L'alcool m'ayant enlevé pas mal d'inhibitions, je ris et te demande pourquoi. Tu me réponds alors que tu n'es pas libre. Dans ma tête je me dis ok, tu avais besoin d'attention le temps d'une soirée, d'une petite séance de flirt sans mauvaises intentions. On va en rester là… Je pars donc de mon côté, simplement. Mais quelques pas plus tard, tu me rattrapes et m'embrasses. Surprise!? Et là, il s'en suit une nuit à se promener dans les rues à se raconter nos vies. Au petit matin, on décide de rentrer chacun chez soi, et de continuer nos vies respectives. Grossesse secrète aux Comores : l’histoire d’une adolescente. Quelques jours passent, et, oh! demande d'amitié sur le réseau social bien connu qui, à mon avis, est le pire ennemi des couples. (On y reviendra dans un autre billet, car il y en a long à dire. ) Donc, nous sommes amis. À la base, je préfère ne pas parler, puisque c'est malsain. Tu insistes, et me racontes à quel point tu n'es pas bien dans ton couple, que tu n'as pas eu d'affection ni d'attention de ta blonde depuis des mois. Pour une fois, tu t'es senti comme un homme et ça t'a fait du bien.
Je ne suis vraiment pas décidé à me séparer de ma femme et aussi à laisser Corinne dans cette grossesse car je reconnais que tout est de ma faute. Je dois payer pour ça. Source: Tulipe Rose
© Woodlouse/Wikimedia Commons/CC BY-SA 2. 0 Un manque de services et d'information sur la santé sexuelle chez les adolescents Dans l'archipel des Comores, en Afrique de l'Est, une jeune mère adolescente non mariée est toujours très stigmatisée. Pourtant, sur 1000 jeunes filles entre 15 et 19 ans, 70 deviennent mères, un chiffre bien supérieur à la moyenne mondiale, qui est de 44 pour 1000. Une partie du problème réside dans le manque d' éducation complète à la sexualité, ce qui laisse les jeunes dépourvus des connaissances nécessaires pour éviter les grossesses non désirées. Le pays manque également de services de santé adaptés aux jeunes, ce qui rend difficile leur accès à des soins de santé sexuelle et reproductive. N'ayant personne vers qui se tourner, Sara a fait comme si de rien n'était. « Je demandais à ma mère de m'acheter des serviettes hygiéniques chaque mois » a-t-elle dit. « Je portais des boubous africains un peu plus larges. » Mais même ainsi, certains s'en sont rendu compte.