Quatre transformations sont "toujours attendues" par les ambulanciers hospitaliers, explique l'Afash dans un communiqué. Il s'agit d'obtenir: Une nouvelle dénomination: suppression du terme "conducteurs" de la dénomination du corps, actuellement appelé corps des "conducteurs ambulanciers". Une classification différente ("similaire à celle obtenue par les aides-soignants"): intégrer le corps des "ambulanciers" à la filière soignante, intégrer la profession d'"ambulancier" en catégorie active, et intégrer la catégorie B dans le cadre d'une revalorisation des carrières. Les fédérations des ambulanciers publics et privés n'avaient pas participé au printemps 2020 à la première session de négociations du Ségur. En juin 2020, l'Afash et la Fédération nationale des techniciens ambulanciers urgentistes (FNTAU) avaient regretté auprès d'APMnews de pas avoir été conviées (cf dépêche du 12/06/2020 à 18:54). Les revendications de l'AMUF, l'AFASH et la CGT - Ségur de la santé. Des "avancées" ont toutefois été obtenues lors des négociations Ségur Cependant, les ambulanciers ont été intégrés en septembre 2020 au deuxième volet de concertations du Ségur (cf dépêche du 13/10/2020 à 19:00).
Dans le même temps, les deux fédérations déplorent un "retard" dans la mise en œuvre de l'accord sur l'organisation et les tarifs des gardes ambulancières. Le ministre de la Santé n'a toujours pas signé de décret alors que cette réforme a été signée fin 2020 avec l'Assurance maladie, après plus de trois ans de tractations. Congrès des ambulanciers 200 million. Elle s'avère d'autant plus nécessaire depuis le vote de la loi Matras, selon les ambulanciers. "Maintenant que cette loi est passée, sortons notre réforme de façon à pouvoir la contrôler", réclame Thierry Schifano, président de la FNMS, contacté par franceinfo. Il critique le "côté pervers de l'article 3", estimant que "l'agence régionale de santé (ARS) paiera l'activité des sapeurs-pompiers alors que ce n'est pas leur mission". "Pour donner un exemple, si un pompier part en intervention aujourd'hui, il peut rentrer en disant que c'était une carence ambulancière, c'est-à-dire qu'aucune ambulance n'était disponible. Le tout sans que les ambulances aient été appelées", illustre Dominique Hunault, président de la CNSA, également contacté par franceinfo.
– Pas de prise en charge du nettoyage des vêtements professionnels. – Conditions d'hygiènes et sanitaires de la prise des repas. (dans les ambulances) – Incapacité ou impossibilité pour les salariés de faire valoir leurs droits. La coupe était pourtant déjà bien pleine: – Une prise en charge altérée de la patientèle. – Une Convention Collective à ce point déséquilibrée et insuffisante, portant à trop d'interprétations et occasionnant des conflits, qu'elle entraîne un turn-over anormal, une crise des vocations et ainsi une pénurie de salariés diplômés. Une profession d’ambulanciers à reconstruire de A à Z ! - Force Ouvrière. – Une flexibilité à sens unique et au seul avantage des employeurs altérant gravement la vie personnelle. – Des indemnités repas rarement respectées. – Des managements dogmatiques agressifs. La Fédération FO-UNCP des Transports regrette qu'elle soit la seule associée à cette mobilisation nationale. Heureusement les salariés et en particulier ceux du groupe Kéolis Santé / Jussieu se sont saisis de leur avenir et ont fait de ces journées une réussite, aidés localement par une intersyndicale bienvenue et performante.
Le secours d'urgence médical ou paramédical doit être du ressort des SAMU/SMUR et nous devons nous adapter pour trouver une solution alternative face à la pénurie de médecins hospitaliers en se basant sur ce qu'il se fait dans l'union européenne. L'ambulancier hospitalier diplômé associé à un infirmier formé aux PISU paraît une solution adaptée.
Celle-ci s'avérera peut-être essentielle dans les mois à venir vu l'énorme chantier qui nous attend: Il faut reconstruire et réinventer une profession. En effet le constat est simple: Rien ne fonctionne! Santé : la grève des ambulanciers à nouveau reconduite jusqu’à lundi. Ni la qualité des soins, ni la rentabilité pour les employeurs, ni la rentabilité pour les grands groupes et encore moins les conditions salariales (salaires et conditions de travail) pour les salariés: Il faut tout revoir. Sauf à considérer qu'ils sont globalement satisfaits de la situation, la Fédération FO-UNCP des Transports alerte celles et ceux, salariés ou organisations, qui n'ont pas été présents lors de ce moment clé de la profession. Nous les alertons sur la pérennité du transport sanitaire et les dangers qui menacent leurs conditions salariales. Nous appelons les décideurs qui nous ont précipités dans cette situation à grands coups d'accords mal écrits et partisans à revoir leurs positions, leur modèle social et économique. La spéculation boursière n'a pas sa place dans une profession en rapport avec une patientèle.
Urgences: le salon Le Congrès Urgences est le rendez-vous scientifique majeur de l'année pour les urgentistes, qu'ils soient médecins, infirmiers, permanenciers, travailleurs sociaux ou ambulanciers. Ce congrès actualise les données scientifiques qui permettent d'optimiser la prise en charge des malades dans les premières heures de leur parcours médical. Ces connaissances doivent être mises à jour pour permettre de qualifier, d'agir et d'orienter les malades afin de fournir le juste soin aux patients des urgences.