L'exercice a tourné à l'avantage de Rossini, comme le raconte un critique: "La calomnie fût démasquée, puisqu'on s'est rendu compte que, sans l'ombre d'un doute, le premier rondo ne s'apparente aucunement à l'autre, comme on a pu évaluer la distance qui les sépare, rien ne pouvant égaler la suavité, l'expression ainsi que la liaison des accompagnements de M. Rossini. " En quelques années L'Italienne à Alger va faire le tour du monde Le public est touché par cette musique brillante, drôle, désopilante, mais aussi émouvante. Il est aussi très sensible au patriotisme d'Isabella, et ravi de cette histoire dans laquelle la ruse des femmes triomphe de la bêtise et de la vanité des hommes, comme ce sera le cas quelques années plus tard avec Le Barbier de Séville. L'Italienne à Alger, ou le coup de folie de Rossini. Toute l'action tourne autour de l'héroïne Isabella, qui tire les ficelles de l'action, et triomphe grâce à son intelligence mais aussi grâce à la beauté et à la sensualité de son chant. Le succès était tel, que des boîtes à musique jouant la cavatine " Languir per una bella" (" Soupirer pour sa bien-aimée") ont été fabriquées.
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Les italiens, parmi lesquels Lindoro et Isabella, profitent de l'occasion pour fuir. Mustafa découvre alors la ruse. Musique [ modifier | modifier le code] La partition requiert des chanteurs une très grande habileté et volubilité. Par exemple, dans le duo de Mustafa et Lindoro, Se inclinassi a prender moglie et la hauteur des notes que chante Elvira, tels dans l' introduction et le finale du premier acte. L' œuvre contient également de beaux airs, tels celui d'Isabella, Cruda sorte! Amor tiranno!, et celui de Lindoro, Languir per una bella. La mélodie de l' ouverture est également assez connue. Partitions : Gioachino Rossini - L'Italienne à Alger. Strette du final du premier acte [ modifier | modifier le code] Le premier acte se clôt par une confusion totale, situation fréquente chez Rossini puisque l'on retrouve des cas similaires dans Le Barbier de Séville avec le final du premier acte ou La Cenerentola avec le sextuor Questo è un nodo avviluppato ("c'est un nœud inextricable"). Cette confusion est matérialisée par le recours aux onomatopées de la part des sept personnages ("din, din" pour Elvira, Zulma et Isabella, "tac, tac" pour Lindoro et Haly, "crac cra" pour Taddeo et "bum, bum" pour Mustafa), un tempo extrêmement rapide et de grands crescendi.
« À chaque escale, l'intenable chef d'orchestre pose sa patte sur une œuvre avec un orchestre qui suit le fond de son âme. » France 3