désespérément à la vie en observant scrupuleusement le monde qui l'entoure, traquant la réalité dans ses moindres détails, pourchassant des moments de vie, mais peut-être déjà détaché de l'humanité elle-même.
Mais c'est surtout Lampedusa qui sort grandi de l'opération: on découvre, avec éclat, la grandeur du texte du "GUEPARD", un peu écrasé dans nos souvenirs par la beauté majestueuse du film de Visconti. Le génie d'un écrivain au style admirablement limpide. L' aisance avec laquelle il se promène dans les méandres de la psychologie et de l'histoire. Seul, à mon sens, Chateaubriand a aussi bien parlé que lui du destin de l'aristocratie. Michel Favoy est exceptionnel de dignité et de bouillonnement intérieur. On frissonne quand on l'entend dire: "Ne pensez pas à moi! ". Comme souvent à la Comédie-Française, la scénographie est admirable. En particulier, les lumières. On n'oublie pas la dernière image, pathétique, d'un masque laissé sur une table de bistro. Quelques réserves Je n'en vois pas... Encore un mot... Les italiens auront donc été les maîtres d'excellence de cette rentrée théâtrale; avec, outre ce Pirandello: un excellent "LA LOCONDERIA", de Goldoni, au théâtre de l'Atelier; la reprise, à la Comédie-française, d'un autre Goldoni, "LE THEATRE DE LA VILLEGIATURE", qui fut, à mon sens, le meilleur spectacle de la saison 2012-2013; et le très attachant "HOMME ET GALANT HOMME", de EDUARDO DE FILIPPO", au Théâtre 14.
► Quelle est la citation la plus belle sur « le silence est d'or »? La citation la plus belle sur « le silence est d'or » est: « Savoir se taire est la plus grande des richesses car le silence est d'or. ». ► Quelle est la citation la plus longue sur « le silence est d'or »? La citation la plus longue sur « le silence est d'or » est: « Quand on est jeune, on dit tout ce qui nous passe par la tête. En vieillissant, on découvre que le silence est d'or. » ( Louis Caron). Phrases sur « le silence est d'or » Phrases sur « silence » Phrases sur « or » Vos citations préférées S'abonner à la citation du jour ok Recevez la citation du jour par e-mail (gratuite et sans publicité). Rien de tel que de débuter votre journée avec une belle petite phrase, pour vous, ou pour citer à votre entourage (amis, clients, famille... ). Quelques exemples de citations du jour envoyées récemment.
Et pourquoi pas alors, En fer ou en argent? Je ne sais pas en quoi Je puis bien être faite: Graine de cacatois M'appelle la préfète. D'accord! Je suis bavarde. Mais est ce une raison Pour que l'on me brocarde En classe, à la maison, Et que l'on me répète Et me répète encor A me casser la tête Que le silence est d'or? Est ce, ma faute à moi Si j'ai là dans la gorge, Un petit rouge gorge Qui gazouille de joie? Maurice Carême Les commentaires sont fermés.
Bonjour à tous! Nous avons fait une poésie "Le silence est d'or". C'est une poésie qui est très bien et très ancienne. Le poète s'appelle Maurice Carême. Le silence est d'or "Oui, le silence est d'or", Me dit toujours maman. Et pourquoi pas alors, En fer ou en argent? Je ne sais pas en quoi Je puis bien être faite: Graine de cacatois, M'appelle la préfète. D'accord! Je suis bavarde. Mais est-ce une raison Pour que l'on me brocarde En classe, à la maison, Et que l'on me répète Et me répète encor' A me casser la tête Que le silence est d'or? Est-ce ma faute à moi Si j'ai là dans la gorge, Un petit rouge-gorge Qui gazouille de joie? Maurice Carême Article écrit par Syriel
Ah le silence! Enfin! Quel soulagement! Déposer les armes au milieu de la bataille. S'arrêter. Dire stop. Tout couper. Silence radio. Se retirer dans son antre. Et n'en sortir que lorsque l'on aura recouvré ses esprits. Au milieu du bruit, le silence. Et rien d'autre. Fini le brouhaha de l'existence. Bonjour, le repos du cœur. En silence, on respire. On laisse les sirènes au loin et petit à petit on fait le silence. Tiens, on entend mieux le gazouillis des oiseaux. On se laisse bercer par le calme qui s'installe. Le silence apaise. Le silence repose. En silence, nous nous retirons dans le tréfonds de notre âme. Et, dans la quiétude de nos ténèbres, nous faisons retomber la boue. Nous partons à la recherche de la concentration perdue. En silence, nous conjurons le mauvais sort. En silence, nous réglons nos comptes. En silence, nous faisons le point. En silence, nous écoutons ce qu'il se passe en nous et autour de nous. En silence, on se laisse emporter loin dans cet autre ailleurs. On s'évade.