Comme deux rayons de l'aurore, Comme deux soupirs confondus, Nos deux âmes ne forment plus Qu'une âme, et je soupire encore! Alphonse de Lamartine, Méditations poétiques
Et tes yeux me reviennent en mémoire comme de vieux joyaux ranimés soudain, doux yeux! dont j'ai moi-même pour à tout jamais abaissé les paupières en cette heure mortuaire de cierges allumés dans la chambre aux volets clos. En ta dernière toilette, je te revois aussi: un petit bonnet blanc serrait l'ovale cireux de ton visage, tes mains étaient jointes et parmi les doigts si pâles erraient les graines d'un chapelet de la bonne mort. Parmi ce lit, si glacialement alors recouvert de grands draps, j'avais dormi, blotti et tout coi, me serrant minuscule, et je revois encore les petites étoiles au ciel en papier peint. Tu restas ainsi deux longs jours, longue avec les pieds en pointe — et moi, qui jamais jusqu'à ce jour n'avais fixé ni défunt, ni défunte, je ne te quittai qu'à l'instant de la mise en bière — oh! Poème souvenir de toi les. les vis à travers mon âme — et quand tout fut cloué, pendant les dernières heures, avant les cloches pour toi sonnantes, l'ai-je embrassé le bois, oh! l'ai-je embrassé, le funèbre bois chrétien de ton cercueil!
Les deux strophes suivantes au futur sont plus tristes, plus désespérées, plus tragiques. Elles insistent sur la permanence du lien, même sur son éternité dans la dernière strophe. Nous comprenons bien qu'il n'est nulle question de réciprocité, mais de l'élan d'un cœur vers un autre qui ne résonne plus… Le souvenir est-il assez puissant pour réunir de nouveau deux amants? Souvenir, poème d'Alphonse de Lamartine - poetica.fr. A chacun sa réponse selon l'optimisme et la force de la passion… mienne a changé ces derniers jours. Si vous le souhaitez, prenez 1 minute pour lire cet article et peut-être m'aider dans ma mission d'amour: Je lance un appel aux forces de l'amour! Faites circuler les poésies d'amour de 👩❤️👨 Pages Facebook: Les cours Julien, ou Bac de français Twitter:@lescoursjulien Contact:
J'ai pris le parti d'aller un peu plus loin, de composer en vers et en alexandrins Et pour la première fois en quatrains, d'alterner les rimes en masculin, féminin **** Alors que je devais m'exprimer sur l'amour. Alors qu'il me fallait m'ouvrir par l'écriture. Alors que pour gagner le prix et concourir, Je devais me raconter sans demi-mesure. C'est à toi, curieusement, que j'ai songé. C'est vers toi que ma pensée s'est acheminée. Et pourquoi toi, m'étais-je alors interrogée? Poème souvenir de toi la. Étions-nous liées l'une à l'autre ou destinées? Était-ce la fougue des sentiments naissants, L'excitation d'une flamme grandissante, Le fait de former un duo si évident, Ou notre cohabitation bienveillante? Qu'est-ce qui faisait que mon cœur pour toi, battait, Que malgré ta fadeur, je me sente attirée? Qu'est-ce qui faisait que malgré ton peu d'attrait, Entre toutes, tu demeurais ma préférée? Certaines m'avaient charmée un temps, au début. D'autres avaient partagé ma vie décousue. Avant toi, j'en avais énormément connu, Que j'avais toutes délaissées sans plus-value.
Je vous retrouve enfin! Je vois là, sous mes yeux, Courir sur les gazons mes souvenirs joyeux. Je vois, de notre mère oubliant la défense, Par les grands champs de riz voltiger notre enfance. Chassons le papillon, l'insecte, les oiseaux, Glanons un fruit tombé sur le cristal des eaux; C'est le ravin, le lac aux vagues argentines, Le vieil arbre ombrageant nos têtes enfantines; C'est toi, c'est notre mère aux yeux pleins de douceur! C'est moi, c'est…; ô mon frère! où donc est notre sœur? Un tertre vert, voilà ce qui nous reste d'elle! Quand une âme est si blanche, à lui Dieu la rappelle. Tige, orgueil de nos champs et que la brise aimait, Tout en elle brillait, fleurissait, embaumait. Parce que c’est toi… (poème). Lys sans tache, à la vie elle venait d'éclore, Douce comme un parfum, blonde comme une aurore! Le soleil à ses jours mesurait les chaleurs; Des roses du Bengale elle avait les pâleurs. Oh! les fins cheveux d'or! Les nouvelles épouses Du bonheur de ma mère, hélas! étaient jalouses. Toutes lui faisaient fête et, des mains et des yeux Caressant de son front l'ovale harmonieux, Demandaient au Seigneur, d'une lèvre muette, Un blond enfant semblable à cette blonde tête!
Plaisir de lire: « Rappelle-toi », Poésies nouvelles, Alfred de Musset, 1850. Voici le texte de ce poème du poète et dramaturge romantique. Quelques mots de commentaire, en fait plus des impressions à la suite: Rappelle-toi. Rappelle-toi, quand l'Aurore craintive Ouvre au Soleil son palais enchanté; Rappelle-toi, lorsque la nuit pensive Passe en rêvant sous son voile argenté; A l'appel du plaisir lorsque ton sein palpite, Aux doux songes du soir lorsque l'ombre t'invite, Ecoute au fond des bois Murmurer une voix: Rappelle-toi, lorsque les destinées M'auront de toi pour jamais séparé, Quand le chagrin, l'exil et les années Auront flétri ce coeur désespéré; Songe à mon triste amour, songe à l'adieu suprême! Poème souvenir de toi meaning. L'absence ni le temps ne sont rien quand on aime. Tant que mon coeur battra, Toujours il te dira Rappelle-toi, quand sous la froide terre Mon coeur brisé pour toujours dormira; Rappelle-toi, quand la fleur solitaire Sur mon tombeau doucement s'ouvrira. Je ne te verrai plus; mais mon âme immortelle Reviendra près de toi comme une soeur fidèle.
Ô délire d'une heure auprès de lui passée, Reste dans ma pensée! Par toi tout le bonheur que m'offre l'avenir Est dans mon souvenir. Je ne m'expose plus à le voir, à l'entendre, Je n'ose plus l'attendre, Et si je puis encor supporter l'avenir, C'est par le souvenir. Poème - Souvenirs de jeunesse | Forum poésie et écriture Poèmes et Poètes - JePoemes.com. Le temps ne viendra pas pour guérir ma souffrance, Je n'ai plus d'espérance; Mais je ne voudrais pas, pour tout mon avenir, Perdre le souvenir!