Catalogue d'exposition La Folie en tête aux racines de l'art brut, éd. Paris Musées
Il aura fallu l'action de Hans Prinzhorn qui n'était pas psychiatre pour que la collection qui porte son nom existe. Elle réunit peintures, dessins, sculptures, créés par 450 malades. Exposition La Folie en tête aux racines de l'art brut - Expositions à Paris- DessinOriginal.com. On retient en particulier August Klett, à la palette lumineuse et aux multiples personnages expressifs bien que schématisés. Elsa Blankerhorn évoque avec sensibilité des jeunes femmes esquissées comme dans un nuage et rehaussées d'or. C'est encore l'œuvre très fermée de Peter Meyer rappelant les icônes ou la remarquable exécution en fil de coton d'un plateau de Heldwig Wilms et l'on devine l'obsession de Grebing qui aligne une série de chiffres en rangs serrés. Une forte inventivité émane de ces œuvres nées de la souffrance, de l'enferment.
Quand la folie est créatrice et que l'art établit des ponts Infos & réservation Maison de Victor Hugo 6 place des Vosges 75004 Paris 01 42 72 10 16 Jusqu'au 18 mars: Ouvert du mardi au dimanche, de 10h à 18h. Retrouver également les chroniques Expos encore à voir dans cette même rubrique Thème Après avoir rendu compte de la naissance de l'art spirite avec « l'Entrée des médiums », en 2012, La Maison de Victor Hugo, avec cette fois « La Folie en tête », s'ancre à nouveau dans la vie de l'auteur des "Misérables", initié au spiritisme et frappé par la maladie mentale de son frère, Eugène, et celle de sa fille, Adèle. Exposition la folie en tête de. Au cours du XIXe siècle, le regard sur la « folie » change sous l'impulsion de personnes comme l'aliéniste, Philippe Pinel. Elle devient l'emblème de romantiques comme Charles Nodier, qui ne croient plus dans la seule explication rationnelle. Par ailleurs, de plus en plus de psychiatres œuvrent pour l'humanisation des traitements et encouragent leurs malades à pratiquer des activités artistiques.
L'exposition réunit quatre collections d'hôpitaux psychiatriques qui ont conservé les oeuvres de leurs patients atteints de folie et remonte aux racines de l'intérêt des médecins, et plus largement, des artistes et du public, pour cette production hors-norme. Else Blankenhorn, Le parcours, organisé de façon chronologique à travers quatre grandes collections européennes, met en lumière près de 200 oeuvres parmi les plus anciennes et peu ou pas vues en France. Clandestines, fragiles, faites sur les murs de l'asile ou sur des matériaux de hasard récupérés en cachette, dessins ou peintures, broderies ou objets. La folie en tête, aux racines de l'art brut - Hey Listen - #OnVisitePourVous : Hey Listen. Chacune de ces oeuvres dévoile un univers et nous plonge aux racines de l'art brut. Refusant l'imagerie de la folie et sa mise en spectacle des troubles mentaux, l'exposition s'ouvre sur l'évocation de Eugène, frère de Victor Hugo et de sa fille Adèle tous deux atteints de troubles psychiatriques. Le Voyageur français, sans titre, entre 1902 et 1905 © Collection de l'Art Brut, Lausanne Les contraintes d'espace ont conduit au choix de quatre collections, significatives, voire emblématiques, réparties géographiquement et chronologiquement: la Collection du Dr Browne du Crichton Royal Hospital en Ecosse, la Collection du Dr Auguste Marie de l'Asile de Villejuif, la Collection Walter Morgenthaler de l'Asile de Waldau près de Berne en Suisse, la Collection Prinzhorn de l'Hôpital psychiatrique de l'Université de Heidelberg en Allemagne.