En tout état de cause, le montant de l'impôt sur les sociétés dont la société agréée est effectivement redevable ne peut être inférieur au montant de l'impôt qui résulterait de l'imposition séparée des bénéfices des filiales qui sont établies dans un pays à régime fiscal privilégié et qui relèvent des dispositions de l'article 209 B du CGI. Il résulte de ce qui précède que si l'implantation aux Etats-Unis a pour effet de localiser des bénéfices à l'étranger qui seront soumis à un régime fiscal privilégié, l'administration fiscale française sera en droit d'appliquer les dispositions de l'article 209 B du CGI, conformément aux dispositions de l'article 24-1-e de la convention franco-américaine et de ne plus tenir compte de la territorialité de l'impôt énoncé à l'article 7 de la convention. En effet, en principe, et sous réserve de satisfaire au double critère de la résidence fiscale et de la qualification, une entreprise française exerçant une activité aux Etats-Unis ne supporte l'impôt dans cet Etat qu'à raison des bénéfices imputables à un établissement stable qui y est situé, et, de la même façon, une société étrangère ne peut être imposée en France que si elle y dispose d'un établissement stable.
Une donation en contexte international (donateur ou donataire résidents fiscaux étrangers, biens situés à l'étranger) comporte bien souvent un inconvénient non négligeable qu'il est essentiel de rappeler. En effet, une double taxation dans ce cas peut s'opérer: des droits de donation seraient alors dus dans plusieurs États tout en portant sur la même assiette. Rappel non-résidents : convention fiscale France- États-Unis | Banque Transatlantique. Le principe en France est posé par l'article 750 Ter du Code Général des Impôts qui prévoit que lorsque le donateur est résident en France, ou que le bien donné est situé en France ou que le donataire est résident fiscal en France depuis 6 ans sur les 10 dernières années, des droits de mutation à titre gratuit sont dus en France. Mais la France a ratifié huit conventions fiscales tendant à éviter la double imposition en matière de donation, dont une avec les Etats-Unis le 24 novembre 1978, modifiée par avenant signé le 8 décembre 2004. Cette convention peut être l'occasion pour une personne s'expatriant aux Etats Unis de transmettre certains biens situés en France, sans fiscalité en France.
Ils sont imposés au taux de 25% à moins que l'ensemble de vos revenus aboutissent à un taux inférieur et que vous fournissiez votre déclaration US, montrant votre revenu mondial. En tant que résident américain, IL FAUT aussi déclarer ces revenus français dans vos impôts américains. Les impôts déjà payés à la France seront déduits de vos impôts américains (crédit d'impôt). Si vous ne le faites pas, vous risquez de graves pénalités alors que la déclaration ne vous fera pas payer un dollar de plus d'impôts. 2) Vous vivez aux US et vous avez acheté votre maison. Votre employeur ne va pas très bien et la société qui vous a obtenu votre visa de travail va peut–être vous licencier. Vous envisagez de rentrer en France et donc de vendre votre maison. Que va-t-il se passer pour la plus-value de votre maison? La convention fiscale Franco Américaine | Severine Gianese Pittman. Il y a une exonération des plus-values si la maison a servi de "résidence principale" pendant 2 ans dans les 5 années qui précèdent la vente. Voir votre conseiller fiscale car le montant change souvent.