Considérez l'aéropolissage, dans votre arsenal thérapeutique, comme une alternative sûre et efficace aux méthodes traditionnelles.
Les études ont montré que le contrôle de plaque adéquat peut prévenir la gingivite, la maladie parodontale et la carie dentaire. Le contrôle de plaque est réalisé de deux façons: mécanique ou professionnelle. Le contrôle mécanique comprend les auto-méthodes de soins par bon brossage et passage de la soie dentaire par le patient. Le polissage des dents : est-il toujours nécessaire ?. Le contrôle professionnel comprend l'utilisation, au cabinet, de brossettes ou de cupules en caoutchouc, détartreurs et curettes, ou d'appareils à ultrasons. L'aéropolissage a été présenté comme une alternative moins chronophage et plus efficace que les autres méthodes précédemment mentionnées. L'aéropolissage utilise de l'air et de l'eau sous pression, pour délivrer un flux de bicarbonate spécialement traité, dans une suspension, à l'aide d'une pièce-à-main. La température de l'eau est contrôlée et maintenue à environ 37°. Il a été fermement établi que l'aéropolissage était une alternative sûre et efficace aux méthodes traditionnelles d'élimination de la plaque et de taches.
Les preuves sont encore insuffisantes pour évaluer son intérêt dans les poches persistantes et l'intérêt comme complément de l'instrumentation manuelle/ultrasonique pendant le traitement initial semble limité. Le but de la revue de littérature présentée dans ces pages est de clarifier les indications dans lesquelles l'aéropolissage, utilisé seul ou en complément de l'instrumentation conventionnelle, serait la plus bénéfique. Contexte Techniques conventionnelles d'instrumentation parodontale: pourquoi changer? Le débridement mécanique professionnel, qui vise à désorganiser le biofilm bactérien, est un élément clé du traitement parodontal. L'instrumentation traditionnelle, manuelle (curettes) ou mécanisée (inserts soniques/ultrasoniques), est efficace pour cela et améliore les signes cliniques de la maladie [1]. Aéro polissage dentaire drs. Elle présente cependant certains inconvénients comme le temps opératoire long et la courbe d'apprentissage [2], l'accès difficile aux lésions profondes [3], le risque iatrogène pour les tissus dentaires et parodontaux à long terme [4] et l'hypersensibilité dentaire postopératoire [5].