Cette année, environ 5, 8 millions de jeunes Américains ont participé au « spring break », la plus grande beuverie étudiante du monde. Durant une semaine entre février et avril, ces étudiants américains ont pour habitude de partir au soleil pour faire la fête et surtout pour boire sans limite: c'est ce qu'on appelle le « binge-drinking ». Cette pratique anglo-saxonne consiste à boire un maximum d'alcool le plus rapidement possible. Une tradition de débauche organisée que les Américains tolèrent, en dépit de leur réputation impitoyable envers l'ivresse publique. Malgré les nombreux débordements recensés chaque année, le « spring break », est considéré par les jeunes Américains comme une sorte de rite de passage à l'âge adulte. Cette tradition remonte aux années 1930. Une spring breakers. C'est dans la station balnéaire de Fort Lauderdale en Floride que tout a commencé, à l'occasion du premier forum des entraîneurs universitaires de natation. Les jeunes nageurs découvrent alors les joies du cocktail « alcool-soleil » en dehors de tout contrôle parental.
Inquiétude autour des variants Un grand nombre de ces cas pourraient être dus aux différents variants qui circulent aux États-Unis. Les autorités sanitaires ne pratiquant que peu de tests pour déterminer la souche de la contagion, le taux de personnes infectées par ces variants pourrait donc être très élevé. Ces cas suscitent une grande inquiétude dans le pays de l'oncle Sam, alors que la campagne de vaccination connaît une phrase de ralentissement et que les variants sud-africains et brésiliens seraient en progression. >> A lire aussi - Covid-19: préoccupation autour du variant indien B. Une spring break your heart. 1. 617 L'année dernière, déjà, les images de plages bondées et de jeunes faisant la fête sans masque et sans distanciation à l'occasion du Spring Break avaient provoqué une véritable polémique outre-Atlantique, rappelle RFI. Cette période de l'année est l'une des plus lucrative pour la Floride qui multiplie les promotions pour attirer les jeunes tout au long de l'année, et alors de nombreux établissements ont souhaité, en 2021, rattraper les pertes financières essuyées depuis le début de la pandémie.
Il y a aussi la South Padre Island au Texas ou des DJ font l'animation durant 3 semaines à la plage, nuit et jour… Ou encore en Arizona au Lake Havasu … Mais la Floride reste tout de même la destination numéro 1, il faut bien l'avouer! C'est l'une des animations de Spring Break, qui amène des soirées musicales sur les plages de South Padre Island, Panama City Beach, Daytona Beach, Destin et Freeport (Bahamas). Le « spring break », une véritable institution pour les étudiants américains. Ces exodes « estudiantins » ont débuté dans les années 1930 à Fort Lauderdale… qui a fini par interdire l'alcool sur la plage à cause des débordements! Les étudiants américains sont alors allés se poser ailleurs dans le « Sunshine State »… même si Fort Lauderdale accueille encore une forte concentration durant le Spring Break, et que personne ne semble se rappeler que l'alcool est interdit! Deux grands sites sont investis durant ces fêtes: Miami pour les festivals de musique électronique, et la région de la Panhandle au nord-ouest de la Floride, pour les gigantesques fêtes sur la plage, dans des villes comme Destin ou Panama City Beach, mais aussi Pensacola, une destination pour sa part un peu plus calme.
J'ai passé un bon moment pendant 4 jours, mais si c'était à refaire je n'y retournerai pas, sauf peut-être à Cancún! », nuance-t-il. Yannis, à Cancún (Mexique): «Une grande famille» En 2011, Yannis, 21 ans, s'envole à New York dans le cadre de ses études. «J'en avais entendu parler à travers les séries et les films. Pour moi, le Spring Break fait partie de la vie étudiante américaine et je voulais en être», se souvient-il. «Nous sommes partis une semaine à Cancún, avec un package comprenant l'hôtel, les billets d'avion et les boissons. Un bracelet délivré à l'accueil nous permettait de boire en continu», explique Yannis. Si ses camarades américains sont passés par des agences, souvent trouvées au hasard des recherches internet, le groupe de quatre amis français s'est organisé seul. En Floride, le Spring Break entraîne une flambée de l’épidémie - Capital.fr. La facture est exorbitante avant même d'avoir mis les pieds au Mexique (près de 1 200 euros) et dépasse souvent le budget imaginé au départ (plus de 2 000 euros dépensés à l'arrivée). Les habitants locaux profitent souvent de l'afflux d'étudiants américains pour hausser les prix sur place.
Rien de grave pour Yannis, qui compte garder longtemps en mémoire ces moments passés à Cancún. Mais si le but était clairement de faire la fête en continu, il en a profité pour visiter les environs. «Nous voulions profiter de nos journées et jouer les touristes, en évitant toutefois de mettre les pieds au centre-ville réputé dangereux», explique Yannis. Jamais il n'éprouvera un sentiment d'insécurité. «Les bars, les boîtes de nuit et les hôtels sont concentrés dans un seul et même endroit avec des files de taxis qui conduisent immédiatement les jeunes à leurs hôtels. Nous étions tous ivres, mais nous l'étions dans une bulle, comme si nous nous formions une grande famille», confesse-t-il. «J'en garderai un souvenir mémorable». 5 idées délirantes de soirées étudiantes. Lucas, à South Padre (Texas): «Je craignais de me faire voler» À l'inverse de Yannis, tout n'était pas si rose pour Lucas. Étudiant au Texas pendant quelques mois en 2012, Lucas a décidé de se rendre à South Padre, une île au large du Golfe du Mexique pendant deux jours pour son Spring Break.