3. Depuis le 19 novembre 2014 cette question est tranchée clairement par la Cour de cassation qui rejette le pourvoi en retenant: « l'article L. 1237-12 du code du travail n'instaure pas de délai entre l'entretien au cours duquel les parties au contrat de travail conviennent de la rupture du contrat et la signature de la convention de rupture prévue à l'article L. 1237-11 du même code » (Cass. Soc 19 novembre 2014 n°13-21. Art l 1237 12 du code du travail entretiens préalables de la. 979) En pratique, cette décision vient confirmer que la signature de la convention de rupture conventionnelle lors d'un unique entretien est possible. Cette position de la Cour s'inscrit dans la logique de l'ANI du 11 janvier 2008 dans lequel les partenaires sociaux ont estimé que le libre consentement du salarié était garanti par la possibilité de se faire assister lors des entretiens mais aussi par l'information donnée au salarié de sa possibilité de prendre les contacts nécessaires, et enfin par le délai de rétractation et l'homologation de la convention par la Direccte.
Je vous laisse donc l'initiative de provoquer le ou les entretiens préalables à la signature de la convention de rupture tels que prévus à l'article L. 1237-12 du Code précité. Veuillez agréer, Monsieur, l'expression de mes salutations distinguées. Fait à ( lieu), signé ……………
Enfin, lorsque le salarié compte une ancienneté inférieure à une année, l'indemnité de rupture conventionnelle doit être calculée au prorata du temps de présence dans l'entreprise (contrairement à l'indemnité légale qui exige une année d'ancienneté au minimum). Art l 1237 12 du code du travail entretiens préalables un. A noter: un outil de calcul de l'indemnité de rupture conventionnelle est prévu sur le site officiel du gouvernement en suivant le lien suivant: La négociation Outre le montant minimal imposé par la loi, les parties peuvent négocier le montant de l'indemnité de rupture en y incluant par exemple l'indemnisation du préjudice éventuel du salarié du fait de la rupture du contrat de travail ou encore le versement d'une conrepartie financière à une obligation de non concurrence etc. Cette négociation se réalise à l'occasion d'un (au minimum selon l'article L. 1237-12 du Code du travail) ou plusieurs entretiens préalables à la signature du document de rupture durant lesquels le salarié comme l'employeur peuvent se faire assister par un conseiller.
En pratique, cette preuve ne sera pas aisée à rapporter. La tenue des entretiens préalables, inscrite sur le formulaire de la convention de rupture, fait l'objet d'un contrôle de la Direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l'emploi (Direccte) avant toute homologation de sa part. Par ailleurs, la convention de rupture, sur laquelle est mentionnée la tenue d'au moins un entretien, est signée à la fois par le salarié et l'employeur. Ce qui laisse présumer l'existence de ces entretiens. Actualite Cabinet Cbo/boulanger | Rupture conventionnelle: l'employeur doit démontrer la réalité de la tenue des entretiens sous peine de nullité de la convention de rupture. C'est à la partie qui soutient qu'ils n'ont pas eu lieu, de renverser cette présomption. Au décès de nos parents, mes frères et moi avons hérité d'une maison en indivision. Seul l'un d'entre nous détient les clés, mais il n'occupe pas le logement. Doit-il nous verser une indemnité? S'ABONNER S'abonner
Conformément aux dispositions de l'article [fondement article="L. 1237-12" code="travail"], Lire la suite Lors d'une rupture conventionnelle, un ou plusieurs entretiens sont convenus pour établir d'un commun accord la fin de contrat. Lire la suite L'employeur doit prouver qu'il a remis au salarié un exemplaire de la convention de rupture sous peine de nullité de cette rupture conventionnelle, ce dernier doit alors conserver un récépissé signé du formulaire Cerfa par le salarié attestant qu'un exemplaire de ce formulaire lui a été remis. Rupture conventionnelle : sept embûches à éviter - L'Express L'Entreprise. Lire la suite Un salarié signe une rupture conventionnelle avec la société, cette dernière est mise en liquidation judiciaire. Le salarié saisit la juridiction prud'homale. La Cour d'appel considère que nonobstant l'absence de la signature de l'employeur sur l'exemplaire de la rupture conventionnelle remis au salarié, celui-ci avait toujours la possibilité d'exercer son droit de rétractation dans le délai de 15 jours à compter de sa propre signature. La Cour de cassation casse l'arrêt en rappelant le principe selon lequel l'exemplaire doit être signé par les deux parties.