RETOUR au garnitures en feutre VERT utilisé par PLEYEL avant 1900 ( mécanique et cadre) Ce piano à subit des modifications suites aux précédentes interventions de restauration, nous avons repris la couleur d'origine des feutres Pleyel de cette époque, nous avons remplacé les feutres de cadre rouge par des feutres vert comme à l'origine ( nous avons également trouvé des traces d'anciens feutres de couleur vert) Nous avons remplacé le sommier défectueux, pour cela nous avons comme à l'origine utilisé un sommier en Erable. Nous avons utilisé le fabricant de sommier BOLDUC / Canada ( Utilisé par Steinway & Söns) et avons ajusté le bloc en érable à notre piano de concert. Le tourillonage d'origine du cadre ( Epaulement des chevilles) a nécessité la fabrication de tourillons individuels sur mesure, cette dimensions de perçage du cadre n'existant plus. Piano à queue CONCERT GP1-262 cm PLEYEL 1892 - Restauration dans les ateliers GALLAND. Pour les cordes, nous avons utilisé des cordes STEPHEN PAULELLO qui respectent suite à des recherches techniques l'acier et donc le son original des anciens PLEYEL
Mais pupitre et cylindre différents. Et la tige reliant le montants du cadre a l'air légèrement bombée vers le haut. Pleyel Piano Queue d’occasion | Plus que 2 exemplaires à -60%. D'après le propriétaire, il daterait de 1902, numéro de série dans les 125000 ce qui est assez loin des numéros 99700 de 1890 de ce Pleyel à cadre serrurier cité par 686GS dans l'autre forum. Mais collerait avec ce qu'hoffmann13 dit sur le changement de longueur du 3bis après 1905. hoffmann13 a écrit: juste pour confirmer: d'après beaupain le 3bis depuis 1891 mesurait 1m92 ce n'est qu'en 1905 qu'il a pris sa taille définitive de 1m64 et c'est en 1921 qu'il a été doté de la " mécanique à répétition brévetée " ( appelé à double echappement à tort ou à raison) Lurey a écrit: Par contre, aux conditions que tu lui promets, c'est peut-être plus sensible qu'un Erard de la même époque (voire un peu plus ancien), au meuble plus massif, et à la mécanique quasi moderne. Après, le timbre et les sonorités ne sont pas les mêmes, c'est là une question de gout! Pour le timbre c'est vrai qu'il ne faut préjuger de rien.
Claude Montal (1800-1865), facteur de piano, observait que les marteaux [des pianos Pleyel], garnis avec soin, d'abord très durs, puis recouverts d'une peau élastique et moelleuse, procurent, lorsqu'on joue piano, un son doux et velouté, lequel prend de l'éclat et une grande portée au fur et à mesure que l'on presse le clavier. ( L'Art d'accorder soi-même son piano, 1836).