» Par cette déclaration, l'évangéliste définit à la fois le sujet et le but de son écrit: le Seigneur Jésus est le Fils de Dieu. Jean lui donne vingt-neuf fois ce titre de «Fils», dont dix fois «Fils de Dieu». Dans un langage d'une simplicité presque enfantine — son vocabulaire se limite à quelque sept cents mots — il nous communique dans son évangile la vérité extraordinaire que la Parole, le Fils éternel de Dieu, est devenue chair. C'est pourquoi Jean ne donne pas la généalogie du Seigneur Jésus, ni ne parle de sa naissance et de son enfance, mais, dès le premier verset, il fait remonter le lecteur dans l'éternité passée: «Au commencement était la Parole. » La préexistence éternelle du Fils de Dieu est encore indiquée dans les chapitres 8:58 et 17:5, 24. L'homme Christ Jésus est en même temps le Dieu éternel, celui qui peut dire de lui, comme l'Éternel («Jahve» ou «Jéhovah») dans l'Ancien Testament: «Je suis celui qui suis» (Ex. 3:14). Évangile selon saint jean 6 51 58 images. Lorsque les soldats se saisissent du Seigneur, ils reculent et tombent par terre en l'entendant déclarer: «C'est moi» (Jean 18:5).
Tel est le pain qui est descendu du ciel: il n'est pas comme celui que les pères ont mangé. Eux, ils sont morts; celui qui mange ce pain vivra éternellement. » - Acclamons la parole de Dieu Comment vivre sa vie pleinement? Comment la conduire vers là où elle doit pouvoir aller pour être en plénitude? Il ne suffit pas qu'elle soit nourrie de l'extérieur, guidée par nous, nos perceptions, nos attentes. Jn 6, 51-58 Une descente abyssale pour permettre une relation toute nouvelle d’une extrême intimité… - Jardinier de Dieu. Notre vie doit être, de l'intérieur, conduite, guidée, contenue, soutenue, animée, rassemblée, tournée vers son Auteur. C'est ce que réalise le Seigneur en venant demeurer en nous, il est comme ce guide qui nous aide à aller vers notre finalité, il épouse notre être en toutes ses dimensions, il les conforte, les oriente… C'est comme cela qu'il devient en nous nourriture, son dynamisme nous habite, aussi bien dans le corps social que dans l'intimité de chacun… Jésus nous propose une progression, il a donné vigueur au corps social dans le désert en multipliant pains et poissons, il propose à chacun de recevoir en lui-même cette vigueur en mangeant sa chair, en buvant son sang.
Jean 6: 51-58 La Parole de Dieu En ce temps-là, Jésus disait à la foule: « Moi, je suis le pain vivant, qui est descendu du ciel: si quelqu'un mange de ce pain, il vivra éternellement. Le pain que je donnerai, c'est ma chair, donnée pour la vie du monde. » Les Juifs se querellaient entre eux: « Comment celui-là peut-il nous donner sa chair à manger? » Jésus leur dit alors: « Amen, amen, je vous le dis: si vous ne mangez pas la chair du Fils de l'homme, et si vous ne buvez pas son sang, vous n'avez pas la vie en vous. 20e Dimanche T.O., Jean 6, 51-58 - Le Carmel en France. Celui qui mange ma chair et boit mon sang a la vie éternelle; et moi, je le ressusciterai au dernier jour. En effet, ma chair est la vraie nourriture, et mon sang est la vraie boisson. demeure en moi, et moi, je demeure en lui. De même que le Père, qui est vivant, m'a envoyé, et que moi je vis par le Père, de même celui qui me mange, lui aussi vivra par moi. Tel est le pain qui est descendu du ciel: il n'est pas comme celui que les pères ont mangé. Eux, ils sont morts; celui qui mange ce pain vivra éternellement.
Nous vivrons, car Jésus veut éterniser son amitié avec nous, son partage de vie avec tous ceux qui croient en lui, au-delà de la mort qui nous emportera, et dont l'ombre inquiète parfois les êtres fragiles que nous sommes: « Si quelqu'un mange de ce pain, il vivra éternellement. Moi, je le ressusciterai au dernier jour. » Fr. Jean-Christian Lévêque, o. c. d.