Il en était temps! En effet, le SSP-Enseignement demande depuis longtemps des modifications substantielles au CGE, bien trop long, indigeste et inadéquat sur certains plans. Un document qui, en leur prodiguant par ailleurs des conseils pratiques infantilisants, semble oublier que les enseignant·e·s sont des professionnel·le·s. Cadre général de l'évaluation vaud. Vers une refonte du cadre général de l'évaluation (CGE) Notre demande que le CGE fasse l'objet d'une consultation auprès des syndicats et des conférences des maîtres·sses a donc finalement été entendue, ce dont nous nous réjouissons. Reste à ce que la consultation, large, serve effectivement à améliorer notoirement le document, pour les collègues, les élèves et leurs parents. Après avoir relevé en préambule les difficultés remontées par rapport aux modalités de consultation ainsi que la nécessité de rédiger l'entier du texte dans un langage inclusif, le SSP- E s'est exprimé notamment sur les points suivants (vous trouverez le document complet et argumenté sur notre site internet): Portée et contenu du CGE Le SSP-E a toujours défendu une simplification globale du CGE et notamment une clarification du chapitre 5 (modalités d'évaluation pour les élèves à besoins particuliers).
L'augmentation du nombre d'infections dans les lieux de formation n'est pas sans conséquences: elle rend plus difficiles les conditions pour apprendre et pour enseigner et elle met en danger la santé de toutes et tous, dans le cadre scolaire et dans l'ensemble de la société. La santé du personnel et des élèves ainsi que l'endiguement de la contagion sont une priorité absolue. Les écoles doivent rester un lieu d'apprentissage préservé et ne doivent pas être un moteur de la pandémie. Dès lors, notre syndicat ne peut accepter des mesures prises dans l'urgence en raison d'une situation dégradée, parfois hors de contrôle, alors qu'un dispositif renforcé de suivi aurait probablement permis de limiter les conséquences des flambées. Www.bareme.ch - Générateur de tableaux de notes. Une mesure suspendant les évaluations sans considération sur l'ampleur de l'épidémie dans l'établissement ou la classe concernée nous semble irréfléchie et contreproductive. En effet, d'une part elle nie le professionnalisme du corps enseignant en lui retirant sa marge d'appréciation quant au moment de l'évaluation.
Le département pense-t-il réellement qu'un-e enseignant-e ferait des évaluations si la moitié des élèves de sa classe est absente? Pense-t-il réellement qu'aucune appréciation des modalités de rattrapage n'est faite? Et en cas de rares problèmes, les directions ne pourraient-elles pas se saisir de la question? D'autre part, nous estimons que cette mesure est arbitraire et ne tient pas compte des différences entre classes et entre établissements. Cadre général de l évaluation vaud 2016. Alors que certaines classes connaissent effectivement un taux élevé d'absence, d'autres classes sont maintenant au complet, alors que ce n'était pas le cas il y a quelques semaines en arrière. Ces classes sont donc doublement pénalisées avec cette mesure. La conséquence concrète pour la plupart des élèves est que des classes, pas forcément touchées par des cas COVID, vont attendre un mois pour passer une évaluation pourtant parfaitement planifiée et préparée. La suspension des évaluations décrétée du vendredi pour le lundi, donc sans anticipation aucune possible, implique, en effet, que certaines évaluations pour lesquelles les élèves étaient prêts (fin d'une séquence pédagogique ou rattrapage de test) seront décalées de près d'un mois.
Voté à Lausanne, le 02. 2022