Le consommateur est-il capable de réaliser des achats réfléchis? Existe-t-il des codes marketing sur les produits selon leur cible? Les femmes peuvent-elles résister à l'envie de ressembler aux mannequins des publicités? Toutes ces questions, Sylvie Borau, enseignante et chercheuse de Toulouse Business School, tente d'y répondre par des recherches sur la rationalité du consommateur. Sylvie Borau, en compagnie de Jacques Rossi, lors de la Matinale TBS (Crédits: TBS) Le comportement du consommateur au sein de la société moderne est un sujet qui, depuis plusieurs années maintenant, fait l'objet de nombreuses recherches. Comportement irrationnel chez le consommateur paris. Malgré tout, il pose toujours autant de questions. Lors de sa Matinale de la Recherche du jeudi 24 novembre, Toulouse Business School a organisé sa conférence autour de l'interrogation suivante: "Le consommateur: un animal irrationnel? " avec comme invités Sylvie Borau, professeur de marketing au sein de TBS (qui mène actuellement des études sur l'irrationalité du consommateur), et Jacques Rossi, le président fondateur de l'agence de design toulousaine Cartoon.
Définition du comportement du consommateur La compréhension du consommateur est un élément clé de la stratégie marketing. En effet, avant de mettre en place une stratégie, il est primordial de bien comprendre les besoins et attentes des consommateurs que l'on souhaite influencer. Pour y parvenir, il faut comprendre comment le consommateur va interpréter les actions marketing qui lui seront adressées: Comment le consommateur perçoit-il l'information, comment faire pour attirer son attention, quels sont ses besoins? Pour ce type de produit, est-il plus sensible au prix, à la qualité, à l'offre commerciale? Les variables psychologiques et sociales Perceptions, besoins et motivations: Les motivations sont représentées par un état de tension (lié au manque ou à l'envie) qui sera assouvie par l'acquisition du produit recherché. Comportement irrationnel chez le consommateur video. Les attitudes sont traduites par la façon dont les personnes ciblées interprètent les messages qu'on leur envoie selon leurs connaissances, leur éducation... La personnalité et l'image de soi: L'étude du comportement du consommateur est parfois axée sur le personnalité des cibles visées.
Des codes que les produits genrés féminins reprennent de manière intuitive voire inconsciente. Les produits féminins apparaissent avec des formes rondes, des couleurs claires, une matière lisse et une surface souple. Les hommes eux, disposent d'un visage plus carré, un teint plus foncé et une peau plus rugueuse, ils sont plus grands et plus forts. Les produits genrés masculins sont donc équipés de forme plus angulaire, de lignes plus droites, de couleurs plus foncées, de textures plus rugueuses et d'une surface plus dure que ceux des femmes. Ces produits genrés sont ce qu'on appelle le phénotype étendu, c'est-à-dire l'extension du corps, en reflétant nos caractéristiques physiques et comportementales". Apparition des produits mixtes Conséquence, ce marketing genré limite la liberté des consommateurs à définir leur propre identité. La publicité peut-elle changer les comportements ?, Publicité - Les Echos Executives. "Tout le monde n'a pas envie de communiquer totalement la masculinité ou la féminité. Certains veulent justement essayer de dépasser ce que la nature nous impose".
- Le consommateur est rationnel, le producteur est rationnel dans la théorie néo-classique. - Ce postulat d'une rationalité absolue qui est un des fondements de l'analyse économique classique doit cependant être nuancé. Un simple regard sur la réalité suffit à trouver des exemples où le consommateur fait des actes qui peuvent sembler irrationnels. Comportement irrationnel chez le consommateur le. THEORIE DE LA RATIONALITE LIMITEE Pour SIMON la rationalité absolue se trouve Quelles raisons causent l'inefficacité du marché dans certaines circonstances? 1668 mots | 7 pages déterminer le choix du consommateur: nous verrons ce que nous apprend le mécanisme du marché et nous présenterons la réalité qui nous apprend qu'il existe d'autres comportements. Ensuite nous montrerons que le marché est censé créer l'abondance: nous dévoilerons ce que dit la théorie puis nous exposerons des contre-exemples qui ne sont pas pris en compte par les mécanismes du marché. I: Le prix sur le marché est censé déterminer le choix du consommateur Le consommateur est un agent économique Publicité, les mécanismes de réception 1824 mots | 8 pages comme un être logique au comportement dicté par la raison et le calcul.
Le consommateur fait des arbitrages pour choisir un produit © Robert Kneschke Plusieurs approches psychologiques remettent en cause cette hypothèse d'un « homme statisticien » par nature. Le comportement des consommateurs - Maxicours. Nous nous attarderons particulièrement sur ce que Kahneman et Tversky [1974] appellent « l'heuristique de représentativité ». Lévy-Garboua et Montmarquette [2004] proposent un modèle de jugement qui fait l'hypothèse d'un individu fondant ses jugements de manière disproportionnée sur la valeur normative des probabilités et sur « l'impression » des événements: autrement dit, ils nous expliquent qu'au lieu de calculer, le consommateur se raccroche à des idées toutes faites et à ses sensations. Le fonctionnement de la décision dans les choix du consommateur rationnel Des économistes nous ont démontré comment les théories économiques de la prise de décision – comme par exemple – une décision d'achat ont jusqu'à il y a peu fait l'hypothèse que ces décisions sont le résultat d'une délibération consciente, voire rationnelle (2).
Or, la plupart du temps, ces individus ressortent avec de nombreux produits supplémentaires. Ils se sont laissés tenter par les promotions, par les produits mis en avant par les supermarchés… Dans ce cas-là, le consommateur s'est laissé guidé par ses émotions, et a été irrationnel en achetant des produits dont il n'avait pas besoin. Réviser le cours - Mercatique - Terminale STMG - Assistance scolaire personnalisée et gratuite - ASP. Ainsi partant du principe que le consommateur agit selon ses sensations et ses sentiments, en marketing il est plus utile d'observer les consommateurs en situation d'achat que de les interroger sur leurs intentions. On appelle ça l'irrationalité de nos achats car le consommateur est capable d'acheter des choses qui ne lui correspondent pas forcément. Au lieu de calculer, le consommateur se raccroche à des idées toutes faites et à ses sensations. Les décisions d'achats que nous faisons passent la plupart du temps pas par la case « conscience » mais vont directement par la case « inconscience » autrement dans les lieux des décisions faites à notre propre insu.