Les collections du Musée national de l'Éducation Numéro d'inventaire: 1979. 34810. 53 Editeur: Letaille, r. S. Jacques, 30 Paris Description: Gravure d'impression en couleur. Rousseurs. Traces de colle et texte imprimé au verso. Mesures: hauteur: 104 mm; largeur: 61 mm Notes: La gravure représente la Vierge Marie écrasant le serpent avec dans la partie inférieure la représentation d'une médaille. Dans la partie supérieure de l'image, mentions imprimées: "Souvenir du mois de mai. O Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous! ". Au dessous du tr. Paroles de prêtres: Marie, conçue sans péché. c. : "(1) Paroles de la T. -S. Vierge. - Vision de la Médaille. " Prière imprimée au verso intitulée "O Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous" et mention d'édition "Paris, Letaille, r. St- Jacques, 30". Datation d'après mention d'édition. Langue: Français Mention d'illustration ill. en coul.
Imprimer Ô Marie, conçue sans péché (Anonyme/Langree/Studio SM) Ô Marie, conçue sans péché, Ô Marie, conçue sans péché, priez, priez, priez pour nous, qui avons recours à vous, priez, priez pour nous priez, priez pour nous.
La rose sans épines « Riche en miséricorde » ( Éphésiens 2, 4), Dieu embellit la créature par les qualités de la grâce. Il se montre encore plus généreux, lorsque, par prédilection souveraine, il épargne du péché dès le début de l'existence. C'est ce qu'il fit pour la Mère du Verbe fait chair. La Médaille Miraculeuse. Un tel mystère d'amour fut approfondi à Oxford (vers 1300) par le bienheureux Jean Duns Scot. Fort d'une intuition filiale et suivant saint Anselme, le franciscain comprit la « convenance » du privilège ( Commentaire des Sentences, livre III). « L'Immaculée Conception représente le chef d'œuvre de la Rédemption opérée par le Christ, parce que précisément la puissance de son amour et de sa médiation a fait que sa Mère soit préservée du péché originel » (Benoît XVI, audience, 7/07/2010). La foi avait toujours professé la sainteté plénière de Marie. La liturgie honorait sa naissance sans tache. La poésie chrétienne, dès le haut moyen âge, admira celle qui « fut engendrée comme une rose sans épines » (Fulbert de Chartres, antienne pour la Nativité de Notre Dame).