Texte commenté: L'assommoir, chapitre II Sur la rue, la maison avait cinq étages, alignant chacun à la file quinze fenêtres, dont les persiennes noires, aux lames cassées, donnaient un air de ruine à cet immense pan de muraille. En bas, quatre boutiques occupaient le rez-de-chaussée: à droite de la porte, une vaste salle de gargote graisseuses à gauche, un charbonnier, un mercier et une marchande de parapluies. Résumé chapitre 2 l assommoir de. La maison paraissait d'autant plus colossale qu'elle s'élevait entre deux petites constructions basses, chétives, collées contre elle et, carrée, pareille à un bloc de mortier gâché grossièrement, se pourrissant et s'émiettant sous la pluie, elle profilait sur le ciel clair, au-dessus des toits voisins, son énorme cube brut, ses flancs non crépis, couleur de boue, d'une nudité interminable de murs de prison, où des rangées de pierres d'attente semblaient des mâchoires caduques, bâillant dans le vide. Mais Gervaise regardait surtout la porte, une immense porte ronde, s'élevant jusqu'au deuxième étage, creusant un porche profond, à l'autre bout duquel on voyait le coup de jour blafard d'une grande cour.
Zola emploie le style indirect et un langage argotique pour produire un effet de réel et transcrire la verdeur des propos que tient ce personnage: « elle était bien gentille! Dame! il ne serait plus dérangé, ça aurait joliment remplacé les dés à coudre de ce roussin de père Colombe! ». Zola le fait même jurer « Tonnerre de Dieu! ». Il retranscrit également au style indirect les propos des camarades de Mes-Bottes pour reproduire leur langage familier: « Et les camarades ricanaient, disaient que cet animal de Mes-Bottes avait un fichu grelot, tout de même ». b. Zola, L'Assommoir, Chapitre 2, L'alambic : commentaire. Une atmosphère menaçante Cette atmosphère populaire permet de construire un décor rassurant avec le rapport familier avec l'alambic, de nombreux signes de menace apparaissent aussi. La menace est indiquée de façon évidente à la fin du texte avec les propos de Gervaise au discours direct: « C'est bête, ça me fait froid, cette machine…la boisson me fait froid ». Il est intéressant de voir que la construction de cette phrase mime le malaise inexplicable de la jeune femme.
L'alambic reviendra plusieurs fois dans l'histoire: véritable mythe narratif = mythe que l'écrivain crée.
Goujet, qui tombe sur elle un soir, la ramène chez lui et lui donne à manger, mais Gervaise, honteuse, s'enfuit. Elle est trouvée morte un matin sous les escaliers, quelques mois plus tard. C'est le père Bazouge qui viendra la chercher, les derniers mots du roman invitent à réfléchir sur la condition humaine: "Va, t'es heureuse. Fais dodo, ma belle! "
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