« Nous sommes très préoccupés par le fait que tous les satellites qui rentrent dans l'atmosphère terrestre brûlent et créent de minuscules particules d'alumine qui flottent dans la haute atmosphère pendant de nombreuses années. Cela finira par affecter l'environnement de la Terre », a expliqué à la BBC Takao Doi, professeur à l'université de Kyoto et astronaute japonais ayant séjourné à bord de la Station Spatiale internationale (ISS) en 2008. En plus de poser problème sur Terre, les débris spatiaux sont également dangereux pour les astronautes se trouvant à bord de l'ISS. Japon par satellite for sale. Futura-Sciences rapporte ainsi que la station a été contrainte de manœuvrer à trois reprises cette année pour éviter une collision avec un débris spatial. Dans la même catégorie En quoi le bois pourrait-il résoudre ce problème? Comme l'explique Nikkei, un satellite en bois brûlera entièrement sans relâcher de substances nocives lors de sa rentrée atmosphérique, permettant d'éviter des impacts dangereux au sol. En outre, utiliser ce matériau pour les satellites permettrait de construire des structures plus simples.
La masse maximale de charge utile n'étant pas atteinte par ces deux satellites, deux petites charges utiles secondaires étaient également du voyage. Selon les versions, HIII-A peut lancer de 4 à 6 tonnes en orbite de transfert géostationnaire, jusqu'à 4, 4 tonnes en orbite basse héliosynchrone (SSO), 10 tonnes en LEO ( Low Earth Orbit) et plus de 16 tonnes pour la version la plus puissante, utilisée pour le cargo spatial HTV. Espace : le Japon planche sur des satellites en bois. Un taux de réussite quasi parfait pour HII-A Dans un marché du lancement de satellites ouvert à la concurrence et dominé par Arianespace et International Launch Servcies, Mitsubishi Heavy Industries fait donc une incursion remarquée. « Avec ce succès, nous espérons gagner la confiance de nos clients et intéresser les opérateurs de satellites à nos offres de service de lancement », a déclaré Kenichi Nakamura, porte-parole de Mitsubishi Heavy Industries. Ce lanceur, dont le développement a été financé et conduit par l'Agence spatiale japonaise, a été transféré au secteur privé en 2007 de façon à le rendre plus compétitif pour lui donner accès aux marchés des satellites commerciaux japonais et étrangers.
Un dernier satellite, QZSS-3, sera positionné en orbite géostationnaire couvrant toute la région de manière permanente. Le satellite est construit par Mitsubishi Electric sur une plate-forme DS-2000. Au décollage, il pèse 4 tonnes et sa durée de vie est de 10 ans. Sources
Pendant que le système de géopositionnement par satellite (GNSS) européen Galileo commence à fournir ses premiers services et apporte un début d'indépendance dans ce domaine par rapport au GPS américain, le Japon a lancé le troisième satellite d'une constellation qui doit aussi lui apporter un système de positionnement spécifique. Le satellite Michibiki-3, conçu par Mitsubishi et lancé par une fusée japonaise H-2A supervisée par la JAXA, l'agence spatiale japonaise, participe à la création du système QZSS ( Quasi-Zenith Satellite System) pensé pour fournir un positionnement complémentaire du GPS mais spécifique au Japon. Au lieu d'utiliser des satellites géostationnaires comme dans le cas du GPS ou de Galileo, les satellites de QZSS décrivent une trajectoire en forme de 8 asymétrique au-dessus de la zone Asie-Pacifique, permettant de toujours avoir au moins un satellite dans une position proche du zénith (d'où le terme quasi-zénith) au-dessus du Japon, en plus d'un satellite en position géostationnaire.
Nous utilisons des cookies pour améliorer votre expérience utilisateur et évaluer les données de trafic. En naviguant sur notre site, vous acceptez notre utilisation des cookies. Pour plus d'informations, veuillez lire ici nos politiques en matière de cookies et notre déclaration de confidentialité des données.