Écrit en 2015 - français Rien que d'y penser moi, le bonheur, je signe. Je persiste. Je dis oui comme à une jeune mariée. Je suis contre la légitime défense. Je ne suis pas con, je ne lui dis pas non, je ne manque pas à ma parole, je ne manque plus rien, je suis bien sur le bon chemin, je me repère à la lumière, c'est pas mon truc les cicatrices, je préfère les battements moi, je préfère en douceur, je n'aime que les bonnes nouvelles et je suis contre la mort! Campai! Toute traduction pour un usage non privé est strictement interdite sans autorisation. Contactez l'éditeur pour toute demande de traduction
La société n'a pas à donner le mauvais exemple, et pour citer Victor Hugo: "Que dit la loi? Tu ne tueras pas! Comment le dit-elle? En tuant! " Paradoxe meurtrier qui entend faire des lois violant la plus fondamentale des lois. La peine de mort ne respecte pas les conventions contre la torture et les actes de barbarie. Le temps d'attente dans le couloir de la mort, qui peut durer des années, est un moment prolongé d'angoisse pour le condamné et ses proches. Parfois, avec le « jeu » des appels de dernière minute, le condamné reste sanglé en attente de la minute fatale, comme Troy Davis a attendu près de quatre heures, une aiguille dans la veine. Qui peut imaginer un instant la souffrance morale endurée? La mort n'est rien pour nous - Epicure. Que dire aussi des multiples méthodes de mise à mort, parfois menée par des personnels non formés, qui bâclent, qui s'y prennent à plusieurs fois. Et les méthodes de chaises électriques ou de pendaison font durer l'agonie de longues minutes. On rajoute du crime au crime, encore et encore.
Par conséquent, la connaissance de cette vérité que la mort n'est rien pour nous, nous rend capables de jouir de cette vie mortelle, non pas en y ajoutant la perspective d'une durée infinie, mais en nous enlevant le désir de l'immortalité. Car il ne reste plus rien à redouter dans la vie, pour qui a vraiment compris que hors de la vie il n'y a rien de redoutable. On prononce donc de vaines paroles quand on soutient que la mort est à craindre non pas parce qu'elle sera douloureuse étant réalisée, mais parce qu'à est douloureux de l'attendre. Ce serait en effet une crainte vaine et sans objet que celle qui serait produite par l'attente d'une chose qui ne cause aucun trouble par sa présence. Je suis contre la mort sur. Ainsi celui de tous les maux qui nous donne le plus d'horreur, la mort, n'est rien pour nous, puisque, tant que nous existons nous-mêmes, la mort n'est pas, et que, quand la mort existe, nous ne sommes plus. Donc la mort n'existe ni pour les vivants ni pour les morts, puisqu'elle n'a rien à faire avec les premiers, et que les seconds ne sont plus.
Les philosophes et la mort: Dans l'Antiquité, l'Epicurisme pulvérise littéralement cette notion et l'évacue: la mort n'est rien. La position d' Epicure est réactualisée, à l'époque moderne, par Sartre, qui éconduit l'idée même de mort en la posant en dehors du projet existentiel, tandis que Heidegger s'efforce de la retrouver au plus profond de notre expérience (l'être-pour-la-mort). Du latin mors, la mort s'entend comme la fin de la vie, la cessation physique de la vie. Si cette définition nous est connue de tous, elle peut être élargie. Je suis contre la mort les. En effet, dans son sens médical, elle correspond à la fin des fonctions du cerveau définie par un électro-encéphalogramme plat. Dans son sens philosophique maintenant, elle fut considérée successivement par une pluralité d'auteurs. Platon l'a ainsi définie comme le terme d'une vie terrestre et l'accès à un monde idéal. Epicure ou encore Lucrèce, l'ont défini comme la dissolution de l'âme et du corps (approche matérialiste). Heidegger l'envisage comme la forme même de la vie humaine, considérée dans sa finitude; cette forme saisie et assumée, permet l'accès à l'authenticité.