La zone est fournie par le POS (Plan d'Occupation du Sol) ou PLU (Plan Local d'Urbanisme). Le PLU ou plan local d'urbanisme définit la zone dont dépend votre parcelle et donne les orientations de constructibilités. Sur le règlement dont dépend votre parcelle, il sera certainement indiqué le CES (Coefficient d'Emprise au Sol) autorisé. Le C. E. S. est une manière de restreindre le bétonnage totale d'une parcelle, ce C. ou Coefficient d'Emprise au Sol est établi pour conserver des espaces verts. R 420 1 du code de l urbanisme alger. Le Coefficient d'Emprise au Sol est très souvent couplé à la définition d'une surface minimale d'espaces verts de pleine terre (1m de hauteur au minimum) à conserver sur la parcelle. La définition du Coefficient d'Emprise au Sol est basé sur l'article R. 420-1 du Code de l'urbanisme: " Article R*420-1 Modifié par Décret n°2014-253 du 27 février 2014 – art. 4 L'emprise au sol au sens du présent livre est la projection verticale du volume de la construction, tous débords et surplombs inclus. Toutefois, les ornements tels que les éléments de modénature et les marquises sont exclus, ainsi que les débords de toiture lorsqu'ils ne sont pas soutenus par des poteaux ou des encorbellements.
En ce sens, le Conseil d'Etat a jugé récemment qu'« en l'absence de prescriptions particulières dans le document d'urbanisme précisant la portée de cette notion... Chapitre Ier : Champ d'application - Titre II - Livre IV - - CODE DE L'URBANISME LEGISOCIAL. l'emprise au sol s'entend, en principe, comme la projection verticale du volume de la construction, tous débords inclus; qu'il en résulte qu'en tenant compte d'une dalle en béton située sous une surface végétalisée et ne dépassant pas le niveau du sol, la cour a entaché son arrêt d'une erreur de droit ». Autrement dit, à défaut de précision utile du document d'urbanisme, l'emprise au sol doit être calculée en se fondant strictement sur la définition proposée par le code de l'urbanisme, ce qui paraît tout à fait logique et apporte une certaine sécurité juridique dans le domaine de l'immobilier. Victor de Chanville Avocat à Aubagne
Quel que soit votre projet, et en fonction de l'importance des travaux que vous envisagez de réaliser, des démarches auprès du Service Urbanisme sont nécessaires afin d'obtenir une autorisation. Elles permettent de vérifier que votre projet respecte bien les règles d'urbanisme en vigueur. De plus, même si votre projet ne relève pas du régime des autorisations d'urbanisme, vous devez néanmoins en informer officiellement la Commune par courrier (accompagné éventuellement de plans) afin de s'assurer du respect du règlement d'urbanisme. N'hésitez pas à prendre contact avec le Service Urbanisme qui saura vous conseiller dans la réalisation de votre projet. Recours à l'architecte ( Art. R 420 1 du code de l urbanisme et de l habitat cameroun. R. 431-2 du Code de l'Urbanisme) Si le projet porte surface de plancher à 150 m² ou plus, le recours à un architecte est obligatoire. Seules les constructions soumises à permis de construire nécessites un recours à l'architecte. Les constructions soumises à déclaration préalables ne sont pas concernées. Les constructions pour le compte d'une personne morale sont toujours soumises au recours obligatoire à l'architecte.
Le Conseil d'Etat considère cependant que « si le règlement du plan local d'urbanisme peut préciser la portée de la notion d'emprise au sol définie par l'article R. 420-1 du code de l'urbanisme, il ne saurait être regardé comme lui conférant une tout autre acception ». Sur la date à laquelle la régularisation du permis est appréciée: le vice de fond entachant le permis de construire initialement délivré peut disparaître du fait d'une évolution des règles d'urbanisme L'article L. R 420 1 du code de l urbanisme de la seconde. 600-5-1 du code de l'urbanisme permet au juge, lorsqu'il constate qu'un vice entachant la légalité du permis de construire contesté peut être régularisé par un permis modificatif, de rendre un jugement avant dire droit par lequel il fixe un délai pour permettre la régularisation de ce permis et de surseoir à statuer jusqu'à l'expiration de ce délai. Le Conseil d'Etat distingue les vices de procédure et les vices « entachant le bien-fondé du permis », qu'on pourrait qualifier de vices de fond et précise, s'agissant de la date à laquelle la régularisation de ces vices est appréciée que: Un vice de procédure, dont l'existence et la consistance sont appréciées au regard des règles applicables à la date de la décision litigieuse, doit en principe être réparé selon les modalités prévues à cette même date.