Cours: Histoire de la justice.
Cela passe par le droit de remontrance = les parlements refusaient d'enregistrer le texte (exigeaient que le Roi retravaille le texte). Il faut savoir que les parlements en s'érigeant comme contre-pouvoir ont joué un rôle conservateur car ils faisaient obstacle à certaines réformes notamment au 18 ème siècle. Histoire de la justice - Cours - Amallouchat. Par conséquent les parlements ont précipité la révolution française par leur inertie. L'origine de la difficulté de la jurisprudence à s'imposer comme source du droit officielle remonte à cette période. Le second moyen des parlements pour s'imposer dans le pouvoir législatif concernait les arrêts de règlement: lorsqu'un parlement était saisi d'un litige, il pouvait poser une règle de droit générale qui fut applicable à toutes les espèces semblables. Le parlement en question se comportait comme un quasi-législateur car la décision avait une portée générale. §2) Le droit intermédiaire = la séparation des pouvoirs Le droit intermédiaire est dominé par le principe de séparation des pouvoirs.
Les historiens de leur côté, s'ils comprennent la nécessaire action de l'institution judiciaire, s'inquiètent régulièrement de la liberté académique qui leur assure le choix de leurs sujets d' étude, mais aussi de la liberté d' accès aux sources. I. L'histoire et les mémoires des génocides des Juifs et des Tsiganes Le génocide des Juifs et celui des Tsiganes pendant la Seconde Guerre mondiale sont la conséquence de la politique nazie du III e Reich, mise en œuvre dans l' Europe en guerre entre 1939 et 1945. La mémoire de ce passé si traumatisant a été étudiée par les historiens, en particulier H. Histoire de la justice, Introduction complète sur ce cours - INTRODUCTION (section 1 pas à apprendre - StuDocu. Rousso, qui identifient plusieurs phases. La première est celle de l'amnésie, jusqu'aux années 1960. En France, la place de la Résistance est omniprésente dans les discours publics, tandis que les victimes du génocide ont des difficultés à faire entendre la spécificité de leurs souffrances comme en témoigne la trajectoire de P. Levi. Les historiens sont pourtant déjà à l'œuvre, avec le travail colossal de R. Hilberg dans La Destruction des Juifs d' Europe paru en 1961, qui fait encore référence.
Celle-ci continue à diversifier ses approches, tout en gardant à l'esprit que les faussaires de l'histoire sont toujours présents dans nos sociétés, niant la réalité des génocides commis. II. Histoire de la justice cours les. La justice face à un second génocide: le cas rwandais D' avril à juillet 1994, 800 000 Tutsis sont victimes d' un génocide perpétré par le pouvoir hutu au Rwanda, alors en proie à une guerre civile. La spécificité de ce crime réside notamment dans la proximité des tueurs avec leurs victimes, le plus souvent des voisins, répondant à l'appel du pouvoir. Deux types de justice répondent à ce génocide. Si un tribunal pénal international pour le Rwanda est mis en place sous l'égide de l' ONU, des structures locales, les tribunaux gacaca, se déploient entre 2005 et 2012 pour faire appliquer la justice dans des territoires où criminels et victimes continuent de vivre en voisins. Il importe de faire la lumière sur ce passé récent, et les historiens s'inquiètent de la place du politique dans la construction du récit officiel.