NOTES:Recette partagée par Pedro luis <***> Mise sous MC: François Leloup, 20/11/1999 -- François Le travail, c'est la santé... Mais à quoi sert alors la médecine du travail? (Pierre Dac) Merci à tous. Je vais essayer. Post by René Chalandon Bonjour à tous, J'ai mangé dans le midi un plat super: "Le lapin à l'Espagnole". René. Lapin à l'espagnole? ça n'existe certainement pas. Une des rares préparations de la cuisine espagnole qui peut porter le nom est la "tortilla española" oeufs - pommes de terre, éventuellement oignon et poivrons. Elle est préparée plus ou moins de la même manière dans toutes les régions. Si non et comme dans tous les pays, la cuisine est régionales et comme par tout les différences culturelles sont très variés. Un basque et un andalou ne mangent pas la même chose, de même qu'un alsacien et un marseillais. Le lapin est bestiole très appréciée par tout dans la Péninsule. Avant l'idée délirante du Dr. Dellille, les recettes espagnoles utilisaient le lapin de garenne.
Aujourd'hui ce sera le lapin d'élevage et pour quelques heureux, le garenne. La recette de René Gagnaux, conejo Almogávar, est tout à fait correcte. Il s'agit d'une recette andalouse, alors que les "Almogávares" étaient des mercenaires catalans au siècle XIV. Je pense que l'apparence arabe du nom a incité à l'utiliser pour la recette. Voici quelques recettes de lapin. Peut-être tu trouves la bonne parmi elles. CONILL A LA CATALANA Lapin à la catalane 1 grand lapin, 250 grs de travers de porc, quelques brins de romarin, 1 verre de vin rouge, 1 c. c. de farine, quelques épis de lavande, 1 c. de pimentón piquant, huile d'olive extra vierge, sel, eau Découper le lapin en morceaux. Les placer dans une terrine avec 2 c. à soupe d'huile, le vin rouge, le pimentón, romarin et lavande. Les laisser mariner 3 heures et les tournant de temps en temps. Dans une poêle et de l'huile d'olive faire revenir les travers de porc tronçonnés. Une fois rissolées, faire frire les morceaux de lapin égouttés. Retirer de la poêle.
Le radical lapar- a probablement d'abord été connu grâce au commerce des peaux de lapin, lequel a surement été pratiqué par voie de mer puisque les premières attestations du mot proviennent des dialectes de langue d'oïl les plus septentrionaux en contact avec la mer. Parce que le lapereau est le petit d'un animal, le suffixe diminutif -el a été ajouté à lapar- , ce qui est attesté sous la forme lapriel en ancien français, qui a évolué en lapereau par la suite. Au XV e siècle, lapereau a donné naissance à lapin, par réinterprétation de la finale -ereau comme suffixe diminutif au lieu de -eau, créant un nouveau radical lap- , auquel on a ajouté le suffixe -in sous l'influence de la finale de la variante con(n)in de conil. conil Conil, l'ancien nom du lapin, a probablement été emprunté à un dialecte roman méridional (par exemple, on a conilh en occitan et conill en catalan) puisque le lapin, originaire de la péninsule Ibérique, n'a franchi la Loire qu'au IX e siècle. Conil a donné la variante con(n)in, avant d'être évincé par lapin en moyen français.