Entre le rugby à 15 en Nouvelle Zélande ou au Japon, le XIII en Australie ou les rings de boxe, Sonny Bill Williams est un personnage pas facile à suivre. C'est surtout un sportif hors du commun qui va participer à la Coupe du monde de rugby à XIII et ainsi postuler à un titre mondial après celui obtenu avec les All Blacks en 2011. Même si ses tergiversations et ses tribulations commencent à lasser au pays du long nuage blanc. Fera, fera pas le Mondial à XIII? La question commençait à faire du bruit en Nouvelle Zélande. En effet, depuis que Sonny Bill est retourné au rugby à XIII avec les Sidney Roorsters, avec qui il vient d'être sacré champion d'Australie, SBW est sélectionnable avec l'équipe néo-zélandaise de XIII. Une sélection qu'il a tout d'abord décliné avant de revenir sur sa décision. "Après avoir eu du temps pour réfléchir à ce que voulait, j'ai décidé de faire acte de candidature pour la sélection... Je suis disponible, prêt à aider mes frères", a écrit sur son compte Twitter Williams, présenté comme le meilleur joueur de rugby à XIII au monde.
Arrières: TJ Perenara, Aaron Smith, Brad Weber, Beauden Barrett, Richie Mo'unga, Ryan Crotty, Jack Goodhue, Anton Lienert-Brown, Sonny Bill Williams, Jordie Barrett, George Bridge, Rieko Ioane, Sevu Reece, Ben Smith. Yohan ROBLIN Tout TF1 Info Les + lus Dernière minute Tendance Voir plus d'actualités Voir plus d'actualités Voir plus d'actualités
12h22, le 19 août 2011, modifié à 17h46, le 20 août 2011 Titulaire pour la première fois de la saison avec les All Blacks, Sonny Bill Williams sait qu'il doit frapper un grand coup samedi, à Port-Elizabeth, face aux Springboks, en vue de la Coupe du monde (9 sept. -23 oct. ). Si sa place dans le squad néo-zélandais ne fait guère de doutes, l'ancien Toulonnais doit marquer les esprits s'il veut avoir une chance de bousculer la hiérarchie à son poste. Titulaire pour la première fois de la saison avec les All Blacks, Sonny Bill Williams sait qu'il doit frapper un grand coup samedi, à Port-Elizabeth, face aux Springboks, en vue de la Coupe du monde (9 sept. Lui l'adepte du noble art -la Fédération néo-zélandaise l'autorise à boxer en professionnel- s'en réjouit à l'avance. Affronter sur leurs terres des Springboks aux abois après trois défaites en trois matches, dont la dernière concédée à domicile face aux Wallabies (9-14), voilà un défi comme Sonny Bill Williams les apprécie. A l'idée de se frotter aux montagnes de muscles sud-africaines, l'ex-chouchou du public de Mayol ne cache pas son impatience d'en découdre, lui qui n'a pas été titularisé une seule fois depuis le coup d'envoi de ce Tri Nations: " Je n'en peux plus, avoue-t-il sur le site Ça fait un moment que je n'ai plus débuté.
Depuis le début de la compétition, il n'a débuté que trois rencontres comme titulaire et est sorti trois fois du banc. Bilan: quatre essais. Mais pour les matchs clés, ses entraîneurs lui préfèrent la paire Nonu - Smith, inamovible au centre, et Richard Kahui à l'aile. Pour Graham Henry, le coach des Blacks, « Sonny Bill a été génial quand il est sorti du banc. Il peut jouer maintenant à plusieurs positions et il est devenu une sorte de super-remplaçant. » Son cas a longtemps fait débat La polyvalence du joueur, qui peut couvrir le poste de centre ou d'ailier, est un atout non négligeable. Autant que sa puissance, sa vitesse, et sa capacité à passer la balle après contact, qui font des ravages en fin de match quand les défenses adverses commencent à fatiguer. En Nouvelle-Zélande, le cas « SBW » a longtemps fait débat. Hyper talentueux pour certains qui souhaitaient le voir titulaire, inconstant et starifié trop tôt pour d'autres… Aujourd'hui, la question semble se poser avec moins de force.