Synopsis Exploration libre des énergies et des rituels observés sur divers lieux de travail. D'un ouvrier à l'autre, d'une machine à la suivante; de ces mains, ces visages, ces pauses, ces efforts, que peut-on établir comme dialogue absurde et abstrait entre l'homme et son besoin de travailler Offres VOD de Que ta Joie demeure (Documentaire) Pas d'offres actuellement. Toutes les séances de Que ta Joie demeure (Documentaire) Critiques de Que ta Joie demeure (Documentaire) « Travailler dur n'a jamais tué personne. Mais pourquoi prendre le risque? », déclame un ouvrier de manière théâtrale au beau milieu d'une usine. C'est le genre de scène absurde imaginée par le réalisateur pour décrire le monde du travail en général: idée abstraite pour un film semi-documentaire où la fiction (conte africain, joueur de violon, poses artificielles... ) s'invite dans différents lieux dédiés au labeur. Répétitive, austère, cette rêverie arty se veut sans doute décalée. Elle ressemble plutôt à une installation vidéo absconse.
Compétition internationale QUE TA JOIE DEMEURE JOY OF MAN'S DESIRING Denis Côté 69', 2014, Québec / Canada jeudi 20 mars, 15h45, PS + débat vendredi 21 mars, 18h45, C1 + débat mercredi 26 mars, 14h00, CWB Mêlant documentaire et fiction, Denis Côté interroge le rapport de l'ouvrier à sa machine, de l'homme au travail mais aussi à la lumière, à la matière et au son. Blending documentary and fiction, Denis Côté questions how workers relate to their machines, and man to his work, to light, to matter and sound.
Par Maïlys C. · Publié le 31 octobre 2014 à 18h23 Que ta joie demeure, en salles le 29 octobre 2014, est un film de Denis Côté. En immersion dans le monde de l'usine, le film fait dialoguer les hommes et les machines dans un film étrange et contemplatif. Que ta joie demeure invite le spectateur à faire un voyage esthétique et documentaire au coeur du travail à la chaîne, à l'usine, au plus près des matériaux et de la sueur. Notre avis sur le film: Du bruit, des rouages, des regards concentrés - mais perdus aussi, parfois. Denis Côté livre un film expérimental étrangement attirant, d'une grande rigueur dans l'image. Il y a aussi un peu de rêve et d'abstraction qui émanent des travailleurs: au centre des machines et du métal, les hommes paraissent insaisissables. Ils travaillent dans la musique mécanique de l'usine, énorme monstre impitoyable. Chaque geste est répété, et regardé avec la concentration presque enfantine de Denis Côté. Sa curiosité est toute contemplative, et pour qui n'a jamais mis les pieds dans une usine, Que ta joie demeure est édifiant.
Lieux nimbés d'une glaciale grisaille. Visages fermés, durs, concentrés. Corps tendus, voûtés, machinaux, massifs, maigres, mécaniques. Ils sont là, dans un silence de mort qui incite à la déférence, à la religiosité. Filmés comme des lieux monacaux, les usines investies par Denis Côté nous présentent leur morne envers, peuplées de chevilles ouvrières impassibles. Seul leurs temps de pause dévoilent... Lire plus 1 Critique Spectateur Photo Secrets de tournage Projet expérimental Entre documentaire et fiction, Que ta joie demeure s'inscrit dans la continuité du projet expérimental et fantaisiste, explorant l'image et le son, initié par le réalisateur depuis Les Etats Nordiques en 2006. Denis Côté signe ici sa huitième réalisation. Un réalisateur polyvalent Denis Côté a non seulement écrit et dirigé ce documentaire, mais il en est également le producteur. Ce n'est pas la première fois qu'il endosse plusieurs casquettes sur un de ses projets. Bien au contraire, cela semble habituel, puisque ce fut déjà le cas avec Bestiaire et Curling produits avec Nihilproductions, sa propre maison de production.
Autant de questions que j'avais envie d'exploiter», raconte-t-il. Sachant que son œuvre est à ranger dans la catégorie «films essais», au même titre d'ailleurs que Bestiaire ou Carcasse, Côté voulait s'aventurer ailleurs. «Je me suis demandé si je pouvais faire un autre genre de film avec du matériel beaucoup moins étonnant doté d'un rythme plus rapide. Au lieu de la contemplation, cette fois créer une sorte de prise d'otage du spectateur par le son. Mon seul argument était surtout de savoir si je pouvais trouver de la poésie dans un truc aussi peu spectaculaire», dit-il. Une chose est certaine. Le réalisateur n'a jamais eu l'intention de réaliser un film critique sur la condition des travailleurs. «On peut le définir comme une allégorie sur le concept du travail sans aucun militantisme. Dans ce cas, on a plutôt à faire à une œuvre remplie de substance. Oui, tout le monde travaille, mais les gens n'ont pas l'air de souffrir. Ce n'est pas une parabole anticapitalisme. Il existe des gens qui travaillent et qui aiment ce qu'ils font», affirme-t-il.
En cliquant sur « » et en vous assurant que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte. Que se passera-t-il si vous continuez à lire ici? Ce message s'affichera sur l'autre appareil. Ce dernier restera connecté avec ce compte. Y a-t-il d'autres limites? Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d'appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant à des moments différents. Vous ignorez qui est l'autre personne? Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe.